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Le maternage influe sur l’expression des gènes

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Par   •  11 Mai 2016  •  Analyse sectorielle  •  2 061 Mots (9 Pages)  •  1 004 Vues

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« Le maternage influe sur l’expression des gènes »

  1. L’auteur Daniel Baril est un journaliste anthropologue.
  2. Il s’agit d’un article de journal universitaire.
  3. Francoeur, Paul. La maturation affective, préalable à tout apprentissage, Vie pédagogique, 2012, No 160.

  1. a) Le manque de soins maternels ainsi que des agressions répétées causent la modification de l’expression des gènes qui est, à son tour, causée par la méthylation de l’ADN. Cette méthylation est tout à fait normale car un méthyle remplace un atome d’hydrogène sur une des quatre branches de notre ADN, soit la thymine, la cytosine, la guanine ainsi que l’adénine. Dans le cas des troubles de santé mentale du a un manque de soins maternels, la méthylation, dans ce cas, élevée provoque la baisse de l’expression du gène en question. Dans le texte, l’auteur donne l’exemple du rat qui sera plus stressé lors de son passage à l’âge adulte.

b) L’environnement physique est associé à cette explication.

  1. a) Un macaque ayant été élevé naturellement ainsi que des macaques ayant l’âge pour subvenir à ses besoins par lui-même avec des « mères substituts ».

b) En fait, ils ont mesuré la réaction des macaques dans diverses situations pour voir s’ils adoptaient un comportement normal avec le reste du groupe.

c) Les résultats disent que les macaques du 2e groupe sont plus agressifs, ce qui recrée les conditions de privation de soins maternels chez un enfant humain. Selon la conclusion du professeur Richard E. Tremblay, « Les macaques élevés de cette façon sont plus peureux et plus agressifs à l’âge adulte, plus sensible à l’alcool et demeurent au bas de l’échelle sociale. »

« Ce vieux corps »

  1. Neil Shubin est un paléontologue ainsi qu’un professeur universitaire à Chicago.
  2. Ce texte provient d’une revue de vulgarisation scientifique de rigueur élevée, sois la revue Pour la science, dossier no 63 2009.

  1. a) « le cordon spermatique remonte à partir du scrotum, puis fait une boucle dans l’os pubien, redescend à travers une ouverture située sous l’articulation de la hanche et finalement se dirige vers le pénis. » Ce passage du texte de Neil Shubin explique le trajet du sperme mais est-ce le plus court ? Non et c’est cela le problème. Le meilleur trajet pour tous est le plus court. Pour comprendre pourquoi, il faut remonter à nos ancêtres poissons. En effet, les gonades (comprend le cordon spermatique) se forment haut dans le corps. Chez les poissons et requins, ces gonades ne bougent pas mais chez l’homme, elle redescende pour réguler la température du sperme pour en avoir un d’une qualité indéniable. Finalement, l’emplacement de ce cordon spermatique nous prouve bel et bien nos liens avec ces poissons et les maladies que l’on peut avoir sont des preuves de notre passé poisson.

b) Si ce trait serait apparu récemment, sa structure serait sûrement différente puisqu’on n’aurait pas de gène d’amphibiens à ce niveau niveau alors je crois que le cordon spermatique comprendrait une trajectoire bien différente, plus facile.

  1. a) Les théories de certains scientifiques démontre que le hoquet, qu’on aime tous avoir, nous vient de notre passé poisson et amphibien. En effet, les poissons se servaient de leurs branchies au lieu d’utiliser leur diaphragme qui était situé plus bas. De plus, un autre indice que le hoquet nous vient de l’amphibien est qu’ils possèdent des poumons et des branchies. De plus, « le schéma caractéristique de l’activité musculaire et nerveuse du hoquet se rencontre aussi chez les têtards d’amphibiens ». Les têtards des amphibiens utilisent leurs branchies pour respirer mais ils doivent faire entrer de l’eau dans leur bouche, leur gorge et les branchies ce qui entraine des difficultés. Il ne faut pas que cette eau entre dans leurs poumons donc pour la bloquer, ils utilisent une forme de hoquet.

b) Si ce trait était apparu récemment, sa structure serait bien différente, elle serait favorable à notre santé et cela nous empêcherait d’avoir certaine maladie telles les hernies.

  1. Anatomie comparée

« Les ancêtre humains »

  1. L’auteure, Christiane Mignault est une professeure du collège Montmorency. Elle a étudié la psychologie ainsi que l’anthropologie à l’université de Montréal.

