Développements construits sur la première guerre mondiale
Cours : Développements construits sur la première guerre mondiale. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar sachita • 5 Février 2024 • Cours • 3 012 Mots (13 Pages) • 204 Vues
Développements construits histoire – chapitre 1 – la Première Guerre mondiale
1 – La Première Guerre mondiale, une guerre totale
La Première Guerre mondiale voit s’affronter les grandes puissances mondiales, d’un côté la Triple Alliance (Allemagne, Autriche-Hongrie et Italie) contre la Triple Entente (France, Grande-Bretagne et Russie) sur une période de quatre ans, de 1914 à 1918, dans une guerre d’un type nouveau : la guerre totale (conflit dans lequel des moyens considérables sont mobilisés afin que l’ensemble des ressources humaines, économiques et psychologiques des pays soient mobilisés).
Mais pourquoi dit-on que la Première Guerre mondiale est une guerre totale ?
La Première Guerre mondiale a été totale tout d’abord car elle a mobilisé de nombreux combattants (plus de 70 millions de soldats venus du monde entier). L’échec rapide de la guerre de mouvement aboutit au creusement de tranchées sur le front ouest et à la mise en place d’un blocus continental contre l’Allemagne. Cette guerre de position dura de novembre 1914 à mars 1918, malgré des batailles très meurtrières, la ligne de front ne bougea pas ou presque. En revanche, la guerre à l’Est resta essentiellement une guerre de mouvement, avec son lot d’avances, d’offensives, de débordements, d’encerclements et de recul (victoire de Tannenberg le 30 août 1914 ; offensives des Autrichiens et des Allemands qui leur permet d’avancer de 600 km en 4 mois et de tuer, faire prisonnier, et blesser près de 2 millions de russes). Dans toutes les batailles de la guerre de position, les soldats vivent dans des conditions terribles : ils supportaient la boue, le manque d’hygiène et les rats. Ils étaient exposés aux bruits les plus incessants des armes et souffraient de la faim et de la soif. Cette fatigue nerveuse et physique était extrême en première ligne, où chaque pays essayait d’épuiser l’autre avec des armes destructives et terrifiantes et des attaques surprises à tout heure du jour et de la nuit. Ainsi, la vie au front fut si difficile que certains soldats, lassés des combats meurtriers et de l’absence de mouvement, commencèrent à se mutiler et à déserter. Par exemple les batailles de Verdun et de la Somme au cours de l’année 1916, sont des batailles représentatives de la guerre de position. La bataille de Verdun est le symbole de la violence de masse dans la Première Guerre mondiale, avec près de 1000 morts par jour et de 60 millions d’obus tirés en 300 jours de bataille, l’utilisation de nouvelles armes, la mobilisation extrême des hommes et du matériel (Voie Sacrée) pour des assauts aussi meurtriers qu’inutiles et démoralisants.
Mais la guerre d’usure ne s’arrête pas aux soldats et s’impose durablement et contraint les pays belligérants à mieux contrôler leur population, les civils comme les soldats. Malgré les souffrances endurées par les soldats mais aussi les civils, la nécessité de continuer le combat est partagée dans tous les pays belligérants. En effet, le maintien de la volonté de combattre s’explique par le courage indéniable des soldats, mais aussi par les discours et affiches de propagande qui diabolisaient l’ennemi et glorifiaient l’héroïsme des soldats, ainsi que par la censure, qui encadrait notamment la presse et les lettres envoyées par les poilus à leurs proches. L’avancée des troupes de la Triple Alliance met les civils des pays de la Triple Entente au cœur des combats (bombardements d’artilleries ou aériens, pillages, disettes causées par le blocus continental en Allemagne...). Lorsque le passage à la guerre de position fige l’extension du champ de bataille, c’est par le rationnement et le travail intensif des gens de l’Arrière (ex : fabrications de minutions, d’uniformes,) suscite parfois des disettes et souvent, une misère généralisée, notamment dans les grandes villes, de tous les pays belligérants. La main d’œuvre de l’économie de guerre fut constituée de prisonniers de guerre, d’ouvriers des colonies (ex : Chinois, Sénégalais...) et de femmes (70 % des « Travailleurs » des usines d’armements en Angleterre, pendant l’été 1916). Dans les campagnes, elles prirent aussi en main la direction des exploitations agricoles. En effet, pour répondre aux commandes des Etats, une partie de l’industrie se reconvertit dans la production d’armes. La population est incitée à participer à l’effort de guerre par une intense propagande pour financer les emprunts d’Etat. Elles remplacent dans la vie économique (les usines, les champs, les services…) les hommes partis combattre. Elles participent également au soutien moral des combattants en leur envoyant lettres et colis. On les appelle les « munitionnettes ». Enfin, les progrès scientifiques sont utilisés à des fins guerrières ; des progrès dans les sciences de l’Etat permettent aux chefs politiques d’avoir une vision plus claire de la réalité de leurs pays et de mieux les mettre au service de la guerre.
