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Histoire - 1ère guerre mondiale

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Par   •  17 Novembre 2017  •  Cours  •  3 486 Mots (14 Pages)  •  1 272 Vues

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Cours HST 3

Raisonnement théologique = il part de la fin pour regarder l’origine.

 La réalité d’un évènement quand on cherche ses origines, nous laisse croire qu’il n’aurait pas pu se passer autrement. Y’a une fatalité dans son existence, on a tendance a voir une suite de faits inéluctables dans l’évènement qu’on étudie. Il est très courant d’utiliser le terme « révolution industrielle » dans un sens théologique.

Révolution industrielle – dimension théologique

On a vu pendant longtemps, les britannique, qui ont connu le processus d’industrialisation en premier, en avance sur les autres peuples, ce qui implique que les autres sont en retard.  L’objectif des autres pays est donc de rattraper ce retard. Si on utilise le terme de révolution industrielle on pose des jugements. Providence = hasard du phénomène d’industrialisation, il aurait pu se passer ailleurs.  

Beaucoup de techniques qui sont mises en avant dans le mouvement industriel ne sont que des généralisations de techniques qui existaient déjà, ou des modifications. Ex le mouvement des « Enclosure » c’est « encloturé » les espaces de cultures agricoles, ce mouvement se généralise au 18ème siècle en Angleterre mais il existe depuis le Moyen Age. C’est une pratique totalement courante qui va s’implanter plus tard on ne peut pas parler d’une révolution dans le domaine agricole. Les domaines que l’industrialisation a révolutionnés. Certaines personnes ne sont pas par contre tous touchés par l’industrialisation.

Les effets de l’industrialisation = permet de nourrir de plus en plus de personnes, essor des banques faire travailler le capital. Impact de la machine à vapeur, et des chemins de fer

On passe de société très rurales a des sociétés urbanisées sur une longue période, les évolutions peuvent être très lents. Changement ce ne sont plus des économies de subsistance mais de consommation.

Trois bouleversements induits par le mouvement d’industrialisation :

  • Le temps – le temps de la terre qui a rythmé la vie d’individus pendant des millénaires qui disait quand on dormait, travaillait… à partir du 18ème siècle, le temps va être comptabilisé, surveillé. Auparavant que les scientifiques qui s’intéressaient au temps, apparition des montres à gousset et des horloges publiques, au travail temps compté = temps de pause, manger… du temps qu’il faut acquérir, qui est perdu ou gagné. Une des évolutions les plus pressantes mais la moins bien évaluée, le fait qu’il y ait une accélération du temps. Au fil du temps les individus vont devoir respecter des horaires, imposer par d’autres et non plus par la nature.
  • La vitesse – 3 forces de vitesses – force animale, humaine, vent. Avant il faut des jours parfois des semaines pour qu’un évènement politique qui s’est passé dans une région provienne dans une autre partie du monde. La vitesse n’a pas connu une forte augmentation, mais en quelque décennie ère de la vitesse, ex un télégraphe tellement plus vite qu’une lettre. Comment mesurer une vitesse non contrôlée par la nature.
  • L’alimentation – alimentation de subsistance a une alimentation de surplus, moderne. Ce changement va contribuer à l’industrialisation en soi. Cette possibilité de créer davantage et amélioration de soins nous fais passer d’une démographie de typer ancienne a une démographie de type moderne. À partir de la fin du 18ème siècle grâce aux innovations dans le secteur agricole, les britanniques et après en Europe, vont casser le cycle malthusien et produisent plus qu’il ne faut pour la survie humaine. Fin du système Malthusiens avec l’industrialisation. Pour la première fois on va au-delà de l’alimentions de subsistance. Les agriculteurs vont pouvoir s’enrichir = accumulation de K. certains vont s’en servir pour l’industrialisation, d’autres pour le domaine de la recherche. Ce changement vs contribuer à l’industrialisation en soi.
  • Démographie de type ancien = individus et bouffe étroitement lié = plus de nourriture = plus de population, moins = moins d’individu
  • Démographie de type moderne = rupture considérable, car malgré les phénomènes naturels on arrive à survivre

L’augmentation de population en Europe au XIXème siècle : quelques explications

  1. Meilleure alimentation et en plus grande quantité
  2. Meilleure hygiène à la maison et dans les villes
  3. Climat plus clément durant le siècle = moins de famines
  4. Moins de guerres
  5. Amélioration de la médecine (vaccination, stérilisation)
  • Baisse de la mortalité notamment infantile, on peut permettre aux enfants de vivre avec la période d’industrialisation, 16/17/18ème siècle = ¼ mourrait avant 1 an.

