Sartre- Les Mouches
Rapports de Stage : Sartre- Les Mouches. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresrenant des formes terrifiantes) à laquelle renvoie ce mot de « sacrilège »
• phrase très particulière, à peine une phrase, 22 / expressive du fait que la haine est une réaction en désespoir de cause de sa culpabilité, et qui finit par générer une telle douleur qu’il n’y a plus que la haine pour se soulager tant soit peu (comme un cri soulage la douleur…)
II) Une révélation, célébration de la possibilité du bonheur
a) Le bonheur est un phénomène naturel, le produit d’un rapport simple et juste à la nature
• Verbes d’actions particuliers, 15-17 / exprimant l’acceptation confiante de la vie engendrant des bienfaits
• Isotopie de la bienveillance, 15-20 / nature protectrice
• Expression quaternaire, 32-33 (expressive de la totalité : on ne peut pas faire mieux) + gradation / épanouissement optimum possible, expansion même.
b) A condition d’avoir conservé une certaine innocence, de ne pas avoir commis certaines fautes, contrenatures
• Métonymie de la « robe blanche », 5 / innocence totale (la blancheur recouvre la totalité de son corps ; aucune partie du corps n’est entachée d’impureté ; il n’y a pas de « péché originel »…) ; innocence aussi bien intérieure, qu’extérieure (il n’y a pas de conflit entre l’âme et le corps, entre le dedans et le dehors, la culture et la nature) ; innocente irradiante, puissamment éclairante (ce à quoi d’ailleurs renvoie le nom « Electre »)
• Elargissement de la métonymie précédente avec « villes blanches », 14 / possible généralisation, propagation à grande échelle (« villes » au pluriel) de ce bonheur qui dépend de l’innocence : la prospérité pourrait être la norme si les hommes ne commettaient pas de fautes graves contre la nature.
• Isotopie de l’effet bénéfique de cette innocence, 14-17 / il n’y a rien à craindre d’une telle lumière, en aucune mesure néfaste ; c’est une énergie de vie.
c) Le bonheur génère la passion, peut permettre de transcender l’état « normal » de l’individu, mais sans danger
• Anaphore de « je danse », 43-45 / amplification certaine (expression ternaire) de la vie, déjà manifeste dans la « danse »
• Gradation des effets de cette « danse », « joie », « paix », « vie », 43-45 / portée et efficacité considérables
• Isotopie du retour à la normale, 45-49 / enthousiasme qui ne fait pas perdre la tête, qui ne détruit pas, ne submerge pas l’individu normal, qui reste normal.
─ Le bonheur est considéré comme un don qu’il suffirait de savoir recevoir d’une nature généreuse, mais dont les hommes du fait de leur aveuglement peuvent se déposséder eux-mêmes, individuellement, du fait de certaines de leurs passions, impulsions, et collectivement, par asservissement aux plus dénaturés d’entre eux.
─ grande différence avec Pascal, pour lequel tout bonheur terrestre est une illusion générée par les divertissements qui détournent de la prise de conscience de sa nature misérable dont il faudrait prendre conscience avant de tenter éventuellement, suivant la « Grâce de Dieu », de la transcender.
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