Wall Mart
Compte Rendu : Wall Mart. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresgrande distribution, nous allons analyser leur relation.
Wal-Mart est très proche de ses consommateurs, et cherche sans cesse l’amélioration, l’excellence. En effet, en 2006, Wal-Mart voulu élargir son cercle de clients en proclamant la fin du « une taille pour tous » et ainsi représenter chacun des six groupes démographiques de l’Amérique. Vient ensuite l’annonce d’un nouveau slogan « Saving people money sot hey can live better lives ». Ce dernier colle parfaitement avec les différents groupes sociaux qui fréquentent régulièrement les centres Wal-Mart :
* Les consommateurs à faibles revenus et attirés par les marques
* Les clients aisés mais désireux d’un rapport qualité-prix
* Les consommateurs qui ne peuvent acheter qu’au prix le plus bas
Suite à cet exemple, on peut donc dire que le groupe Wal-Mart cherche plus que tout la satisfaction de ses clients. Lee Scott, le PDG dit même « aider les consommateurs » !
De plus, suite au compte rendu de l’assemblée générale, nous pouvons dire que Wal-Mart cherche à améliorer le niveau de vie de chacun en proposant des produits de qualités normale, à des prix défiants toute concurrence. En parlant de concurrence, Wal-Mart est vu comme un « ogre » auprès de sa concurrence et des commerces locaux. En effet, à chaque fois qu’un établissement de la marque s’installe dans le voisinage, les commerçants se voient obligés de baisser automatiquement leurs prix, ce qui n’avantage pas grand monde… Les consommateurs ont peur que Wal-Mart les fasse bénéficier de bas prix pour faire fuir la concurrence pour ensuite les augmenter et bénéficier d’un monopole (Maxine Waters – Représentante Démocrate).
Grâce à ses divers exemple et témoignages, nous pouvons en conclure que l’image que veut donner Wal-Mart est une entreprise cherchant la satisfaction de ses clients, mais à quel prix…?
Dans ce second point, nous allons analyser la relation qu’exerce Wal-Mart avec ses partenaires, ses associés.
Suite au rapport de la conférence donné par le président du conseil d’administration, nous pouvons en déduire que Wal-Mart vise l’amélioration des compétences de ses associés, l’évolution de leur carrière afin qu’ils bénéficient « d’opportunités de carrière illimitées » (Rob Walton – Président du Conseil d’Administration). Pour cela, l’entreprise est prête à investir énormément financièrement mais aussi humainement, en étant présent pour ses associés à chaque épreuve de la vie.
Mais dans la vraie vie, qu’en est-il ?
Dans la vraie vie, et bien c’est tout à fait différent. Les salariés parlent de non respect des droits de l’Homme, d’abus etc. En effet, selon un rapport Américain « Discounting Rights : Wal-Mart’s Violation of US Workers’ Right to Freedom of Association », on comprend que les dirigeants du groupe sont prêts à tout pour interdire tout mouvement syndical. Certaines de ces tactiques sont légales, d’autres un peu démesurées. Selon des témoignages d’anciens travailleurs chez Wal-Mart, l’entreprise met tout en œuvre pour que dés l’embauche, le salarié soit antisyndical et si un dirigeant voit un salarié essayant de se syndiquer, ils bénéficient même d’un numéro d’urgence pour les syndicats au siège de l’entreprise ! Cette dernière est ensuite chargée de supprimer tout essaie de syndicalisation. Ce martellement crée un climat de peur et de chantage. A tel point que les salariés finissent réellement par oublier tout syndicat. De plus, les employés seraient mal rémunérés voir sous-payés. Selon Serge Halimi du Monde Diplomatie, « moins de 45% des employés peuvent en effet s’offrir l’assurance médicale que leur propose l’entreprise ; 46 % des enfants d’« associés » sont soit dépourvus de toute protection, soit couverts par le programme fédéral réservé aux indigents (Medicaid). » Forcément, si Wal-Mart fait fuir la concurrence, un homme se retrouvant à la rue va presque automatiquement candidater chez Wal-Mart, et se retrouver avec un salaire médiocre et aucun avantage social.
Pour finir, le distributeur est accusé de politique discriminatoire envers les femmes, évitant sans cesse de leurs donner des responsabilités. Selon un témoignage de l’après-discours du PDG et de son président du conseil d’Administration, « si on peut éviter de donner des responsabilités à une femme, c’est tant mieux ». Ce qui est assez moyen venant d’un géant pareil…
Comparez maintenant ce discours avec celui du PDG lors de la conférence, disant que « Le respect de l’individu a toujours fait partie des valeurs de Wal-Mart ».
