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La Grande Guerre de Champagne : Entre Suippes et la Main de Massige

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Par   •  9 Décembre 2024  •  Cours  •  1 250 Mots (5 Pages)  •  32 Vues

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1er décembre 2024

La Grande Guerre

de Champagne

Entre Suippes et la Main de Massige

1ère éditon

Decourcelle Armand

Main de Massige :                «le passé entre vos mains»

Un parcours immersif

Passionnés d’histoire, de la guerre, du souvenir, mesdames et messieurs la main de massiges vous tend les bras... S'il est un lieu où le souffle de l'Histoire semble toujours présent, c'est bien lui. Ce relief naturel, situé à la frontière des fronts de Champagne à l’Ouest et de l’Argonne à l’Est, dont les courbes évoquent les doigts d’une main posée sur la terre, fut le théâtre de combats acharnés à partir de Septembre 1914.  Témoin phare des guerres de positions, après des milliers de pertes pour quelques bouts de terre, en 1917 le front bouge enfin et malgré une dernière grande offensive allemande la France revient à la charge pour la reprendre définitivement. « Qui contrôle les hauts, contrôle les bas »l, le point stratégique était disputé avec une violence qui a marqué les esprits et les sols, si bien que la restauration de ce champ de bataille fut possible grâce aux traces conservées par les sédiments. Jordan, guide bénévole, chaleureux et à l’écoute offre un discours aussi bien didactique que vibrant sur les conditions de vies des soldats, leurs habitudes, leurs équipements... La boue, la boue, la boue, gare à vous futures aventuriers, si vous vouler proscrire toute glissade de votre visite n'oublier pas vos bottes ! Puisque, nos soldats, enfouis dans des tranchées boueuses, parfois agonisant dans celles-ci, luttaient contre la faim, le froid et les maladies. Les  rats pullulaient, les obus pleuvaient sans répit, et les puces vagabondaient de corps en corps. Heureusement, la niôle était de la partie, car avec les soupes souillées ou refroidies ils n’étaient pas toujours dans leur assiette. Il n’en avait d’ailleurs pas, ils mangeaient dans leurs simples gamelles et avec leurs petits couverts pliabes, en espérant chaque jour se rapprocher de la fin...

permettait de rendre vivant ces derniers.

:citation tirée des propos du guide.

[pic 1][pic 2][pic 3]

[pic 4][pic 5]

Légende : à gauche, une photo en pleine immersion dans les tranchées, en haut, point de vue dégagé sur l’ensemble du circuit de tranchée (à droite de l’image on aperçoit un début de queue de cochon), en bas, est représenté la carte des relief de la main de massiges, on y aperçoit les cinq doigts de la main.

Decourcelle Armand

Suippes : grande histoire d’un petit village

Reconstruction et monuments, au cœur du souvenir

Non loin de la Main de Massige, situé à 150 km de la frontière allemande lors de la guerre de 14, on retrouve un petit village au patrimoine historique florissant. Pendant les quatre années de conflits, Suippes n’a eu de cesse d’être au cœur des batailles, bien souvent à seuleument quelques dizaines de kilomètres des tranchées. Au grand dam de ses habitants, ce qui dû arriver arriva : la destruction, à la fin de la guerre les ruines avaient remplacées les bâtisses de la commune. Elle dû, de facto, entammer un long processus de reconstruction , qui a donné lieu à de nombreux monuments et un centre d’interprétation de la guerre.

Monuments :

C’est seuleument, plus de dix années après la fin la guerre qu’un monument aux morts voit le jour à Suippes, illustré et décrit à gauche de la page. A celui-ci vient s’ajouter en 2007,  le monument adressé aux caporaux de Souain qui représente des « fusillés pour l’exemple », et l’injustice lié à leur absence de de procès. C’est également une preuve de la répression faîtes au soldat, la constante peur dont ils sont les victimes......    [pic 6]

                                                                                                                                             

Légende : Les caporaux de Souain en question

[pic 7]

... Et si vous aussi, cher lecteur, prenez à cœur la cause animale sachez que la statue d’un poilu avec son fidèle compagnon vous attend de pied ferme !

Centre d’interprétation:

Accompagné d’une guide nous avons pu visiter le centre d’interprétation Marne 14-18, et à l’image du village, bien que petit en taille, ce qu’il renferme n’a pas de valeur. Si vous aussi par ailleurs, vous souhaitez vous remémorer les jalons de la Grande Guerre de Champagne soyez patient... En effet, il ferme ses portes de Décembre à Janvier. Fort heurueusement, il pourra vous accueillir le mois suivant entre Mardi et Dimanche (entrée gratuite ce jour-ci) de 13h à 18h.

« Être ému, c’est respirer avec son cœur. » disait Pierre Reverdy, et dès le début de la visite ce dernier bat la chamade à la vue d’un courtmétrage touchant retraçant la correspondance entre trois frère et leur sœur issue de dîte « la famille Papillon » . Dans la salle qui suit, on retrouve des informations sur l’ensemble des affrontements (plan Schlieffen, Bataille de la Marne) ainsi que des objets d’époques et reconstitutions (le fameux char FT17, le Nieuport 11). Au sein d’une tranchée,  sous le sifflements des obus et les tremblements de impact, dans la continuité de l’exposition on ressent la panique qu’éprouve les soldats lors des assauts (ce qui viendrait compléter la visite de la main de Massige). Pour couronner le tout : des explications sur les condtions de soin, et les dilemmes auxqelles étaient confrontées les médecins.

En somme, la Main de Massiges et Suippes font partie d’un même parcours, dont la visite simultanée permet de s’approprier la guerre, et de la visualiser pleinement, combinant ainsi les ingrédients parfait pour rendre hommage et se souvenir d’un des évènement les plus tragique de l’hisoire.

[pic 8]

Légende :

En haut : Monument au mort de Suippes (1930) : On y voit une femme qui se recueil face à une stèle couverte d’un casque Adrian, le scène se passe dans un champ de blé. Le souvenir, le deuil, le pacifisme et le retour à la vie sont autant de valeurs qu’il met en avant

[pic 9]

[pic 10]

Légende : Salle de reconstitution des tranchées (Musée)

Avis du rédacteur

Dans l’ensemble, j’ai apprécié l’interactivité des visites avec des guides passionnés par leur travail. L’immersion était totale surtout à la main de massiges qui arrivait à restituer presque parfaitement l’ambiance. Par-dessus tout, le plus impressionnant était l’expérience auditive dans les « tranchées » du centre d’interprétation.

Légende : Objets d’époque, grenade et pince à       barbelés (Musée)

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