Sc Écono

Production dépend des qtés de facteurs mises en jeu, fonction de ces qtés et on nomme fonction de production l’outil math correspondant. Le bien être Diagramme en boîte d’Edgeworth et Pareto : montre l’efficacité du capitalisme car l’utilité de chacun est maximale à l’équilibre d’une éco d’échange. Aux px de marché, nul ne peut être davantage satisfait sans nuire à autrui. Concept de surplus : sorte d’éco d’échelle réalisée qd on paye moins cher que ce qu’on était disposé à payer. Grâce à ce surplus, possibilité d’analyse normative des marchés imparfaits, monopoles et « effets externes ». Pigou : intervention de l’Etat possible au moyen de taxes et subventions pour égaliser px de vente et « coût marginal social ». La macroéconomie Commerce international Nouveauté : Ohlin reprend idées de Heckscher, formalisées plus tard par Samuelson : influence des facteurs de production dans la théorie des avantages comparatifs. Appelée théorème HOS. La monnaie Fischer s’impose avec version qtative de la monnaie, mais davantage comme spécialiste des indices monétaires que

comme auteur néoclassique. L’analyse conjoncturelle et l’agrégation. En cas de choc monétaire, il y aurait hausse des prix puis baisse de la demande globale et baisse de l’activité. Or, c’est le contraire qui se passe. Donc idée de la firme représentative, à qui on pouvait imputer les cpts du marché. Petits textes complémentaires : - des classiques aux néoclassiques - de l’utilité à l’équilibre du consommateur - Schumpeter et la croissance éco - Le libéralisme de Hayek III) LES THEORIES DE LA DECISION ET LA THEORIE ECO Les économistes et l’analyse des décisions individuelles La théorie éco s’est longtemps développée de manière indépendante par rapport à l’évolution de l’analyse de la décision. Rapprochements du fait de : - prise en compte de l’incertitude dans modèles éco - développement de la théorie des jeux (Von Neumann et Morgenstern) Le calcul éco, domaine préservé par les ingénieurs économistes Jules Dupuit : première formulation complète d’un calcul éco s’appuyant sur une mesure de l’utilité. Calcul éco commence avec l’énoncé d’un pb de décision concrète. Son but final vise donc l’utilité publique et renvoie à la collectivité. Méthode proposée repose sur mesure de l’utilité au moyen du sacrifice financier que l’individu est prêt à consentir pour acquérir l’usage d’un produit matériel ou immatériel. L’utilité totale d’un produit se décompose en : - utilité perdue par ceux qui ne consomment plus - utilité perçue par l’autorité qui recueille le montant de la redevance - utilité restante aux consommateurs Incertitude Knight introduit la notion d’incertitude au cœur des processus éco. Il faut établir une distinction entre la mesure de la probabilité et le jugement de vérité porté sur sa fiabilité. Savage est le premier à proposer une synthèse unifiée offrant une formulation rigoureuse de la problématique des décisions en incertitude. Plusieurs critères : - Maximin : choix en fonction de l’action qui procurera le max de satisfaction. - Maximax : choix en fonction du max de satisfaction au moindre coût - Minima-regret : choix de façon à minimiser le regret Utilité espérée : mesure la satisfaction que le décideur peut légitimement associer à chaque conséquence possible compte-tenu des possibilités attachées aux faits incertains. Il faut sélectionner l’action qui totalise l’utilité espérée la plus élevée. Calcul intéressant car indépendant de l’attitude du décideur face au risque. Mais modèle contesté par M. Allais (contestation de la validité des axiomes du modèle) et H. Simon (décideur éco ne peut être ni maximisateur, ni optimisateur en raison de ses lacunes d’info et des contraintes qui pèsent sur lui). IV) LA REVOLUTION KEYNESIENNE Le chômage involontaire L’offre de travail dans l’analyse keynésienne Qd offre de travail dépasse la demande : chômage involontaire. L’inefficacité d’une baisse des salaires nominaux Salariés défendent le niveau de salaire nominal Si baisse des salaires nominaux, baisse du revenu national car pas de débouchés à la production.

