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Reperer et identifier deux registres importants : comique et tragique

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le verbe chanter « pendant qu’on chantait », à quel point cette scène est cruelle et meurtrière. Il cherche, de manière détournée, à travers l’ironie à montrer l’absurdité de ces personnes portugaises qui passent pour sages. Elles sont en réalité victimes d’une catastrophe naturelle, et non d’une colère des dieux (voir mythologie homérique).

Barême : 3 points quand :

- j’ai cité l’auteur, le titre de l’œuvre (1 point)

- donné la source du comique (1 point)

- illustrer mes propos par un exemple, entre guillemets avec la ligne (1 point)

Exercice n° 2 : REPERER LES FORMES DU COMIQUE. (5 points)

a) Le thème développé dans l’extrait d’En attendant Godot de S. BECKETT est celui de la pendaison et donc du suicide. Cette idée apparaît comme une tentation simplement à la vue de l’arbre : « Et si on se pendait » dit Estragon à Vladimir à la ligne 3 de l’extrait. (2 points)

Barême : 2 points quand :

- j’ai cité l’auteur, le titre de l’œuvre (1 point)

- quand j’ai indiqué en le justifiant (citation) quel thème étant développé dans l’extrait suivant. (1 point)

b) La forme de comique qui apparaît ici est celle du burlesque (décrire une chose sérieuse de façon triviale), puisqu’il y est question d’une situation sérieuse (suicide) décrite sous forme triviale, voire ludique, à la manière des enfants : « Et si on se pendait ». Dans un autre texte de Voltaire, nommé Candide on retrouvait un discours semblable avec le nez qui « servait à porter des lunettes », comme ici l’arbre : à quoi d’autre peut-il servir ?

Les intentions de l’auteur ici sont de décrire l’absurdité de l’acte de pendaison qui semble au départ n’avoir rien de grave, ni paraître dangereux. Il invite également le lecteur à une certaine réflexion : lorsque l’homme est tenté et éprouvé par la vie, ne va-t-il pas essayer par tous les moyens à aller jusqu’au bout de ses idées (« tu tireras sur mes jambes ») (3 points)

Exercice n° 3 : ETUDIER UN RECIT COMIQUE (3 points)

a) Les éléments qui confirment le caractère extraordinaire de la naissance de Gargantua sont :

▪ Le fait qu’il traverse « d’un saut » (l.3) « les cotylédons » (l.1) : il est animé d’une force surhumaine.

▪ Qu’il entre « dans la veine » (l.3) : inconcevable humainement

▪ Et enfin grimpe «à travers le diaphragme » (l.4) : autre effet surnaturel

▪ Et sorte par l’oreille (côté gauche) : ce qui est totalement irréel !

Ils sont comiques car leur exagération ne laissent aucun doute quant au côté fictif de cette histoire.

Barême : 1.5 points quand

- j’ai relevé les éléments qui confirment le caractère extraordinaire de la naissance de Gargantua, en donnant leur effet.

b) Les indices qui permettent de reconnaître qu’il s’agit de l’écriture parodique d’une naissance (imitation pour critiquer et déformer), se sont en particulier les verbes d’action au passé simple ou participe présent : « traversa », « entra », « grimpant », « prit », « sortit » qui sont propres au style épique pour traduire une action rapide et surhumaine. (1,5 points)

Barême : 1.5 points quand

- j’ai relevé les indices qui permettent de reconnaître qu’il s’agit de l’écriture parodique d’un récit épique, en faisant une phrase.

Exercice n° 4 : ANALYSER UNE IMAGE COMIQUE. (6 points)

a) L’effet comique de l’iconographie provient de la transformation progressive du visage de Louis-Philippe en une poire.

|L'altération insensible des traits du visage, |

|produit au final un effet grotesque. |

|Pour sa défense, Charles Philippon revendique le droit de suivre la loi des |

|ressemblances et la logique des associations : il souligne qu'objectivement, certaines|

|formes en évoquent d'autres ; seul "le hasard" ou "la malice" de la nature devraient |

|en être tenus pour responsables, non pas l'oeil du peintre qui se contente, lui, |

|d'explorer ce type de suggestions perceptives. |

Voici ci après l'argumentaire de Charles Philippon

Si pour reconnaître le monarque dans une caricature vous n'attendez pas qu'il soit désigné autrement que par la ressemblance, vous tomberez dans l'absurde. Voyez ces croquis informes auxquels j'aurais peut-être dû borner ma défense :

|Le premier croquis ressemble à Louis |[pic] |

|Philippe, vous condamnerez donc ? | |

|Alors il vous faudra condamnez le |[pic] |

|second, qui ressemble au premier. | |

|Puis condamner cet autre qui ressemble|[pic] |

|au second. | |

|Enfin, si vous êtes conséquent, vous |[pic] |

|ne saurez absoudre cette poire qui | |

|ressemble aux croquis précédents. | |

|Ainsi pour une poire, pour une brioche, et pour toutes les têtes grotesque |

|dans lesquelles le hasard ou la malice aura placé cette triste ressemblance,|

|vous pourrez infliger à l'auteur cinq ans de prison et cinq mille franc |

|d'amende !! |

Barême : 3 points quand

- j’ai cité le dessinateur (1 point)

- la personne visée (1 point)

- la source de l’effet comique (1 point)

b) Le message que le dessinateur cherche à faire passer c’est une critique à l’égard du personnage, donnant ainsi à son visage un aspect laid et bouffi. Il semble vouloir montrer que ce dernier vit dans une certaine abondance : il fut l’un des princes les plus riches de France.

La forme de comique utilisée ci est celle de la satire : critique qui cherche à tourner en dérision. C’est aussi un comique de caractère faisant allusion au caractère de l’homme politique. (3 points)

Barême : 3 points quand

- j’ai répondu précisément à la question en faisant une phrase complète (1.5 point)

- quand j’ai repéré et mentionné la source de comique utilisée (1.5 point)

SOUS-TOTAL : 20 points pour la 1ère partie

LE REGISTRE TRAGIQUE

Exercice n° 1 : ETUDIER LES SITUATIONS TRAGIQUES (6 POINTS)

a) Portrait du héros tragique à partir des quatre extraits donnés (synthèse et non cas/cas)

Le héros tragique est soumis à une force supérieure qui s’exerce sur lui (Dieu ou dieux le plus souvent) et à laquelle il ne peut échapper. Toutefois, il suscite l’admiration du lecteur dans la mesure où il lutte contre cette fatalité : « J’ai langui, j’ai séché, dans les feux dans les larmes » (J. Racine, Phèdre) doit suivre son destin et sa volonté est vaine « libre du joug où je suis attaché » (J. Racine, Iphigénie).

Cette antithèse exprime justement que le héros ne peut pas faire usage de sa liberté.

Le héros est écrasé face à une fatalité irrévocable : « Il fallait (…) renoncer à moi-même. »(J. Racine, Bérénice) (4 points)

Barême : 4 points quand

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