Stage 3 Ème Année

re la langue de l’entreprise, d’apprendre aussi à transformer nos connaissances en compétences et surtout il nous permet de construire un ensemble d'outils directement transposables à notre future conduite de projet de recherche de premier emploi.

En 3ème année, il nous est demandé d’effectuer un stage de 6 semaines. C’est une occasion pour nous de comprendre l’organisation, bien saisir les modes de gestion liés à chaque département et donc comprendre les liens fonctionnels existant entre les composantes de l’entreprise.

Au-delà d’enrichir mes connaissances et mes compétences, ce stage m’a permis de comprendre l’importance de l’organisation du travail et l’intérêt de l’engagement professionnel.

Aussi, ce stage fut l’occasion d’avoir une expérience professionnelle me permettant d’avoir un aperçu de la vie en entreprise, de son fonctionnement interne, ainsi que des réalités auxquelles elle doit faire face.

La différence entre le stage de 3ème année et celui des autres années est que celui là va nous aider à choisir notre filière-option et à mieux orienter notre choix.

L’élaboration de ce rapport a pour principale source les différentes explications qui m’ont été présentées.

2) Choix de l’entreprise

Du 17/01/2011 au 25/02/2011 j’ai effectué un stage au sein d’une entreprise intitulée « PETIT » qui se trouve en France, c’est une entreprise spécialisée dans l’exploitation forestière.

J’ai choisi cette entreprise parce que :

*Premièrement, la reprise de l’activité forestière a été marquée récemment par une forte demande en bois, en énergie et une augmentation significative des besoins en matériaux.

*Deuxièmement, « PETIT » est une grande firme, elle occupe, en France, une place très importante dans le marché du bois. Elle est l’une des principales scieries françaises au niveau de sa production.

*Et troisièmement et ce qui m’a le plus attiré, c’est que c’est un métier à risque que je voulais découvrir, c’est un métier spéculatif, qui m’attire énormément, comme celui de la bourse, un métier qui demande une bonne maitrise du marché, un savoir faire et beaucoup d’expériences.

1) Présentation du secteur d’activité de l’entreprise d’accueil

Après l’année 2009, la reprise de l’activité forestière est observée depuis le 1er semestre, marquée par une forte demande en bois et une augmentation significative des besoins en bois matériaux.

Le marché local du bois, intimement lié au contexte économique global, est actuellement soutenu par les marchés à l’export (Inde, Chine…)

L'exploitation forestière consiste à abattre et à sortir le bois de forêt. Ce sont les entreprises de travaux forestiers qui assurent ce travail, l'achat et la commercialisation des bois étant du domaine de l'exploitant forestier.

Avant d'arriver à la phase d'exploitation plusieurs opérations d'entretien auront dû être réalisées sur la parcelle auparavant (taille de formation, élagage, éclaircies, ...).

Les opérations d'abattage peuvent être effectuées selon trois méthodes:

En grande longueur Les arbres sont abattus puis ébranchés et éhoupés sur place. La grume est alors transportée dans la zone de dépôt où elle est tronçonnée et chargé sur un camion. Cette méthode laisse les rémanents sur la zone de coupe.

En arbre entier Les arbres sont abattus et transportés directement en zone de dépôt où seulement ils seront ébranchés et tronçonnés. Cette méthode laisse une grande quantité de rémanents sur la zone de dépôt.

En bois court Les arbres sont abattus, ébranchés, tronçonnés et triés sur la zone de coupe, laissant les branches et le houppier dans la forêt.

L'exploitation forestière affecte négativement l'environnement de plusieurs points de vue:

- en supprimant des arbres qui sont le support de communautés épiphytes c'est-à-dire les plantes qui poussent en se servant d'autres plantes comme support, fongiques ( les champignons) et animales associées, ce qui altère directement et indirectement la composition spécifique, la structure de la forêt, le terrain, et peut causer un épuisement du sol quand il est fragile ou en forte pente.

