L’immédiat après guerre
Dissertation : L’immédiat après guerre. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar LDdC ddd • 6 Avril 2016 • Dissertation • 815 Mots (4 Pages) • 987 Vues
Introduction
Commentaire :
La période de l'après guerre, de 1945 à 1950 est un période d'incertitudes pour les français en effet la période de l'occupation laisse place à de nombreuses questions quant à l'attitude des français pendant la période de l'occupation; ont ils tous collaboré ? Ont ils tous résisté ? Ou alors sont ils tous resté passifs ? Les historiens soulignent la complexité de cette période ainsi que la difficulté à caractériser la position des français. Mais les nombreuse célébrations de la victoire et de la libération montrent la difficulté pour les français de regarder en face la réalité de la collaboration.
L’immédiat après guerre laisse place à des châtiments expéditifs pour punir les collaborateurs : l’épuration sauvage qui deviendra par la suite l'épuration légale ou ce sont les tribunaux qui condamnent les collaborateurs et délateurs. L'Etat français met en place un projet de réconciliation avec les lois d'amnistie qui sont votées en 1946, 47, 51 puis 53. Elles concernent d'abord les délits secondaires puis elles sont étendues à tous les crimes, exceptés les plus graves. Ces lois sont surtout votées par le parti de gauche et vivement contestées par celui de droite. Mais durant cette période, la déportation raciales est peu évoqué , en effet les rescapés adoptent souvent le silence face à une société qui n'est pas prête à les entendre. Les français ne font également pas bien la différence entre la déportation racial et la déportation politique et la parole des résistants l'emporte souvent sur celle des déportés raciaux.
On voit donc que cette période est une période d'incertitudes, car les français n'ont pas encore pris conscience de l'ampleur de la collaboration bien que des doutes soient présents.
On assiste ensuite à une période de mutation des mémoires, des années 1950 à 1990, en effet la position des français pendant la période le l'occupation reste vague mais le mythe résistancialiste domine. Nom donné à cette croyance par les historiens selon laquelle les français auraient unanimement résisté depuis le début de la guerre. Cette croyance est confirmé avec le parti Gaulliste qui domine pendant cette période ainsi que les cendres de Jean-Moulin, fondateur du groupe de résistance mises au Panthéon en 1964.
Mais dès les années 1960, on assiste à un réveil des français sur la période de l'occupation, en effet De Gaulle est vivement critiqué et la partie communiste décline. De plus, des plaintes sont déposées contre d'anciens Vichystes (comme Maurice Papon) pour crimes contre l'humanité. Le procès d'Eichmann, dans les années 1960 déclenche l'action de groupes mémoriels. Plus tard, le procès d'un ancien officier SS Klaus Barbie a été très médiatisé et a libéré la parole des déportés.
On a également de nombreuses œuvres qui dénoncent des actes pendant la période de l'occupation comme le livre de Robert Paxton "La France de Vichy" qui montre l'ampleur de la collaboration ainsi que la passivité des français. Le film "Le chagrin et la pitié" ainsi que le film "La shoah" de Claude Lanzmann qui part des témoignages successifs rends compte de l'horreur de
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