Agents victimes de l’illusion monétaire (tolérance à l’égard d’une baisse du salaire réel via l’inflation) qui tend à disparaître qd l’éco s’installe durablement au voisinage du plein emploi. Une éco de la demande La critique de la loi de Say Loi de Say : Production en valeur =Revenu monétaire= Dépense monétaire Pour Keynes : Demande de biens prévue pour une période (demande prévue, anticipée) détermine la production de la période. La production effective Chaque producteur prévoit le montant de la demande pour ses produits. Par une série d’essais et d’erreurs, le montant de la production se rapprochera de son niveau d’équilibre. Le multiplicateur d’investissement Demande globale se divise en deux composantes : consommation et investissement. Variation de I peut entraîner une hausse plus élevée de Y, conformément à la théorie du multiplicateur. Modèle complet Marché des biens et services Relation d’équilibre entre offre et demande. • Y=C+I+G : relation d’équilibre • C=C(Y) : fonction de consommation croissante • I=I( r) : fonction d’investissement décroissante, I endogène Marché de la monnaie Egalité entre offre de monnaie exogène (M) et demande de monnaie (L1 et L2). • M= L1 +L2 : relation d’équilibre. • L1=L1( Y) : demande transactionnelle, fonction croissante. Besoin de monnaie pour faire circuler les richesses, varie dans le même sens que la production en valeur. • L2= L2 (r) : demande spéculative, fonction décroissante. Motif de spéculation, varie en sens inverse du tx d’intérêt, récompense de la renonciation à la liquidité. Marché des titres Comme il n’y a que trois marchés et que deux sont à l’équilibre, on est sûr que le troisième le sera aussi. Cela résulte de l’identité de Walras. Modèle keynésien Principales relations mises en évidence : • Propension à consommer est le nom donné par Keynes à la fonction de consommation. • L’efficacité marginale du capital est le tx de rendement anticipé des investissements. • La préférence pour la liquidité est la demande de monnaie (L1+L2). La politique économique Politique monétaire expansionniste  M  ( M-L1) = L2   r   I   Y  Politique budgétaire expansionniste  G   Y   C   Y  L1 (M-L1) = L2   r   I   Y  Donc si on veut vraiment favoriser la croissance, il faut combiner instruments monétaire et budgétaire. On cumule alors les effets expansionnistes et on peut empêcher la hausse du tx d’intérêt dû à la politique budgétaire, à condition d’augmenter suffisamment l’offre de monnaie. Politique économique en éco ouverte Le rôle des échanges extérieurs. Le système d’équation doit être modifié : • L’équation d’équilibre du marché des biens intègre le commerce extérieur. Les exportations constituent un nv élément de la demande.

• L’offre de monnaie devient en partie endogène, dépend du solde de la balance des paiements. • La variation des réserves de devises dépend à la fois du solde de la banque commerciale et de celui de la balance des capitaux. Actualité de Keynes Retour au plein emploi passe par des politiques de relance qui se déclinent sur le plan monétaire et budgétaire. Toutefois, nvx éléments : • On ne peut pas relancer l’éco tout en maintenant la parité de la monnaie en régime de libre échange et de liberté des mvts de capitaux. • Nécessité de coopération internationale. • Efficacité de la politique monétaire n’est pas tjrs garantie. Tout dépend de l’élasticité de l’I au tx d’intérêt. Petits textes complémentaires : - Des conceptions radicalement opposées avec le modèle classique. - L’épargne et l’investissement - La demande de monnaie pour motif de spéculation - Courbes IS et LM - Salaire et emploi - La demande effective V) LES CONTRADICTEURS DU KEYNESIANISME Friedman et le courant monétariste Raisonnement avec : • Revenu permanent : flux de revenu que procure en moyenne la détention d’un patrimoine. Donc politique budgétaire influe peu sur la consommation car relance assimilée à un revenu transitoire. • Réhabilitation de la théorie quantitative de la monnaie : à court terme, monnaie a des effets réels. • Existence d’un tx de chômage naturel : supposé stable et