Industrialisation = phénomène de la consommation on le voit dans l’alimentation avec la diversification des produits, course à la nouveauté, notion de mode qui se généralise. Avant que les très riches qui pouvaient l’être, maintenant d’autre couches de population qui peuvent l’atteindre. Cette accumulation de K = croyance dans la mobilité sociale, on peut progresser dans la société, qu’il peut y avoir une mobilité grâce aux richesses. La fin d’un blocage social que si on est né pauvre on meurt pauvre. Malgré, les faits montrent que c’est vrai, mais cet espoir provoque des changements dans la mentalité. Ce déblocage est aussi dans l’alimentation qui nous pousse à exploiter de plus en plus des ressources naturelles.de manière effrénée, on en ressent aujourd’hui encore les effets et c’est cette recherche effrénée qui produit des transformations qui va contribuer à des conquêtes de territoires, des explorations, des créations d’empires.  Tous ces bouleversements, doivent être mesurés aussi à l’ombre de leurs effets sur l’ensemble des populations. Il n’y a pas que des heureux dans l’ensemble des populations. Ces bouleversements ne peuvent pas être un indicateur de bien-être. Pas que des points positifs, c’est aussi la création d’un groupe de travailleurs qui trouvent très difficile cette industrialisation = ce sont les ouvriers. L’industrialisation c’est aussi la lutte des ouvriers, des idéologies qui contestent les effets de l’industrialisation pour remédier aux effets de l’industrialisation. Les conditions de travail terrible qui provoque revendications sociales et des bouleversements politiques. Ce phénomène est difficile a surestimé, il a un impact majeur dans le monde contemporain, c’est un mouvement qui arrive pas vague et qui ne se diffuse pas de manière uniforme, pas partout au même moment, mais fini par toucher les pays européens, occidentaux mais aussi certains autres pays du monde.

L’industrialisation : effet multisectoriel = économie, sciences, industrie, technologie, science…

Le développement effréné dans tous ces domaines permet à l’Europe d’accumuler une puissance inconnue jusqu’alors. À la fin du 19ème siècle, un différentiel de puissance est tel que ce n’est pas un euphémisme de dire que l’Europe « domine le monde ». le seul autre état qui peuvent se placer à côté de l’Europe ce sont les États-Unis, mais de descendance européenne = puissance toujours de l’Europe.

L’Angleterre de cette époque va vivre un changement dans les mentalités économiques, au 18ème mais surtout au 19ème siècle : ouverture des marchés – libre échange : liberté des échanges. Cette mentalité est de dire que l’ouverture des marchés favorise le développement économique. Aujourd’hui très important dans nos sociétés mais aussi remis en cause. Doctrine qui s’oppose totalement à la pensée économique de l’époque. 18ème / 19èmesiècle, c’est le protectionnisme qui domine. On croit pour protéger son économie nationale il faut surtout la protéger. Ça fait 2 siècles que ces deux conceptions d’économies sont en conflit. Y’a des périodes où le libre échange domine il finit par tellement dominer que les thèses protectionnistes reviennent pour remettre en question. Ces pratiques se fondent sur des travaux d’économistes : 1776 Adam Smith écrit ses recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations et théorise le principe du libre marché et la nécessité de laisser court aux échanges économiques à l’intérieur des états mais aussi dans leurs relations internationales. 50 ans plus tard, David Ricardo théorise la notion de la « Division internationale du Travail » et donc de la spécialisation de certains marchés nationaux et ainsi les pays pourraient profiter de la liberté des échanges. Pour Ricardo certaines régions du monde, certaines nations, ont des ressources qui leur permettent de se spécialiser dans une ressource et d’aller chercher ailleurs ce qui leur manque dans un contexte de liberté des marchés. L’Angleterre va être au premier chef de la théorie du libre-échange elle l’avantage dans un contexte industriel, elle en tire bénéfice. Ce sont les pays les plus riches qui ont intérêts à favoriser le libre-échange. Cette supériorité industrielle lui donne un avantage par rapport à ses concurrents. Mais il lui faudra des décennies avant que ce réflexe du libre finisse par s’enraciner dans la vie politique et économique des Britanniques. Souvent la période de crise = bon moyen d’évaluer l’enracinement d’une idée, et en général lorsque les États vivent une crise économique malgré le fait qu’ils soient en plein libre échange favorisent le protectionnisme.

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