Responsabilité canadienne RSE
Commentaire de texte : Responsabilité canadienne RSE. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Le_chameau_fou • 5 Décembre 2017 • Commentaire de texte • 412 Mots (2 Pages) • 846 Vues
Il est évident selon les faits cités dans le texte que le Canada n’est pas un modèle en terme de responsabilité des droits humains. Selon M. Ruggie, «Le gouvernement du Canada ne jouit plus du même leadership qu’avant en matière de droits de l’homme», le Devoir 2017. Afin de prétendre être un acteur du développement socialement responsable au niveau mondial, le Canada doit s’assurer que, au sein des entreprises qui opèrent à l’étranger, les droits économiques, sociaux et culturels doivent être considérés, en plus des droits absolus des individus qui sont incontestablement un critère minimum. L’enjeu serait ainsi au niveau de l’implantation de règles et de normes des activités internationales des entreprises canadiennes.
La promotion d’un modèle de RSE du type du modèle conjonctif de Pasquero au sein de ces entreprises permettrait me mieux positionner le Canada à titre de modèle à l’international ou, au moins, satisfaire toutes les exigences requises du marché mondial. Des procédures règlementaires passibles de retombées judiciaires devraient être mises en place afin d’éviter les

externalités négatives comme celles reliées à ce cas extrême de gestion minière où on rapporte que « les violences liées aux opérations minières canadiennes en Amérique latine avaient fait au moins 44 morts dans cette région, dont 30 dans le cadre d’attaques ciblées » Le Devoir 10 octobre 2017.
Il est aussi noté dans les articles que le Canada a perdu ou n’a jamais obtenu une légitimité pragmatique, morale ainsi que cognitive convenable concernant la responsabilité des droits humains à l’international. Il serait donc indispensable de mettre en place les conditions règlementaires permettant de respecter les normes générales mondiales pour opérer de façon légitime et légale à l’étranger, et ce, dans le but de rétablir la réputation canadienne. L’implantation de plus d’une perspective plus large de gestion des parties prenantes par les entreprises permettrait aux entreprises de s’adapter aux divers milieux internationaux. Cette approche favoriserait l’égalitarisme, et une justice plus équitable pour les parties prenantes.
Enfin, en termes de solutions, le Canada devrait orienter ses entreprises vers des pratiques visant le développement durable, assurant minimalement les besoins physiologiques ainsi que la sécurité. Pour entamer le processus à ce stade-ci, les changements devraient être orientés vers la formalité des pratiques, à court terme ainsi qu’à long terme, qui s’appuie sur l’établissement de règles et de procédures. De plus, il faudrait établir une conscientisation auprès des entreprises car « Le prix de mal faire les choses est plus élevé que le prix de la prévention », Le devoir 2010.
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