Le 20 ieme siecle

Réponse (75 mots) : Nous retrouvons deux tendances au congrès de La Haye en 1948 : l’unionisme britannique et le fédéralisme français. L’unionisme britannique consiste en un système confédéraliste, dont la coopération intergouvernementale est la base. La souveraineté des États membres est conservée bien entendu. Ils souhaitent l’Union européenne sur le plan philosophique, c’est-à-dire que les États membres pourraient se consulter sur les questions importantes, bien que toutes décisions pourraient revenir en dernier recours à l’exécutif national. Le fédéralisme français avance, pour leurs parts, avance l’idée de supranationalité. Ils désirent la construction d’une Europe politiquement unie où les décisions seraient prises de façon collégiale par le peuple européen. En somme, une constitution européenne.

Finalement, ils arrivent au compromis gradualiste. Autrement dit, les premiers pas confédéralistes de l’Europe devront à terme mener à une Europe fédéraliste.

Réponse (10 mots) : L’EURATOM (développement nucléaire) et la Communauté économique européenne (le marché commun ou CEE).

Réponse (100 mots) : On le considère comme le moment décisif du « déblocage de la question européenne ». En effet avant ce sommet, les Britanniques faisaient obstruction à l’augmentation des ressources propre à la Communauté économique européenne et la mise en route de nouvelles politique. Toutefois, l’élection du président français François Mitterand en mai 1981 va permettre de renouer les liens avec la RFA. Il apporte aussi son soutien au déploiement décidé par l’OTAN des fusées américaines pour contrer les fusées des Soviétiques en Allemagne. Mitterand prend ensuite la présidence de l’Europe pour six mois en 1984. C’est lui, qui prépare le sommet de Fontainebleau avec l’appui du représentant de la RFA pour le 25 et 26 juin 1984. Le 31 mars, un premier accord est conclu dans un dossier chaud de l’agriculture. La France a réussi à démontrer qu’elle était prête à faire des changements pour faire avancer le dossier européen. Suite au sommet, la question du remboursement de la Grande-Bretagne est réglée et la France aidée avec la RFA parvient à faire, enfin, augmenter les ressources de la CEE. Enfin, un groupe de travail est créé pour élaborer un nouveau traité de l’Union européenne. On peut donc considérer ce sommet comme un point tournant de la question européenne.

Réponse (100 mots) : Il se passe beaucoup de choses à la fin du XXe siècle, notamment une Europe qui renait de ses cendres. Après la guerre du Golfe, la fin de l’URSS, et la naissance de l’Union européenne, le traité de Maastricht voit le jour. Il prend en compte le fait que l’UE progresse dans quatre domaines dans les années suivantes, notamment la venue d’une citoyenneté européenne qui permet maintenant aux citoyens de voter et de circuler librement dans les douze pays membres. De plus, l’un des domaines les plus importants : la création de l’Union économique et monétaire qui mènera ultimement à une banque centrale européenne. Troisièmement, ils discutent de l’approfondissement et l’élargissement des politiques communes. En suivant ce principe, ils consentiront à intégrer des politiques communes qui pourraient conduire aussi à une défense commune. Ce qui nous amène à un dernier point, la coordination des contrôles aux frontières, la lutte contre le banditisme, ainsi que le droit d’asile et la maitrise des flux migratoires. À la toute fin du XXe siècle, certains auteurs affirment même que l’Union européenne deviendra une puissance capable de rivaliser avec les États-Unis. Toutefois, il y a encore du chemin à faire. Notamment, avec l’euro qui a de la difficulté à s’implanter et le pessimisme de certains.

Réponse (50 mots) : En réaction à l’action missionnaire, l’islam se réforme. C’est-à-dire qu’elle retourne à une interprétation stricte du Coran. Ce renouveau donne naissance à plusieurs mouvements religieux un peu partout au Moyen-Orient. Ces confréries ont une influence morale extrêmement grande et figure en première ligne de la lutte anticoloniale. Il arrive aussi que l’Islam soit guerre, notamment avec le mouvement djihadiste ou « guerre sainte ».

Réponse (50 mots) : Premièrement ces pays bénéficient d’un développement économique et industriel remarquable. Ils ont réglé le problème de leurs endettements avec le FMI et les sommes épargnées ont été injectés dans l’agriculture, la paysannerie a été éduquée, une réforme agraire a été amorcée et enfin une révolution verte qui a bénéficié des appuis techniques et financiers nécessaires. Cette révolution verte consiste à utiliser des variétés de blé à haut rendement qui ont une période de maturation courte et qui permettent de pratiquer plusieurs récoltes par an sur la même parcelle de terre.

Réponse (50 mots) : Le NPDA vise à combler le retard qui sépare le continent africain des pays développés. Les partenaires misent sur la paix, la sécurité et la saine gestion gouvernementale ainsi que sur de nouveaux partenariats entre pays africains et, d’une part, et entre gouvernants et sociétés civiles, d’autres parts atteindre leurs objectifs. D’ailleurs deux de ces objectifs sont énormes : la complète intégration de l’Afrique à l’économie mondiale et l’élimination de la pauvreté.

Réponse (30 mots) : L’acte unique européen qui réunit 12 des pays d’Europe en 1986 et le traité de Maastricht en 1992 qui consiste en quatre phases de l’intégration de l’Union européenne.

Réponse (60 mots) : C’est l’enjeu de la péninsule de Crimée, mais surtout celle du port militaire de Sébastopol qui empoisonne les relations politiques entre l’Ukraine et la Russie. Alors que la péninsule de Crimée était un cadeau de Khrouchtchev en 1954, elle devient un enjeu important lors des négociations entre l’Ukraine et la Russie. Toutefois, le gouvernement ukrainien reprend le contrôle de la situation en 1995 après une crise séparatiste dans la péninsule.

Réponse (75 mots) : Parce que la majorité de la croissance démographique se retrouve avant tout dans les pays sous-développés, mais le développement économique ne semble pas suivre. Il y a donc beaucoup plus de gens, pour le même nombre de richesses, ou on devrait plutôt dire d’absence de richesses. Les nations riches possèdent 80 % de la richesse mondiale pour une population environnant un milliard alors. Par contre, les nations riches ne sont assurées de se renouveler complètement sur le plan démographique, les pyramides des âges s’inversent petit à petit. La démographie pourrait donc devenir un enjeu redoutable.