- par les perturbations directement causées par les opérations d'abattage (bruit), dérangement, animaux écrasés ou perdant brutalement leur habitat.

- par des impacts indirects (tassement du sol, artificialisation ou dégradation du réseau hydrographique, dérangement, construction de routes, pistes et aires de travail et de débardage)

- par l'artificialisation des forêts, surtout dans le cas des systèmes sylvicoles basés sur les monocultures, les coupes rases et les plantations artificielles.

- Et bien d’autres

L'exploitation forestière peut parfois avoir des effets positifs sur l'environnement ou la sylviculture qui est l’art de cultiver les forêts, comme par exemple :

- de petites coupes peuvent provisoirement restaurer des « milieux ouverts » utiles à certaine espèces inféodées à ces milieux,

- la suppression d'arbres endommagés ou malade, en ouvrant la canopée pour accélérer la croissance d'arbres plus petits par leur mise en lumière.

- Les branches et autres parties non commercialisables de l'arbre (s'ils sont laissés sur place) fournissent un abri pour une partie de la faune.

- De même les broussailles et l'enherbement (quand ils sont conservés assez longtemps) sont une importante source de nourriture pour les herbivores et omnivores dont le chevreuil, cerf et sangliers qui constituent une part importante des revenus forestiers (locations, baux de chasse). Ces animaux peuvent toutefois devenir un frein à la régénération forestière s'ils sont trop favorisés dans un contexte où les grands prédateurs ont disparu.

- Pour le sylviculteur, une coupe sélective peut « améliorer » la forêt et apporter un bois de meilleur qualité sur le marché du bois. permettant de minimiser la dégradation du sol. Le débardage par câble limite aussi les effets physiques du débardage.

Les inquiétudes sur le devenir de la planète, les changements climatiques, et la déforestation ont engendré une réflexion sur la gestion des ressources naturelles et abouti à une convergence des nations sur la notion de gestion durable et sur la nécessité de mettre en œuvre des politiques appropriées fondées sur cette notion.

Le principe de gestion durable intègre l'équilibre entre les fonctions écologiques, économiques et sociales des forêts, d’où la création des systèmes de certification forestière qui permettent de garantir au consommateur que le bois qu'il achète est issu de forêts gérées durablement.

Aujourd'hui, l'exigence d'un bois certifié est non seulement une norme de la filière, mais désormais une condition d'accès aux marchés publics et privés.

Le système de certification forestière PEFC (the Programme for the Endorsement of Forest Certification =Le Programme de reconnaissance des certifications forestières) rend service à tous les acteurs de la filière bois.

2) Présentation et organisation de l’entreprise d’accueil

« PETIT » entreprise d’exploitation forestière a été crée par Pierre Petit en 1927. La scierie est implantée sur le site actuel à Crèvecœur le grand à 80 km du nord de Pais depuis 1947.

En 1962, l’entreprise a été prise par les frères Bès. Au début, elle était une SARL mais après les frères Bès l’ont transformé en une SA avec directoire et conseil de surveillance.

Après quelques longues années, en 2008, l’entreprise a remarqué qu’une SA avec directoire et conseil de surveillance est un travail lourd, un rapport est exigé trimestriellement et aussi pour des problèmes fiscaux, la société s’est transformée en une société par action simplifiée.

C’est une entreprise de 9 hectares, son capital est de 500000 € et son chiffre d’affaire de 4 millions d’euros, elle compte maintenant 55 salariés.

PETIT a comme activité l’exploitation forestière, la scierie, le débit sur liste, le séchage, l’étuvage et les palettes de manutention.

PETIT a des relations avec plusieurs entreprises multinationales (vu son emplacement au niveau du marché) et avec des partenaires économiques et sociaux qui constituent son environnement. On peut en distinguer plusieurs : économique, institutionnel juridique, commercial et bien d’autres