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Le Barbier de Séville, sc. 2, acte 1

Fiche : Le Barbier de Séville, sc. 2, acte 1. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  29 Février 2020  •  Fiche  •  585 Mots (3 Pages)  •  719 Vues

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Plan du commentaire composé.

Introduction : Le Barbier de Séville est le premier volet de la trilogie théâtrale de Pierre Caron de Beaumarchais qui comporte en outre la comédie Le Mariage de Figaro publiée en 1784 et le drame La Mère coupable en 1792 et retrace les aventures d'un valet, Figaro, et de son maître, le comte Almaviva. Dans le Barbier de Séville, la scène 2 de l’acte 1 nous conte la rencontre inattendue en Espagne entre le comte Almaviva et le valet Figaro. Ce court extrait nous invite donc à nous poser la question : comment cette scène nous permet-elle déjà de mieux appréhender le ton futur de la pièce et de mieux nous familiariser avec les personnages tout en critiquant vivement la société ? Nous verrons dans un premier temps la mise en place d’une scène d’exposition dynamique avant d’entamer dans un second temps la découverte de la venue d’un ton comique. Et enfin dans une dernière partie nous nous intéresserons à l’implicite caché derrière l’extrait. 

Plan :

  1. Une scène d’exposition

  1. Traditionnelle

Dans cet extrait, on assiste en premier lieu à la présentation des personnages et à leur description. En effet, à l’aide des didascalies fonctionnelles on apprend tout d’abord le nom des personnages : Figaro, Le Comte. S’ensuit les descriptions qu’ils font l’un de l’autre avant de se reconnaître « Eh ! non, ce n’est pas un abbé ! Cet air altier (1) et noble… » ; « Cette tournure grotesque… ». Puis l’introduction des repères spatio-temporels nous permet de connaître le lieu de la rencontre « Mais que fais-tu à Séville ? » ; « Non, dans les haras d’Andalousie. ». De plus, l’identité et le rang social des personnages se dessinent déjà sans qu’il y ait besoin des didascalies. En effet, Figaro dit « Oui, je vous reconnais ; voilà les bontés familières dont vous m’avez toujours honoré! » après que le Comte l’ait traité de « maraud » plus haut. Le rapport de force maître et valet se trouve donc ici bien respecté. Cela est renforcé plus loin par le fait que Figaro l’appelle « monseigneur » et « Votre Excellence ». Le vouvoiement de Figaro à l’égard d’Almaviva et par opposition le tutoiement du Comte envers son ancien valet est également un élément révélateur du rapport de force.

  1. Dynamique

L’intrigue de la pièce s’amorce déjà. Le Comte ne veut pas être reconnu « Appelle-moi Lindor. Ne vois-tu pas, à mon déguisement, que je veux être inconnu ? Figaro. Je me retire.», il se cache. L’intrigue est en réalité de nature amoureuse mais aucun élément de la scène ne pourrait nous le laisser deviner. Cependant on comprend que l’objet de son désir est de nature obsessionnel car il va même jusqu’à faire semblant de s’intéresser à la vie de Figaro « (…)Ayons l’air de jaser (3). Eh bien, cet emploi ? ».  De plus l’exposition in media res avec la mise en scène d’une rencontre hasardeuse « Oui, je vous reconnais » accélère le rythme de la pièce. L’aparté du début est aussi révélateur « Le Comte, à part. Cet homme ne m’est pas inconnu. » et annonce peut être déjà un ton comique. De plus l’enchainement des courtes répliques ou stychomythies procurent un rythme rapide et peu banal :

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