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Séance 3 Investissement direct à l’étranger- Structure et Flux

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Par   •  10 Mars 2021  •  TD  •  5 640 Mots (23 Pages)  •  452 Vues

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ETIENNE Camille                                                                        Groupe P1

GLEREAN Nicolas

TD 3 Economie International

Séance 3 Investissement direct à l’étranger- Structure et Flux

Résumé du document:

Le document s’intitule “les chaînes de valeurs mondiales à l’épreuve de la crise sanitaire”. Il a été écrit par Sébastien Jean, le directeur du CEPII,  Ariell Reshef, conseiller scientifique au CEPII et par Gianluca Santoni, économiste au CEPII. Ce texte explique la mondialisation des chaînes de valeur et l’importance qu’elles ont prises au fil des années. Il met en évidence l’interdépendance étroites entre des activités productives situées à différents endroits de la planète à travers les répercussions de la crise du covid 19 sur l’économie internationale. “L’ère des chaînes de valeur mondiales est elle à sa fin ou entre t’elle dans une nouvelle phase?”

Dans un premier temps, les auteurs reviennent sur le fonctionnement à grande échelle de l’organisation internationale de la production. La répartition des tâches entre les pays s’effectue en fonction de leurs avantages comparatifs et peut prendre plusieurs formes: la chaîne en forme de serpent (transformation successive du même produit), la chaîne en araignée (convergence de composants venant de pays différents vers le pays d’assemblage).  L’intensification des échanges et du développement à grande échelle d’une production internationale peut se mesurer de plusieurs manières, soit grâce aux IDE, ou bien au backward integration qui correspond à la proportion d’importations incorporées dans les exportations (30% en 2007) ou encore par l’upstreamness qui correspond à la distance au consommateur final (nombre d’étapes de production distinctes).

         Cet éclatement du processus de production au niveau international s’explique à la fois pour des raisons politiques, technologiques et même institutionnelles. La fin de la guerre froide marque le début d’une période de stabilité et permet d’élargir l’économie grâce à l’ouverture de l’ancien bloc soviétique sur le marché chinois. Les progrès technologiques tel que la télécommunication, internet, et les nouvelles capacités de traitement de l’information ont permis de réduire les coûts de coordination à distance. Les échanges se sont libéralisé grâce à la ratification de nombreux accord tel que l’accord de Marrakech en 1994 ou encore les accords bilatéraux de libre échange et d’investissement.  

L’intégrations de nouveaux intrants étrangers dans le processus de production à eux d’importantes répercussions macroéconomiques. On s’aperçoit que ce phénomène a provoqué une baisse de l’inflation dans l’ensemble des pays, que la sensibilité des flux de commerce au taux de change se trouve atténuée pour une économie largement insérée dans les chaînes de valeur mondiales mais également que cette tendance remet en cause la mesure des soldes commerciaux.Cette répartition des processus de production modifie les politiques de développement. Ainsi, un pays en développement pourra  dynamiser son activité économique s'il parvient à convaincre une multinationale de localiser une partie de sa production dans le pays ou à défaut de s’y fournir pour une catégorie de composants particuliers. Mais il y a un risque que le coût global de ces concessions ne dépasse les gains attendus de l’investissement. De nouveaux enjeux apparaissent dans les économies avancées principalement pour le partage des revenus. Des débats sur l’influence du commerce sur le marché du travail ressurgissent avec pour principaux thèmes l’importance croissante des exportations de marchandises des pays en développement et la polarisation croissante des marchés du travail des éco avancées.

        Et enfin, les auteurs terminent leur ouvrage en évoquant l'interdépendance des pays  provoqué par ce système de chaîne valeur. Ainsi, l’essor des chaînes de valeur mondiales montre que les transformations économiques ont ouvert une nouvelle ère de la mondialisation. Les interdépendances sont inséparables d’une évolution structurantes pour les relations macroéconomiques internationales, les politiques de développement et la répartition des revenus. Mais le covid 19 a fait entrer les chaînes de valeur dans une nouvelle phase. Le sentiment d’inquiétude grandit face à aux ruptures d’approvisionnement et au tarissement du débouché chinois qui se trouve être le marché d’exportation de première importance pour de nombreux secteurs industriels. Ces préoccupations viennent d’une double indépendance internationale à la fois du côté de l’offre via l’approvisionnement des intrants et de l’autre par le demande via l’utilisation à l’étranger d’intrants produits sur le sol national.

