Systemes Et Structures Economiques

sion dans l’origine des facteurs de production entre les apporteurs de K.

et les apporteurs de T.

□ Une certaine prééminence des apporteurs de K. sur les apporteurs de T.

□ Régulation par le marché : organisation éco. qui est contractuel.

-Socialiste : □ La propriété collective des moyens de production.

□ Régulation par une planification dirigiste / autoritaire / tout est programmé.

Régulation du capitalisme :

-Libéralisme : → Libre jeu des mécaniques du marché conduit à des résultats satisfaisants. Le

marché est en mesure de s’auto réguler.

→ Pas de nécessité d’une intervention de l’état.

-Interventionnisme : → Libre jeu des mécanismes du marché ne conduit pas à de bons

résultats (chômage, inflation …).

→ Nécessité d’une intervention permanente de l’Etat dans l’économie.

Orientation des analyses :

L’économie c’est un ensemble d’agents / d’unités institutionnelles qui entretiennent un certain nombre de relation entre eux ou qui réalise un ensemble d’opération.

Comment les appréhender ?

→ La microéconomie étudie les phénomènes économiques au regard du comportement de l’agent individuel. Cette démarche se fonde sur la philosophie de l’individualisme méthodologique, philosophie suivant laquelle l’individu constitue une catégorie ontologique/prioritaire.

Ici l’individu est considéré comme rationnel, il poursuit son intérêt propre et il cherche en toute circonstance a optimiser sa situation/à atteindre les meilleurs résultats.

Le corpus central de la théorie microéconomique comprend 3 grandes composantes :

• Théorie du consommateur : étudie les conditions dans lesquelles un consommateur rationnel représentatif de l’ensemble des consommateurs, maximise sa satisfaction/ son utilité/son bien-être compte tenu des ressources dont-il dispose.

• Théorie du producteur : étudie les conditions dans lesquelles un producteur rationnel représentatif de l’ensemble des producteurs, maximise son profit.

• Théorie de l’équilibre général : établie sous des conditions particulières (concurrence parfaite) que si chaque consommateur maximise son utilité et si chaque producteur maximise son profit, on aboutit a un situation d’équilibre pour l’ensemble de l’économie.

La démarche de la microéconomie va permettre d’étudier le comportement de l’ensemble des agents.

→ La macroéconomie étudie les questions économiques au niveau global de la société et d’une façon générale, au niveau de l’économie nationale.

• Agrégation des variables ou des comportements individuels dans des variables globales. C = Consommation nationale ; C = ∑ Ci ; S = épargne nationale ;

Y = revenu national.

• Etabli des relations entre les variables globales pour concevoir le modèle de l’économie. Y = C + S.

Alors que la microéconomie est traditionnellement d’obédience/philosophie/sensibilité libérale, la macroéconomie est traditionnellement interventionniste.

Chapitre 1 : Présentation générale de la comptabilité nationale

Après de nombreuses évolutions, le conseil de l’U.E adopte en Juin 196, le système € de comptabilité (SEC 95) qui est une adaptation du SCN (Système de Comptes Nationaux 93) de l’ONU. L’€ ressent la nécessité de disposer d’évaluation indiscutable (ne prétend pas a controverse) pour un certain nombre d’indicateurs sensibles. Le déficit public, pour le respect des normes prévues par le Pacte de stabilité et de croissance (1997). Ce pacte est une définition des conditions restrictives pour la gestion budgétaire.

Le SEC (95) a statut de règlement €, il s’impose à tout les pays de l’U.E Les pays € ont commencé à publié les comptes conforme au SEC (95) en 1999.

L’économie nationale : Pour définir l’économie nationale, les comptables nationaux adopte une notion intermédiaire entre un critère juridique (la nationalité) et un critère géographique (la présence sur le territoire national : la résidence).

→ L’économie nationale est l’ensemble des unités résidentes, c-à-d des unités qui ont un centre d’intérêt sur le territoire économique. Une unité a un centre d’intérêt sur le territoire, si elle y effectue des opérations économiques pendant 1 an ou plus (un immigré fait donc parti de l’économie nationale).

Section 1 ─ La classification fonctionnelle des agents économiques en unités institutionnelles et secteurs institutionnels

Une U.I est un centre élémentaire de décision économique disposant en principe d’une autonomie dans l’exercice de sa fonction principale (c’est l’agent économique de base).

Un S.I est un regroupement d’U.I ayant un comportement analogue. Les éléments pris en compte pour apprécier le comportement sont : La fonction principale, la nature et l’origine des ressources principales.

La comptabilité nationale distingue 5 secteurs institutionnels :

*Les sociétés non financières (SNF)

*Les ménages (MEN)

*Les sociétés financières (SF)

*Les administrations publiques (APU)

*Les institutions sans but lucratif au service des ménages (ISBLSM)

A côté de ces 5 S.I, la comptabilité nationale considère le reste du monde (RDM) qui n’est pas un S.I mais un ensemble de compte retraçant les relations de l’économie nationale avec les unités non-résidentes.

§ 1 : Les Sociétés non financières :

La caractéristique des entreprises est de combiner des facteurs pour produire des biens et des services marchands.

Les SNF rassemblent des facteurs de production : Travail, Capital et Matières 1ère etc… et les utilisent pour réaliser des biens et des services non financier marchand.

Le S.I des SNF regroupe des U.I dont la fonction principale est de produire des biens et services marchands c-à-d des biens et services dont le prix couvre au moins 50% des coût de production.

Le S.I des SNF comprend surtout des entités qui ont une personnalité juridique propre (aptitude pour une personne à être titulaire de droit et assujetti à des subjection), leurs statuts peuvent être très différents.

Les SNF comprennent aussi des quasi-sociétés, c-à-d des unités qui n’ont pas de personnalité propre mais qui dispose d’une comptabilité séparée (les succursales, bureau de ventes, chantier durant plus d’un an, des sociétés dont le siège est a l’étranger). Ces quasi-sociétés sont considérées comme des unités résidentes fictives. Si le prix de vente couvre moins de 50% des coûts de production, l’U.I est classés dans les S.I des ménages. Cela tien en particulier à la difficulté de distinguer le patrimoine de l’entreprise de celui du ménage dont fait parti l’entrepreneur.

Les comptables nationaux retiennent une première classification des SNF en 3 sous-secteurs selon la nature du contrôle exercé :

-Les SNF publiques contrôlées par une administration publique

-Les SNF sous contrôle étrange, contrôlé par une U.I non-résidente

-Les SNF privées nationales qui ne sont contrôlées ni par une APU, ni par une unité non-résidente.

Une autre classification s’opère au regard de l’activité principale, on distingue branches et les secteurs ou sous-secteurs d’activité.

Une branche est le regroupement d’unité de production homogène qui produit le même bien ou même service à partir des autres produits de la nomenclature.

La notion de branche concerne l’ensemble des unités de productives du pays, l’ensemble des S.I.

La notion de secteur d’activité ne concerne que les SNF.

Une société ne peut appartenir qu’à un seul secteur, celui de son activité principale. En revanche dans la mesure où une société réalise plusieurs produits, elle peut appartenir à plusieurs branches (automobiles, construction etc…).

§ 2 : Les sociétés financières :

La fonction principale est de produire des services d’intermédiation financière.

Les SF regroupent l’ensemble des sociétés et quasi-sociétés dont la fonction principale consiste à fournir des services d’intermédiation financière et/ou exercer des activités financières auxiliaires.

L’activité d’intermédiation