Ainsi, la guerre a donc été totale car elle a mobilisé l’Europe entière et même le monde aussi bien sur le front qu’à l’arrière, aussi bien les soldats que les civils, y compris les femmes et les enfants. Elle a aussi fait plus de 10 millions de soldats morts. Cette guerre a été une catastrophe démographique et ne sera pas sans conséquence pour l’avenir.
2 – La violence des combats
La Première Guerre mondiale, pendant quatre ans, de 1914 à 1918, a été d’une violence inouïe. La « Grande Guerre » fut une catastrophe démographique : plus de 10 millions d’ hommes ont été tués et plus de 7 millions d’hommes sont devenus invalides. En quatre années cette guerre mobilisa 70 millions de soldats venus du monde entier. Cette guerre opposa la Triple Alliance (Allemagne, Autriche-Hongrie et Italie) et la Triple Entente (France, Grande-Bretagne et Russie). Pourquoi dit-on que la Première Guerre mondiale a-été d’une violence inouïe ?
La violence s’est d’abord exercée au front. De nouveaux armements, multiplient les espaces de la guerre et la rendent encore plus meurtrière : de multiples inventions vont étendre le champ des combats (aviation militaire et sous-marins : sur mer, la violence est sans égale : des centaines de bateaux sont coulés dans la Manche, l’Atlantique ou la Méditerranée par les sous-marins allemands. Elles vont augmenter la mortalité durant les combats (mitrailleuses, gaz de combats,...) et transformer les soldats en cobayes pour trouver des armes de plus en plus létales. Dans toutes les batailles de la guerre de position, les soldats vivaient dans des conditions terribles : ils supportaient la boue, le manque d’hygiène et les rats. Ils étaient exposés aux bruits les plus incessants, ils souffraient de la faim, de la soif et de la peur. Cette fatigue nerveuse et physique était extrême en première ligne, où chaque camp essayait d’épuiser l’autre avec des armes destructives, terrifiantes et des attaques surprises à tout heure du jour et de la nuit. Ainsi, la vie au front fut si difficile à supporter que certains soldats, lassés des combats meurtriers et de l’absence de mouvement, commencèrent à se mutiler et à déserter. Pendant trois ans, malgré des batailles très meurtrières, la ligne de front ne bougea pas ou presque. Les grandes offensives (Verdun, la Somme), très meurtrières, se soldent par des échecs. En effet, la bataille de Verdun, déclenchée en février 1916 par les Allemands, est le symbole de la violence de masse dans la Première Guerre mondiale : près de 1 000 morts par jour, et près de 60 millions d’obus tirés en 300 jours de bataille ; l’utilisation d’armes nouvelles (chars, gaz...) et une mobilisation extrême des hommes et du matériel (1,5 milliards de soldats se relayent et reçoivent de l’approvisionnement de l’Arrière) pour des assauts très meurtriers et souvent inutiles, et démoralisants : d’autant plus que le nombre de pertes est à peu près équivalents (150 000 du côté français et 155 000 du côté allemand) contrairement à ce que le général Erich von Falkenhayn pensait « saigner à blanc l’armée française lors de cette bataille ».
L’avancée des troupes de la Triple Alliance met les civils des pays de la Triple Entente et de la Triple Alliance au cœur des combats (bombardements d’artilleries, ou aériens, pillage, disettes causées par le blocus continental mis en place contre l’Allemagne...). Des groupes de civils sont exécutés sauvagement et des populations entières sont déplacées. Les désertions et la crainte des « ennemis de l’intérieur » poussent certaines puissances à s’en prendre à des minorités. Lorsque le passage à la guerre de position fige l’extension du champs de bataille, c’est par le rationnement et le travail intensif des gens de l’Arrière (ex : fabrications de minutions, d’uniformes,...) suscite parfois des disettes et souvent, une misère généralisée, notamment dans les grandes villes, de tous les pays belligérants. La main d’œuvre de l’économie de guerre fut constituée de prisonniers de guerre, d’ouvriers des colonies (ex : Chinois, Sénégalais...) et de femmes (70 % des « Travailleurs » des usines d’armements en Angleterre, pendant l’été 1916). Dans les campagnes, elles prirent aussi en main la direction des exploitations agricoles. A partir de 1915 et jusqu’à 1916, l’empire ottoman projette et organiser l’extermination d’un peuple entier, le peuple arménien, qui est chrétien et situé dans un territoire à la frontière russe. De ce fait, il est supposé faire le jeu des Alliés contre les protestants allemands et les musulmans de l’empire ottoman. Il s’agissait pour le sultan, de battre les ennemis de l’intérieur et de concentrer ses forces militaires sur les ennemis de l’extérieur, et notamment, d’éliminer la présence britannique en Orient depuis l’Egypte et la présence russe dans le Caucase. Un génocide est donc organisé par le gouvernement turc contre la population civile arménienne et cause 1,2 millions de morts, soit 70 % des Arméniens de l’empire ottoman : la plupart des hommes sont massacrés près de chez eux, alors que les femmes et les enfants sont tués au cours de longues marches vers le désert syrien.
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