Cependant, certains avis diffèrent du ressentis général. En effet, certains pensent réellement qu’avoir un Wal-Mart à proximité permet réellement de « donner » du travail aux gens issus de minorités. Mais dans quelles conditions…?
Un grand nombre de clandestins aurait été découverts chez Wal-Mart…
Pour continuer dans notre élan sur Wal-Mart et ses interactions sociales et économiques, nous allons traiter le cas des fournisseurs.
Le géant mondial est qualifié comme ayant la meilleure des chaines de valeurs au monde avec un réseau de 88000 associés, d’environ 120 centres de distribution, de 51 bureaux de transports, de 7200 camions, de 53000 remorques et de 8000 chauffeurs environ. Ce qui est impressionnant voir plus. Voyons voir quelles sont les relations exercées par ce dernier avec ses fournisseurs.
Selon Rob Walton, Wal-Mart est à la recherche d’une relation gagnant-gagnant avec ses fournisseurs, cherchant à « aider ses petits fournisseurs locaux à se développer au niveau régional ou national ». Mais qu’en est-il vraiment ?
Selon un témoignage provenant de la même source que le précédent (après-conférence), pour un producteur, un Wal-Mart représente une réelle chance de doubler son chiffre d’affaire. Cela permettrait d’agrandir son marché, ses consommateurs. Se serait aussi une excellente chance de relancer des industries en péril (« Buy American) comme on a pu le voir avec le secteur du textile aux Etats-Unis.
Selon d’autres témoignages, le distributeur aurait forcé certains de ses fournisseurs à délocaliser leurs productions afin de conserver leur contrat avec Wal-Mart. Aussi, le géant se réserve le droit de décider des prix, des salaires versés et des délais de livraisons. On parle ici de chantage.
On parle aussi de pression sur les fournisseurs afin de les forcer à serrer leurs prix en comprimant leurs salaires.
Nous pouvons ainsi voir que cette relation là non plus n’est pas très claire…
Voyons maintenant celle entre Wal-Mart et ses actionnaires.
Wal-Mart semble très loyal envers ses actionnaires, cherchant sans cesse à bien agir, à faire le bien. En effet, le groupe représente un investissement plus que lucratif pour la population. Entré en bourse en octobre 1970 avec 200 000 actions à la vente pour 16,5$, l’entreprise représente aujourd’hui plus de 240 milliards de dollars et revers depuis 1974 des dividendes plus qu’attractifs à ses actionnaires. De quoi se ruer sur l’occasion !
Les principaux actionnaires directs sont Jim Walton avec un total de 10 496 480 actions (environ), Michael Duke et Lee Scott. Les principaux actionnaires institutionnels sont Vanguard Group, State Street Corporation et BlackRock Institutional Trust Company. A noter que ce ne sont que les 3 premiers des listes officielles. Le groupe subi cependant quelques baisses du titre suite à certaines critique mais sait parfaitement comment rassurer ses actionnaires.
Dans la salle, un homme s’est présenté avec une question très intéressante, inquiet sur le devenir du groupe suite aux événements d’Inglewood. En effet, le groupe Wal-Mart s’est vu refuser la construction d’un centre géant dans une banlieue de Los Angeles, suite aux craintes des citoyens. Les acteurs de la ville en Californie ont refusé ce projet à 66% des votes, wal-Mart étant à l’origine de ce référendum. Il est normal que les actionnaires aient étés effrayés de cette nouvelle. Lee Scoot a très rapidement répondu que cela ne représentait en aucun cas une menace pour le groupe.
Leur relation est donc tout ce qu’il y a de plus normal pour un groupe comme Wal-Mart.
Parlons maintenant des communautés voisines.
Il faut se demander si Wal-Mart est réellement si bien accueilli dans le monde ou non ?
L’entreprise semble faire de réels efforts et progrès en matière de social. Comme vers des fonds pour lutter contre l’illettrisme, ou bien participer à des actions en faveur de l’employé ou des communautés et verser des fonds à des ONG.
Mais qu’en est-il vraiment ?
De plus en plus de communautés se mettent à refuser les implantations nombreuses de Wal-Mart, suite aux différentes histoires, procès et affaires douteuses. Monsieur Scott menace directement : « si une localité refuse Wal-Mart, sa voisine l’accueillera. La rebelle subira alors presque tous les inconvénients de la soumise (destruction des commerces de proximité, baisse des salaires) sans profiter d’aucun de ses avantages (emplois, recettes
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