Aux origines de la rareté
Étude de cas : Aux origines de la rareté. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar jeanne.ricard • 25 Août 2019 • Étude de cas • 2 009 Mots (9 Pages) • 608 Vues
Aux origines de la rareté
Jean- Paul Sartres :
« toutes aventures humaines, au moins jusqu’ici, est une lutte acharnée contre la rareté »
🡪 issue de la :critique de la raison dialectique 1960
Comment passé de l’abondance à la rareté ? (Walras/ Adam Smith/ Keynes) problème éco
André Orléon : directeur de recherche à l’UHUSS, auteur de « l’empire de la valeur refondée »
2 formes de rareté :
- rareté absolue ( ressources naturelles, non reproductibles) = nouveau problème créant un malaise ( remise en question)
- rareté relative = pour produire il faut de l’effort, donc la capacité à produire est limité 🡪 limite de la production , insuffisance de la production = rendement décroissant, décroissance de la productivité. (ex : plus on use des terres, moins elles seront producitves)
Sociologues : La rareté est une conséquence de la rivalité entre les hommes
Pensée classique , néo-classique : la rareté est naturelle, c’est l’écart entre les besoins et la capacité productible.
🡪 grand débat théorique
La rareté n’est pas présente dans toutes les sociétés, rapport avec les objets différents.
Selon les Classiques :
Le travail crée la valeur. Le travail est une mesure de l’effort, le travail est ce qui permet de maitriser la nature et permet de lutter contre la rareté.
Adam Smith / David Ricardo : la rareté est une condition pour que les hommes travaillent.
RICARDO : peu d’intérêt de la rareté absolue. La véritable importance = marchandise reproductible car leur valeur est le travail.
Ex : les terres sont de moins en moins fertiles, rendement plus faible, rareté des terres.
Cette rareté amène à l’état stationnaire (équilibre de croissance très faible): le surplus sera pour les propriétaires fonciers, peu de profit pour le capital, donc barrière dans la production au 19ème siècle.
🡪Maltus :
«essai sur le principe de population » fin du 18ème :
2 idées :
- la production est la combinaison entre un travail et un facteur
Ex : dans une éco agricole : facteur fixe de la terre, et de plus en plus de travailleurs => congestion car rendements de plus en plus faibles due à une augmentation des travailleurs.
Solution = contrôler les naissances.
Loi : l’augmentation de la population se fait de manière géométrique ( X2 / 25 ans), et l’augmentation de la nourriture se fait de manière arithmétique ce qui provoque l’augmentation de l’écart.
Cette loi est une catastrophe et entraine la misère, la famine.
« il ne faut pas aider les pauvres car cela les encouragerait à les reproduire »
Vision très péssimiste.
Néo-classique (19ème)
Nouvelle vision : c’est l’utilité qui crée la valeur et pas le travail qui crée la valeur.
Utilité ? utilité marginale ?
( grandes dates : Ricardo 1816, John Stuarts Mills ½ 19ème )
Néo-classiques, révolution marginaliste : 1870 = Fin de l’économie à prépondérance agricole et début du capitalisme ( capital de Karl Marx 1867), autre configuration socio-politique.
- Nouvelle théorie de la valeur =
La valeur des biens n’est pas la quantité de travail qu’il faut pour les produire mais l’utilité qu’ils fournissent aux individus.
(tu achètes un bien pck il est utile, donc plus il est utile plus il aura de la valeur)
= marginaliste (c’est l’utilité de la dernière chose) = l’utilité du dernier bien acheté.
Walras
La rareté n’est pas un problème dans son système de l’équilibre général.
La valeur = La rareté = l’utilité et la qt de bien en question est limité.
🡪 début de l’économie moderne, adapté des biens rares et une bonne utilisation => le calcul économique devient centrale par rapport à l’utilité marginale.
+ notion de substituabilité = un bien désiré pourra toujours être remplacé par un autre bien, toujours dans l’équilibre.
