Développement construit sur les risques et leur gestion par les sociétés
Étude de cas : Développement construit sur les risques et leur gestion par les sociétés. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar janfiloute_the_noob 404 • 2 Novembre 2023 • Étude de cas • 590 Mots (3 Pages) • 312 Vues
Développement construit sur les risques et leur gestion par les sociétés
De plus en plus d’événements naturels et humains touchent les populations et structures de nombreux pays. La combinaison de ces aléas et enjeux crée un risque pouvant aboutir à des catastrophes mettant en danger la vie de la population.
Les sociétés sont inégales face à ces risques. Comment les pays développés et en voie de développement maîtrisent ces risques ?
Pour cela nous allons voir comment les différents pays touchés par les risques s’adaptent en suivant l’exemple d’un Pays du Sud (pays peu développé) : le Bangladesh, puis avec des pays beaucoup plus développés (du Nord) tels que les États-Unis ou le Japon.
Le Bangladesh, situé en Asie du Sud, est, à cause de son emplacement géographique, fortement exposé à de nombreux aléas tels que les inondations, les cyclones, les fortes précipitations ou encore les sécheresses, en partie à cause de ses nombreuses zones inondables et de son climat. Étant l’un des pays les plus densément peuplés au monde, les aménagements de villes comme Khulnâ (plus de 600 000 habitants) sont donc les enjeux les plus touchés, et le nombre de victimes se voit par la suite fort augmenté. Ces catastrophes naturelles sont de plus aggravées par le réchauffement climatique qui rend par exemple les inondations encore plus dangereuses, et par les activité industrielle des usines qui polluent l’eau.
Les prévisions et les préventions sont très insuffisantes. La vulnérabilité du Bangladesh est liée à l’urbanisation (les bidonvilles se forment près des zones inondables ou des usines dangereuses), l’insuffisance de la connaissance du risque et son économie.
Il fait donc appel à l’Aide Internationale et aux ONG (Organisations Non Gouvernementales) comme la Croix-Rouge, Médecins sans frontières etc. . Celles-ci installent des systèmes d’alerte pour prévenir la population d’un potentiel danger, des digues et des plantations de mangroves pour limiter les dégâts des inondations. Ces aménagements sont une aide vitale. Elles aident aussi à améliorer leur gestion du risque via l’éducation, l’information et l’enseignement.
Dépassés par l’ampleur des dégâts, une solution radicale est de faire des Bengalais des réfugiés climatiques, les obligeant à se déplacer dans de grandes villes comme par exemple Dacca (16 millions d’habitants), la population n’ayant pas les moyens pour migrer convenablement.
Tout comme les Pays du Sud, ceux du Nord ne sont pas à l’abri d’accidents climatiques et font face à de nombreux aléas, comme les séismes, les cyclones ou différentes activités industrielles. Mais ceux-ci maîtrisent mieux les risques grâce aux solutions techniques comme la cartographie des aléas, les
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