Étude de cartes IDH
Compte rendu : Étude de cartes IDH. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar D_S8 • 5 Janvier 2020 • Compte rendu • 1 360 Mots (6 Pages) • 519 Vues
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À travers l’Histoire, les cartographes ont su mettre en place des moyens de localisation divers dans le but de les employer, par la suite, dans d’autres domaines. Aujourd’hui, la Géographie possède des utilisations dans le renseignement de données car elle permet de faire une description précise d’un territoire, et ce à diverses échelles. Parmi les indicateurs possibles de ces données, il y a l’IDH, Indice de Développement Humain qui se base sur le PIB (Produit Intérieur Brut, indicateur économique qui mesure les revenus générés via la production de biens et services dans un pays et sur une année) par habitant, mais aussi sur l’espérance de vie à la naissance et enfin sur le niveau d’éducation des individus d’au moins 17 ans. Il se mesure entre 0 et 1. À l’aide de deux cartes datant de 2011, nous allons déterminer si une limite Nord-Sud s’établit entre les pays du monde, les pays du Nord étant ceux avec un IDH élevé, et ceux du Sud étant ceux avec un IDH faible. Nous allons dans un premier temps analyser les cartes et les comparer, puis voir les limites (techniques) de ces cartes afin de répondre à question de la limite Nord-Sud.
Tout d’abord, la première carte est une carte « classique » (Bertin), à l’échelle mondiale, européo-centrée, et représente l’IDH par un gradient de couleur (allant du jaune champagne pour un IDH inférieur à 0,520 ; à un jaune topaze pour un IDH entre 0,520 et 0,698 ; à un orangé pour un IDH entre 0,698 et 0,789 ; à un rouge grenadin pour un IDH supérieur ou égal à 0,79). La justification du centrage Européen passe peut-être par l’héritage d’anciennes cartes, ou bien qu’un centrage Américain ou Asiatique aurait séparé les continents. Un centrage polaire n’aurait pas eu de réelles utilités car les échanges intercontinentaux n’auraient pas eu leur place ici. De plus, on retrouve une échelle (valable à l’Équateur), permettant de déterminer la taille des pays, avec une certaine précision.
Ensuite, la seconde carte est une carte par anamorphose, elle aussi à l’échelle mondiale, européo-centrée, elle représente l’IDH par une palette de couleur, plus complète que sur la première carte, ainsi que la population en millions d’individus, via les quadrilatères : plus la figure est grande, plus le pays comporte d’habitants (1, 10, 50, 100 millions, ou plus). Étant donné que cette carte représente le monde, la précision n’est pas simple à mettre en place tout comme dans la première carte. La palette de couleur est comme nous l’avons précisé plus complète : six couleurs sont disponibles : le blanc, pour un IDH inférieur à 0,479 ; le jaune platine pour un IDH entre 0,479 et 0,620 ; le jaune topaze pour un IDH entre 0,620 et 0,700 ; le jaune ambre pour un IDH entre 0,700 et 0,758 ; le rouge capucin pour un IDH compris entre 0,785 et 0,85 ; et le rouge framboise pour un IDH supérieur à 0,85. Cette palette est plus précise que celle de la première carte, et cela donne un avantage à la seconde carte.
Par ailleurs, la moyenne mondiale est aussi disponible, et est de 0,682, afin de mieux se rendre compte d’un état global de l’IDH en 2011. L’anamorphose est ici utile puisqu’elle permet de mieux visualiser le nombre de personne vivant dans un pays comparé à un autre pays.[pic 6][pic 7][pic 8]
Nous sommes donc face à deux cartes, toutes deux ont des avantages, mais aussi des inconvénients, que nous allons souligner.
Tout d’abord, la palette de la première carte est « seulement » composée de quatre couleurs, ce qui est assez faible puisque, par exemple, tous les pays en rouge (fort IDH) n’ont pas exactement le même IDH (certains sont plus proches de 1 que d’autres), et cette limite fonctionne pour tous les pays présents sur cette carte : les fourchettes de valeur ont des écarts importants et ne donnent pas suffisamment d’informations réellement précises au lecteur de cette carte. Le nombre d’information sur cette carte est donc assez maigre puisque l’on retrouve « que » l’IDH, et les noms des océans. Aucun nom de pays n’est annoté, ni même le nom de continents. Évidemment, il est compliqué d’annoter tous les pays, et donc n’en indiquer que certains laisserai penser que ce sont les plus importants, et par conséquent que les autres ne sont pas importants du tout, l’auteur a sûrement voulu éviter ce problème.
La seconde carte offre, elle, le nom de presque tous les pays existant sur Terre, cependant, ces informations rendent la carte moins lisible, en plus de l’anamorphose qui est plus difficile à lire (au premier abord) qu’une carte « traditionnelle » comme la première, où les surfaces des États sont proportionnelles (entre elles). Mais d’une certaine manière, sans le nom de certains pays, il aurait été difficile de les identifier.
Cependant, Islande, par exemple, semble comme « oubliée », peut-être car sa démographie n’était que d’environ 320 000 habitants en 2011, elle serait alors apparue comme un point vraiment petit sur la carte : on voit ici un défaut que nous avons pourtant souligné comme un avantage dans la première partie : l’anamorphose rend compte du nombre de personnes vivantes dans un pays, mais parfois elle supprime ces pays car ils possèdent une démographie trop faible.
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