  1. Il s’agit d’un chapitre de son propre livre.

  1. Avant, on parlait d’hominidés en faisant référence à toute la famille ayant une lignée avec l’humain (gorille, orang-outan, chimpanzé) mais depuis la découverte du très faible pourcentage de différence entre le chimpanzé et l’être humain, on a formé une autre classe formée de ces deux groupes pour former les homininés.
  1. a) Le mode de locomotion utilisé par les homininés a évolué grâce à la bipédie. Toutefois, on ne connait pas la cause exacte de cette évolution. Certains chercheurs avancent différentes hypothèses telle que l’avantage énergétique que procure la bipédie contrairement à la quadrupédie. De plus, nous savons que l’ancêtre commun à l’humain, au gorille et au chimpanzé possédait cette caractéristique.

b) Premièrement, la fabrication d’outils a contribué à la grosseur du cerveau car ils ont inventé des techniques plus ingénieuses pour diversifier l’alimentation. Ces techniques d’outillage leur ont permis de mieux s’adapter à leur nouveau mode de vie, la chasse. Ces outils, devaient être adapter pour couper la viande et tuer les proies. Sans cela, l’évolution aurait été bien plus difficile, voire impossible. Deuxièmement, la consommation de viande a aussi aidé le cerveau à grossir. Pour citer l’auteur : « La présence accrue de viande dans le régime alimentaire, a exercé de fortes pressions sélectives en faveur d’un accroissement des capacités cérébrales d’H. Habilis ». De plus les outils qu’ils fabriquaient servait, entre autre, à couper cette belle viande.

c) Les dents ont diminués de volume car leur alimentation s’est diversifié passant d’une alimentation dites plus dure puisqu’elle était constituée surtout de noix et de racines à une alimentation plus diversifiée, soit avec plus de viandes. Elles n’ont plus besoin d’être grosse pour broyer, mais plus petite pour mastiquer, favorisant ainsi l’adaptation à une nouvelle alimentation.

d) Les diètes ont changés suite à l’apparition de la viande dans le quotidien de nos ancêtres. Désormais carnivores, nos ancêtres ont commencé à utiliser le concept du partage puisque la capture de trop grosses proies favorisait le partage. De plus, le fait de manger de la viande leur permettait d’explorer et exploiter leur milieu davantage.

e) On peut voir que nos ancêtres Homo habilis utilisaient une forme de langage. En effet, des études ont démontrés que lorsque la nuit arrivait, nos ancêtres faisaient un genre de bilan de la journée et en préparait un nouveau pour le lendemain, « ce qui suppose, bien, sûr, la maitrise de quelques rudiments linguistiques ». L’évolution de notre langage à alors commencer à se manifester il y a très longtemps.

f) L’utilisation d’outils a évolué de façon fulgurante. En effet, nos ancêtres utilisaient des outils pour être sûr de ne pas gaspiller aucunes substances. De plus, ils fabriquaient et utilisaient des outils pour trancher la viande vue que leur dent était faite pour broyer la nourriture. Nous avons évolué puisqu’on utilise des outils pour les mêmes raisons sauf que les nôtres sont bien plus technologiques.

g) L’écart de taille chez les différentes espèces « d’homo » servaient pour savoir qui dominait dans le groupe ce qui a changé depuis cette forme de domination.

  1. La paléoanthropologie  

« Qui était les néandertaliens »

  1. Marylène Patou-Mathis est une préhistorienne française spécialisée dans les néandertaliens. Elle a étudié en géologie et en paléontologie humaine.

  1. Sciences Humaines est une revue de vulgarisation scientifique et son niveau de rigueur est élevée.

  1. Trinkaus, Eric. Les Néandertaliens, Recherche, septembre 1986, no 180 page 1040-1047
  1. a) Comme premier exemple de comportement, la « récupération de fossiles ou de beaux cristaux, utilisation de pigments et de coquillages marins, gravures d’incisions disposées en série sur des pierres ou des os ». Voilà des preuves qu’ils étaient capables de récupérer des objets pour se bâtir une vaste culture matérielle tout comme le faisait les homos sapiens. De plus, ils ont inventé le débitage Levallois donc ils étaient de super bons artisans. Tout comme les néandertaliens, les homos sapiens étaient de très bon fabricants, on leur doit beaucoup de technique utilisé par l’homme d’aujourd’hui. Cependant, certaines techniques que l’on octroyait à l’homo sapiens viendrait, en fait, de l’homme de Néandertal ce qui démontre qu’ils avaient sensiblement certains comportements en commun l’un a l’autre.

b) Archéologie

  1. Il y a des données génétiques qui montrent une « dilution génétique d’une partie de la population néandertalienne dans celle des hommes modernes par accouplement fécond ».

