Fiche De Lecture La Carte Et Le Territoire M. Houellebecq

articules élémentaires’, son second roman

Coadaptation avec P, Harel "Extension du domaine de la lutte" au cinéma Publication nouveau recueil de poèmes ‘Renaissance’

Sortie d’un disque, ‘Présence humaine’ : poèmes mis en musique

Publication du troisième roman, "Plateforme".

Publication du quatrième roman ‘La possibilité d'une île’

‘Publication de son cinquième roman ‘La carte et le territoire’

‘Lanzarote’, un recueil-coffret de textes et de photographies

je reçois le Prix Interallié : prix littéraire français

je reçois le Prix Goncourt : prix littéraire français je reçois le Grand Prix national des Lettres Jeunes Talents

Résumé de la Carte et le Territoire

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A travers mon roman, je décris la vie d’un homme qui se nomme Jed Martin, un artiste. Photographe, peintre, il devient célèbre et reconnu pour son talent. Homme solitaire et sinistre se fait aider d’un écrivain célèbre pour le catalogue d’une seconde exposition. Cet écrivain, alcoolique et dépressif, réalise ce texte et porte Jed, une fois de plus, à la gloire. L’écrivain Michel Houellebecq se fait sauvagement assassiner dans sa maison de province. Le commissaire Jasselin se fait aider par Jed car l’enquête n’aboutie pas. L’enquête va être longue et finira par aboutir grâce à une arrestation banale. Jed finira sa vie, seul, dans sa maison familiale.

Les articles de critiques

Le roman de Michel Houellebecq « La carte et le territoire » édité chez Flammarion a été élu Prix Goncourt 2010 le 08 novembre 2010

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« Si le nouveau roman de Michel Houellebecq s'avère être un succès de librairie, ledit succès n'aura assurément pas ce parfum de scandale qui a accompagné les précédents livres de l'auteur »

« Avec La Carte et le Territoire, l'écrivain Michel Houellebecq fait en quelque sorte l'expérience, évidemment pas de l'anonymat ni de l'absence d'a priori, favorable ou défavorable, mais d'une certaine forme de modestie. » « Donnant, avec ce livre, son roman peut-être le plus accompli, certainement le plus ironique, sans doute le plus profond. »

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« La Carte et le territoire, son cinquième roman, est épatant. Il est aisé de l’aimer beaucoup. On ne s’en prive pas. Aucun problème. » « Le titre du livre trouve sa justification, quand Jed Martin démontre l’inanité d’une photo satellite par rapport à une carte Michelin : «La carte est plus intéressante que le territoire.» En ce qui concerne le territoire français, Houellebecq envisage le devenir économico-touristique de notre beau pays, c’est un des aspects comiques du roman («la campagne est devenue tendance»), qui en contient d’autres, sur les journalistes. »

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par Emmanuel Hecht, publié le 03/09

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« Où est-il donc passé, notre Michel Houellebecq national ? Seule certitude, Houellebecq fait sa mue, il perd "Le Sens du combat", il n'est plus volontaire pour "L'Extension du domaine de la lutte". » « Bref, Houellebecq est toujours là. Moins dans la provocation, plus dans le rôle où il excelle : celui de sociologue en chef de la société contemporaine. » « Pourtant, ce spécialiste des grosses cylindrées et du sous-virage n'évite pas les dérapages. A force de vouloir "simplement rendre compte du monde", il n'échappe pas à la fiche technique qui n'en finit plus. » « Heureusement, l'ironie et l'humour, deux vertus rarement conciliées, sont, chez lui, toujours et elles font pardonner beaucoup. »

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Christophe Ono-Dit-Biot

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« Pour respecter le livre - irréductible à cette pluie d'événements - mais surtout le plaisir du lecteur. Pourvu qu'il y prenne le même que nous - et, mieux encore, d'autres, tant la lecture de ce texte puissant et doux. » « Cet écrivain, c'est évident, voit mieux que nous. Les détails des chairs humaines qui s'affaissent, les étiquettes dans les supermarchés, et surtout la dimension insolite du monde, dont il pointe les ridicules langagiers avec une précision de sniper, les soulignant pour mieux les humilier. » « Houellebecq fait rire, et il le fait avec une distance aristocratique, presque cruelle : c'est ce qu'il y a de plus difficile à faire en littérature. Et dire que certains lui reprochent de ne pas avoir de style !»

« Michel Houellebecq n'est là pour personne. Il sculpte, dans sa suprême solitude, osant ce que personne ne fait et faisant ce que personne n'ose : donner au monde un livre et s'enterrer à l'intérieur. »

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Ma critique

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Un début en haleine : Description d’un tableau de Jed Martin, « Jeff Koons et Martin Hirst se partageant le marché de l'art », La chute de cette description comme étant l’activité de Jeff, permet au lecteur de vraiment entrer dans le sujet de l’histoire dès le début.

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« Dans la cuisine, quelques pas derrière lui, le chauffe-eau émit une succession de claquements secs. Il se figea, tétanisé. On était déjà le 15 décembre. ». Une intrigue arrive donc dès la troisième page, le lecteur est ainsi plongé dans la vie du peintre et donc dans l’histoire en générale.

Le choix des personnages « La Carte et le Territoire » s’articule autour de trois personnages principaux masculins : un artiste, son père, et Michel Houellebecq lui-même. Des personnages tous trois dépressifs qui ne cessent, tout au long de l’histoire, d’attiser la mélancolie chez le lecteur, lls pourraient chacun vivre heureux, de leur passion et de leur talent or, la solitude et la nostalgie prend le dessus. on se prend à s'attacher à un héros qui, paradoxalement, n'est lui-même attaché à rien...ou peut-être qu’à l'activité qui l'entoure.

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Les incontournables L'amour et la sensualité sont pourtant présents mais comme des éléments provisoires. La relation qu’entretient Jed avec Olga permet de découvrir un personnage central heureux, ambitieux, à la recherche de territoires français, qu’il décrit à merveille. Nous comprenons que chaque ‘coups durs’ que subit Jed dans sa vie privée, est comme un tremplin pour sa carrière d’artiste.

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L’identification au personnage Le personnage principal, Jed Martin, qui pourrait être une sorte de double de Houellebecq n'est pas empathique, pas solidaire. Il ne se reconnaît guère dans la communauté des hommes. Quelques difficultés d’identification aux personnages se font ressentir…Sentiment s’estompait lorsque l’auteur cite des marques ou des noms de célébrités qui permettaient de se rattacher à la réalité de l’œuvre. L’auteur recentre toujours le lecteur grâce à des marques de consommation (« avec son pantalon de velours et son blouson C&A ») des précisions de lieux («au boulevard Vincent-Auriol») ou encore des noms de célébrités (« il reconnut Julien Lepers ») incorporés dans la vie quotidienne de tous.

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L’omniprésence de la marque Houellebecq ne cesse, tout au long de son roman, de citer des marques de biens de consommation. Réelle opposition de son comportement qui en tant que personne s’est