La conservation de la biodiversité à Madagascar
Étude de cas : La conservation de la biodiversité à Madagascar. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Marc-Olivier Bachand • 12 Avril 2016 • Étude de cas • 1 895 Mots (8 Pages) • 1 165 Vues
MARC-OLIVIER BACHAND
Et
CHRITOPHER ASTUDILLO
Défi de notre planète
320-HE1-LG
Plan de travail
Travail présenté à
Noémie Cliche Trudeau
Département de Science humaine
Collège Lionel-Groulx
Le 28 septembre 2015
Défis de notre planète
Plan de travail
La conservation de la biodiversité à Madagascar
- Introduction : présentation du sujet
- La biodiversité de Madagascar
- Définition de termes (NAP, écosystèmes, biodiversité, etc.)
- Localisation géographique (carte de Madagascar)
- Situation de la biodiversité à Madagascar
3.1 Problèmes émanant des changements climatiques
- Problèmes émanant des changements causés par l’homme
- L’importance de la conservation de la biodiversité à Madagascar
4.1
- Les solutions envisagées
5.1
- Perspectives d’avenir
- Conclusion
Présentation du sujet
Notre planète subit plusieurs changements, qu’ils soient socioéconomiques ou climatiques. La terre dans sa totalité en est affectée, certaines régions du monde plus que d’autres. Parmi une de ces régions se retrouvent Madagascar. En effet, la biodiversité à Madagascar est affligée par ces changements socioéconomiques et climatiques. Des changements se rapportant à la déforestation et la destruction d’habitat, en plus de l’augmentation de température causé par le réchauffement climatique. Mais quels effets à ces changements sur la biodiversité unique de cette région? Pour nous aider à comprendre, il faut d'abord comprendre quelques mots-clés
La biodiversité de Madagascar
Définitions de termes :
Biodiversité : Diversité des espèces vivantes et de leurs caractères génétiques.
Écosystème : Système formé par un environnement (biotope) et par l’ensemble des espèces (biocénose) qui y vivent, s’y nourrissent et s’y reproduisent.
Changement climatique : Modification durable (de la décennie au million d’années) des paramètres statistiques (variabilité) du climat global de la terre ou de ses divers climats régionaux.
NAP (Nouvelles aires protégées) : Territoires qui bénéficient d’un statut de conservation et qui font l’objet d’une protection spéciale de la part des autorités gouvernementales.
Point chaud de biodiversité : Un point chaud ou « hotspot » de biodiversité est une zone géographique contenant au moins 1500 espèces végétales endémiques mais qui a déjà perdu au moins 70 % des espèces présentes dans leur état originel. La surface totale des points chauds ne représente que 2,3 % de la surface de la Terre. A l’heure actuelle, 34 zones sont des points chauds. Plus de 50 % des espèces végétales et 42 % des espèces de vertébrés terrestres vivent dans ces points chauds.[1]
Espèces endémiques : des espèces vivantes propres à un territoire bien délimité.[2]
CARTE (à insérer)
Situation de la biodiversité à Madagascar
Madagascar est considérer comme l’une des capitales de la biodiversité. Elle figure par parmi les 10 hot spots en ce qui attrait à la diversité biologique mondiale[3]. Mais cette biodiversité qui fait la richesse de l’ile est maintenant menacer. Nous tenterons d’éclaircir les causes et les impacts que cause le bouleversement des écosystèmes de Madagascar.
Cause
La cause principale de la dégradation environnementale sur l’île est, comme il est le cas pour plusieurs pays, d’aspect économique. Dans la années 90, l’économie des pays Africains ne s’améliorait pas et cela creusait l’écart avec les pays développé. Pour remédier à la situation, les banques imposèrent des directives économiques à de nombreux pays d’Afrique dont Madagascar, en échange d’important prêt bancaire essentiel pour faire survire leur économie[4]. Ces recommandations obligèrent la population malgache à exploiter ce qui avait de plus abondant sur l’île ; des ressources naturels. De là débutèrent les exploitations forestières, minières et de toutes autres richesses naturelles ayant une valeur mercantile, de façon intensive. L’agriculture est aussi un bon moyen de relancer son économie, mais certaines techniques désuètes, faute d’alternative, tels que le tavy (culture sur brûlis), accentuent considérablement le taux de déforestation. Malheureusement, l’extraction de ces ressources ne font pas qu’éradiquer la ressource visée, mais bouleverse aussi des écosystèmes entier. Cela à de graves conséquences sur le pays de Madagascar.
Conséquence
Actuellement, la déforestation de l’île est un problème majeur. En effet, environ 175 000 hectares de forêt disparaissent chaque année[5].En effet, 75% de la couverture forestière a disparu au cours de 60 dernière années.[6] Les forêts primaires sont les plus touché et comble du malheur, sont aussi les forets qui abrite le plus grand nombre d’espèce animal et végétale. Le bouleversement de leur écosystème empêche les espèces de se régénérer naturellement. Ces dernières sont maintenant menacées distinction et plusieurs même, on déjà disparues. On estime à 75% le taux d’espèces végétales exploitables par l’homme et 25% des espèces animales toute catégories confondu. De plus, la déforestation entraine plusieurs conséquences directes, dont la perte de biodiversité, la diminution de la fertilité des sols, l’érosion, l’ensablement des lits des rivières et des embouchures.[7] On estime que le couvert forestier malgache aura disparu d’ici 40 ans.[8]
Aussi, les changements climatiques ressentis à l’échelle mondiale augmente considérablement le nombre de catastrophe naturel annuelle tel que des cyclones, des inondations et des sécheresses. Le pays ne possède pas les infrastructures nécessaire pour réagirent à ce genre de catastrophe et cela augmente considérablement la vulnérabilité des plus démunis[9].
L’importance de la conservation de la biodiversité à Madagascar
Madagascar est considéré comme étant une priorité mondiale en terme de la conservation de la biodiversité. En fait, l’Île abrite «cinq familles de plantes endémiques, d’environ 14000 espèces végétales, dont près de 90% sont endémiques. La diversité des primates est exceptionnelle avec 101 espèces et sous espèces toutes endémiques. Les cinq familles d'oiseaux endémiques représentent les 51% de la diversité. Sur les 370 espèces de reptiles, 90 % sont endémiques. Les amphibiens sont uniques pour le pays car avec les 278 espèces recensées, presque 100% ne se trouvent nulle part ailleurs.» [10]
TAXON | Plante | Mammifère | Oiseau | Reptile | Amphibien | Poisson |
Nombre espèce | 12 000 | 160 | 283 | 363 | 238 | 165 |
Espèce globalement menacées (CR, EN, VU) | 280 | 45 | 35 | 20 | 55 | 73 |
Endémicité | 96 % | 88 % | 51 % | 90 % | 99 % | 96 % |
Source : http://www.ecologie.gov.mg/biodiversite-de-madagascar/
Les solutions envisagées
Les tendances démographiques et la répartition des espèces font partie des critères utilisés pour déterminer si une espèce est menacée ou non. Ce genre d’information est crucial dans le mécanisme d'évaluation de l'état de conservation des espèces de la faune et de la flore suivant le processus de l'U.I.C.N. (Union Internationale pour la Conservation de la Nature).
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