Question 1. Firme transnationale : Donnez une définition et les principales caractéristiques. Quels sont les déterminants des choix de localisation des firmes transnationales ?

La définition d’une FTN est encore vague et peut varier selon les sources. Cependant, nous retrouvons des paramètres communs à toutes les visions du concept, ce qui nous a permis de définir une FTN de la manière suivante:

Une firme transnationale est une entreprise qui contrôle des filiales établies dans plusieurs pays/régions, qui pratique des activités de production et pas seulement des ventes à l'étranger. Dans la plupart des pays, le concept de contrôle est défini comme l'investissement direct étranger (IDE), qui implique le contrôle direct d'au moins 10% des actions ordinaires ou des actions avec droit de vote. Par exemple, des entreprises comme Michelin, Nestlé ou encore Renault sont des firmes transnationales françaises.

La mondialisation de la production est une des composantes de la mondialisation. Les firmes multinationales décomposent ainsi leur processus de production, en tenant compte des avantages comparatifs de chaque pays, ce qui conduit à une division internationale du travail. Les choix de localisation des firmes multinationales s'expliquent principalement par la recherche d'une amélioration de leur compétitivité prix, de leur compétitivité hors prix, ainsi que par la volonté de conquérir de nouveaux marchés, dans un contexte où la concurrence internationale est de plus en plus vive.

Par conséquent, avant de s'implanter sur un autre territoire, l’entreprise prendra en compte les avantages comparatifs du pays d'accueil qui limitent partiellement sa spécialisation, y compris celui qui peut réduire ses coûts de production. L'entreprise prendra également en compte les infrastructures de transport et de communication, la fiscalité nationale, les normes sociales et environnementales, etc. C’est pourquoi l’industrie automobile française a transféré une partie de son activité vers les pays de l’Est où la main-d’oeuvre est à moindre coût.

D’autres déterminants sont à prendre en compte comme par exemple, l'existence d'une main-d'œuvre qualifiée et productive ou l'existence de politiques publiques propices à l'innovation. La recherche sur les crédits d'impôt est un exemple de l'attractivité de la France en tant que pays d'accueil pour les investissements directs étrangers.

Le choix de l'implantation des multinationales leur permet à terme de conquérir de nouveaux marchés. Être proche des consommateurs est également un moyen de réduire les coûts de transport, d'éviter les barrières protectionnistes commerciales ou d'éviter les risques de change.

 Question 2. Définissez IDE. Y-a-t-il des différences entre les IDEs et les investissements de portefeuille ? Expliquez.

L'investissement direct à l’étranger (IDE) se définit par les mouvements internationaux de capitaux réalisés en vue de créer, développer ou maintenir une filiale à l’étranger et/ou d’exercer le contrôle (ou une influence significative) Tandis que les investissements de portefeuille consiste à acquérir des obligations ou des actions d'une entreprise, sans volonté de la contrôler. Le but est de chercher la rentabilité maximum à plus ou moins long terme. Un investissement de portefeuille peut être réalisé par un particulier, une entreprise, un fonds de gestion, ou un fonds commun de placement. Cette participation peut être de n'importe quel pourcentage minoritaire.sur la gestion d'une entreprise étrangère. 

L’IDE produit souvent des avantages à long terme plus importants pour l’économie étrangère. En raison des importants investissements requis, les IDE sont généralement réalisés par des sociétés multinationales ou des sociétés de capital-risque. La nature des IDE, comme la création ou l'acquisition d'usines de fabrication, rend plus difficile la liquidation ou la sortie des investissements. Par conséquent, l'IDE est généralement effectué de la même manière que le démarrage d'une entreprise dans son propre pays, dans le but de rendre l'entreprise rentable et de continuer à fonctionner indéfiniment. L'IDE comprend la capacité de contrôler et de gérer directement l'entreprise investie.

Contrairement à l'IDE, l'investissement de portefeuille n'offre pas de contrôle sur l'entité commerciale dans laquelle l'investissement est effectué et le retour sur investissement se fait sur une période beaucoup plus courte. De plus, la liquidité des FPI les rend beaucoup plus faciles à vendre que les IFD car les titres sont facilement négociés. Les FPI sont plus accessibles à l'investisseur moyen que les IDE, car ils nécessitent beaucoup moins de capitaux d'investissement.

Question 3 : Expliquez la différence entre IDE horizontal et vertical

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