🡪 consommation pour sois, pas d’affichage aux yeux de tous.
Dans le modèle, chaque consommateur est un consommateur atomisé, pas de contagion avec les autres : face à face avec l’objet (individu et objet) => individualisme
Keynes :
1930 : « fin de la rareté »
« Dans 100 ans, sauf guerre majeur ou très forte croissance démographique, le problème économique aura peut-être été résolue ou au moins sa solution sera peut-être en vue. Autant dire que si nous regardons loin dans l’avenir, il n’est pas le problème permanant de l’espèce humaine. Si nous regardons le passé et non l’avenir, nous constatons que le problème économique, la lutte pour la subsistance a toujours été le problème le plus pressant ; le premier problème de l’espèce humaine. Nous avons donc été expressément façonner par l’évolution naturelle avant toutes nos pulsions et nos instincs les plus profonds pour œuvrer à la résolution du problème économique. S’il est résolu, l’humanité sera privé de son objectif traditionnel. Pour la première fois l’homme sera confronté à son vrai problème permanant : Que faire de sa liberté arrachée à l’urgence économique ?
Avec un peu d’expérience, j’en suis sure, nous utiliserons l’abondance nouvelle de la nature tout autrement que ce que font les riches aujourd’hui et notre projet de vie sera très différent du leur. » Lettre à nos petits enfants (essai)
« Le niveau de vie dans 100 ans sera 4à8 fois supérieur à celui d’aujourd’hui »
🡪 Véridique : pour les pays développés (moyenne de 2,1% de croissance éco)
Keynes, en avance sur son temps, parvient à surmonté la crise de 1929 et prédit la remonté et la victoire du capitalisme.
🡪 le capitalisme est ce moment de l’histoire qui permet de résoudre le problème économique ( celui de la subsistance).
2030 : âge d’abondance sans capitalisme.
Capitalisme pour Keynes/ Marx= préhistoire de l’humanité, avant que l’homme ne se libère de la contrainte naturelle pour atteindre la société d’abondance.
🡪MAIS , le capitalisme a un effet déplorable qui entraine de mauvais réflexes et un instinct négatif ( amour de l’argent) ( attachement au futur et non pas au présent)=> difficulet
A court thermes, difficulté d’adaptation des hommes.
ERREUR :
Oui : Augmentation X8 du niveau de vie mais pas de baisse du temps de travail (3H/jour)
Pas de corrélation entre le niveau de vie et le temps de travail.
Pourquoi cette erreur ? manque de compréhension du capitalisme.
Pourquoi pas de baisse du tps de travaille ?
- Capitalisme : profit est le moteur et non pas le besoin=> contrainte du travail
- L’amour des biens a augmenté aussi vite que la production : plus on a plus on veut
Addiction des objets, course aux objets, au nvx de vie.
Marshall Sahlins : (anthropologue)
Explication de ce paradoxe :
2 raisons :
- Au paléolitique, les Hommes ne travaillaient pas beaucoup ( 2-3H/jour), relation inverse entre le travail fournis et la complexité de leur économie. économie de subsistance pour les chasseurs-cueilleurs
Dans ces populations (aborigènes d’Australie) ,pas de soumission à la loi de la rareté car nomade, chasseurs-cueilleurs. De plus, ils ont très peu de besoin, leurs statuts social n’est pas lié à l’accumulation d’objets. (objets = prestige est typique du capitalisme).
🡪 nomades: mobilité VS possession d’objet (encombrant) => technique primitive
Sahlins : besoin et les raretés : soit plus de production mais pas de résolution du problème (comme nous) soit on suit Sahlins, et on désire peu, comme les chausseurs cueilleurs.
Comprendre le rapport de l’objet à l’homme, et aujourd’hui, par rapport aux contraintes écologiques : réduire le désir d’objet.
Mais est-ce possible ?
Question du confort ?
Le confort et le prestige vont ensemble, prestige au cœur du moteur de la consommation.
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