Stress Chez Le Rat
Mémoires Gratuits : Stress Chez Le Rat. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresut dans la pièce où se trouvait la piscine, tel que des affiches, un rideau… La lumière fut tamisée pour stresser le moins possible les rates dû fait que ce sont des animaux nocturnes. L’objectif de l’expérience étant que les rates trouvent la plateforme submergée situé dans un premier temps dans le cadran numéro 4. Ces rats ont été évalué avant afin d’éliminer les rats ayant des problèmes de locomotion et/ou de vision. Chacun des rats a été testé six fois jusqu’à ce qu’il retrouve la plateforme dans la limite de 90secondes par essais, chaque essais étant séparé de 2minutes. Si le rat ne trouve pas la plateforme dans le temps impartie de 90 secondes il est retiré de la piscine, s’il l’a trouve avant on mesure le temps de latence pour arriver à la plateforme ainsi que le trajet effectué pour chaque essai. Dans un second temps, nous avons déplacé la plateforme dans le cadran numéro 2 et testé les rats après deux heures environ de latence. Ils ont cette fois ci été testé 3 fois chacun. Et il a fallu mesurer la latence à arriver dans l’ancien cadran où se trouver la plateforme c'est-à-dire le numéro 4 ainsi que la latence à arriver sur la plateforme et le trajet effectué.
Le second test fut de comparé le comportement entre des rats contrôle (C) et des rats stressés prénatalement (SP). Pour cela nous avons effectué le test de la boîte noire et blanche, le noir étant assimilé pour les rats à un environnement « protecteur » tandis que le blanc est assimilé à un environnement stressant. Ils furent placés initialement du côté blanc, ensuite nous avons mesurés la latence pour passer du côté noir au côté blanc donc le temps de latence pour la première visite dans le compartiment blanc. Nous avons aussi mesuré le nombre de visites dans le compartiment blanc ainsi que le temps total passé dans ce compartiment, tout ceci dans la limite de 5 minutes ce qui correspond à 300 secondes.
Résultats :
* Piscine de Morris :
Première partie :
On peut constater que la latence pour arriver sur la plateforme diminue de façon significative au fur et à mesure des essais (Figure 1a) puisque l’on passe d’approximativement 88 secondes lors du premier essai, à 23 secondes lors du sixième essai. Ceci est très flagrant lorsque l’on compare la trajectoire entre l’essai numéro un et le numéro six (figure 1b) puisque les rats de quasi immédiatement vers la plateforme lors du dernier essai.
PS : Il est à noté que les résultats sont plus ou moins fossé puisque le groupe aillant fait les rats 6 à 10, lors de cette phase de l’expérimentation, était très bruillant et ne rester pas à la même place. Ce qui eu pour conséquence de détourner l’attention des rats en cours d’essai et de les perturber. De ce fait, ils mirent plus de temps à trouver la plateforme.
Deuxième partie :
On observe que suite au changement de place de la plateforme les rats se dirigent tout d’abord à l’ancien emplacement de celle-ci ce qui montre bien qu’il l’on mémorisé et donc on valide la mémoire spatiale. Puis vont rapidement se diriger vers le nouvel emplacement qui se situe cette fois ci dans le deuxième cadran (figure 2a). Il y a donc une amélioration des performances « intellectuelles » des rats au fur et à mesure des essais.
* Boîte noire et blanche :
D’après nos résultats obtenus, on constate que les rats SP passent plus de temps dans le compartiment blanc par rapport aux rats C (Figure 3a). Ceci est corrélé avec le fait que les SP visitent plus souvent le compartiment blanc (Figure 3c) et que leur temps de latence (Figure 3b) pour aller dans le compartiment blanc est inférieur aux contrôles.
PS : Ces résultats semblent être en contradiction avec ce qu’on aurait pu attendre car la boîte blanche étant assimilée à un environnement stressant on aurait dû avoir plutôt les rats C qui y passent plus de temps.
Conclusion :
Le test d’apprentissage nous montre bien que la mémoire spatiale des rats est corrélée à la mémoire de travail et de référence car au fur et à mesure des différents essais leur performance est accrue ce qui montre qu’ils apprennent une trajectoire ceci grâce aux différents repères visuels. Quand on modifie l’emplacement, on montre que même après 2 heures de latence ils retiennent la trajectoire initiale. Ceci prouve la mémoire à court et à long terme. Mais ce test nous montre également une certaine flexibilité de l’apprentissage car les rats s’aperçoivent rapidement du changement et de ce fait se dirigent de plus en plus vite vers le nouvel emplacement de la plateforme au cours des différents essais de la phase de reverse.
Cependant on aurait pu aller plus loin, c'est-à-dire en comparant deux populations de rats l’une contrôle et l’autre ayant subit une lésion au niveau de l’hippocampe qui comme on le sais est impliqué dans l’apprentissage.
Pour ce qui est du test d’anxiété, on s’aperçoit que les rat SP passent plus de temps au sain du compartiment blanc donc stressant comparé aux rats C qui s’y intéresse peu. Donc les rats SP, semblent être plus sujet à la découverte d’un environnement peu rassurant. Mais on aurait dû s’attendre à l’inverse, donc ceci suscite des interrogations de notre part.
Figure 1 : Première phase du test de la piscine de Morris au cours de laquelel la plateforme se situe au niveau du cadran 4, chez rats mâles (n=9) mis à l’épreuve pour 6 essais successifs.
Figure 1a- Courbe d’apprentissage en fonction des essais. Si le rat parvient sur la plateforme avant les 90 secondes imparties cela est considéré comme un succès. Au-delà de 90 secondes le rat est retiré de la piscine et est donc considéré comme un échec.
Figure 1b- Trajectoires effectuées par les 9 rats mâles au cours de la première phase du test. Ces courbes ont été tracées pour le premier et sixième essai pour chacun des 9 rats.
Figure 2 : Seconde phase du test de la piscine de Morris au cours de laquelle la plateforme se situe au niveau du cadran 2, chez rats mâles (n=6) issu de la première phase de l’expérience pour 3 essais successifs.
Figure 2a- Courbe d’apprentissage
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