  1. L’hypothèse que retient l’auteur est celle d’une disparition lente à cause du croisement avec l’homo sapiens. Les études montrent que de l’ADN néandertalien aurait été muté a celui de l’homo sapiens. « La présence des hommes modernes a sans doute accéléré une baisse de leur démographie déjà enclenchée depuis plusieurs dizaines de milliers d’années ».

« Obscure sortie d’Afrique »

  1. Emmanuel Monnier est un journaliste scientifique français.

  1. Ce texte vient d’une revue de vulgarisation scientifique de rigueur élevée.

  1. D’Errico, Francesco. La naissance des cultures modernes, Pour la science, juillet 2012, no 76, pages 46-53
  1. a) Comme premier exemple, les premiers homininés seraient sorti de l’Afrique à cause de la forte instabilité climatique. La température devient aride, la savane s’assèche C’est certain que s’il y avait des dépressions climatiques, cela les auraient poussés vers de nouveaux horizons. Comme deuxième exemple, les homininés auraient peut-être suivi des animaux qui migrait vers l’Europe. En effet, le tigre à dents de sabre est le parfait exemple. Les homininés les ont suivis pour récupérer la nourriture que ces tigres laissés à cause de leurs trop grandes dents. Cette migration serait alors une question de survie car la nourriture en Afrique se faisait rare. « À Dmanisi, la faune que l’on retrouve a de très fortes ressemblances avec les faunes d’Afrique de l’Est, à certaines périodes, constate en effet Florent Détroit. Vraisemblablement les hommes ont suivi ces animaux. »

b) Archéologie

  1. Des chercheurs croient que nos ancêtres auraient passés par le détroit de Gibraltar. D’autres pensent qu’ils ont passés par le couloir levantin (le Proche-Orient d’aujourd’hui) en traversant l’Italie, le sud de la France ainsi que l’Espagne.

« Les chimpanzés, des grands singes pétris de culture. »

  1. L’auteur Christophe Boesh est un primatologue français. Il est aussi le directeur du département de primatologie de l'Institut Max-Planck d'anthropologie évolutionniste.
  2. Il s’agit d’une revue de vulgarisation scientifique de rigueur élevée.
  3. Primatologie
  4. Le premier aspect du phénomène culturel retrouvé chez l’homme et le chimpanzé est le fait de s’adapter à un nouvel environnement. « Un des exemples classiques de ces comportements culturels est la pêche aux fourmis magnans par les chimpanzés. Pour éviter les morsures douloureuses des soldats qui protègent l’entrée des nids, les chimpanzés utilisent des baguettes pour « pêcher » ces soldats qui montent sur la brindille ». Un deuxième phénomène culturel serait le fait d’accumuler des éléments (accumulation culturelle) pour augmenter la qualité de leur technique qu’il cherche à améliorer. « C’est par exemple, le cas de l’extraction de la nourriture dans des trous de différentes natures, comme des trous dans les troncs d’arbres ou dans le sous-sol ». Le dernier phénomène culturel est « l’importance de la culture symbolique ». En effet, on arrive à distinguer une certaine forme de langage chez le chimpanzé. « Les chimpanzés de trois populations distinctes produisent du son en déchirant des feuilles dans trois contextes différents, le bruit ayant à chaque fois une signification particulière ». Chez une sorte, c’est pour draguer une femelle, chez l’autre, pour inviter un autre singe à jouer et finalement chez le dernier, les mâles annoncent une sorte de parade. » Une même action sur une feuille, émettant un son, a donc trois significations différentes ».
  5. Selon l’auteur, l’aspect du phénomène culturel qui est propre à l’être humain est l’adaptation à un nouvel environnement.
  1. Premièrement, la première limite est que la captivité dans les zoos a pour résultats des comportements anormaux. « On a ignoré l’effet de la captivité sur le développement cognitif et comportemental des indices ». Certains typent de manifestations anormales et « d’handicaps » sont le résultat de la captivité. Deuxièmement, la captivité avec des conditions de vie meilleures n’aide pas la cause des chimpanzés. En effet, « Une autre étude a révélé que des chimpanzés vivant dans des sanctuaires, avec des conditions de vie meilleures que celles offertes par les zoos, montraient des signes clairs de dépression et de syndrome de stress post-traumatique ». En conclusion, on ne devrait pas garder en captivité des chimpanzés à long terme car ils dégénèrent psychologiquement.

 

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