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Les guerres au XXe siècle

Cours : Les guerres au XXe siècle. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  25 Octobre 2016  •  Cours  •  20 286 Mots (82 Pages)  •  1 318 Vues

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Les Guerres Au XXe siècle[pic 1]

L’histoire de l’Humanité est marquée par la récurrence d’épisodes de conflits armés violents en particulier entre les états. Les états se sont modernisés avec la guerre depuis le XVIe siècle : Succession de rois qui modernisent la France (Henri IV, François Ier, Louis XIII et Louis XIV). On peut considérer l’Etat de paix comme une exception dans l’humanité. On pense en particulier à la paix Romaine au moins à l’intérieur de l’Empire Romain. Au XXe siècle l’Etat se renforce du moins jusque dans les années 80. Une affirmation de l’Etat se poursuit autour de différents principes comme des références nationales. Jusqu’aux années 80 le grand modèle est l’Etat-Nation. De 45 a 80 a lieu une décolonisation par conséquent apparition de nouveaux pays. Les moyens pour cette affirmation  sont décuplés par rapport aux siècles précédents. Le XX va être marqué par 3 types d’affrontements : Les 2 guerres mondiales, la guerre dite « froide », une guerre sans combats frontaux. Mais la Guerre de Corée et du Viêt-Nam font exception à ce terme de « froid ».  De nouvelles forment d’affrontement vont apparaitre comme le TERRORISME= nouvelle conflictualité.

1ère  Guerre mondiale

[pic 2]

Intro :

Tensions alliance

Conflit inédit par son étendue

Dimension industrielle.

L’ampleur des commémorations du 11 novembre dernier nous rappellent l’importance qu’à la première guerre mondiale a l’échelle nationale, européenne et mondiale pour l’histoire mais aussi pour la mémoire en particulier le mémoire nationale. EN effet durant l’été 1914 l’Europe puis le monde rentre dans l’expérience d’une guerre inédite. Inédite par son étendue, par l’intensité des violences liées à l’emploi massif d’armes produites grâce à l’industrie. Il s’agit en effet d’une guerre totale. Dans le sens où elle mobilise la totalité des sociétés engagés tant pour les soldats sur le front que pour les civils à l’arrière. Une guerre qui mobilise jusqu’en 1918 toutes les populations. On peut s’interroger sur les spécificités de l’expérience combattent vécue essentiellement sur le front. On peut aussi s’interroger sur la manière dont la guerre totale est vécue à l’arrière. Pour éclairer l’expérience combattante, on peut aborder le conflit dans ses différents phases en essayant/tentant de toucher à la fois le singulier de chaque expérience vécue et le collectif. Dans l’expérience combattante, on s’attachera à identifier les récits de cette expérience par les principaux acteurs. A travers les documents personnels (for privés : lettres journaux ils n’ont pas vocation à être lus.) mais aussi les écrits spécifiques des écrivains. Ensuite on peut examiner l’engagement des sociétés civiles dans la guerre totale.[pic 3]

A/ l’expérience combattante

Il parait assez délicat d’approcher l’expérience combattante des individus (du soldat lambda monsieur tout le monde) Pendant longtemps les historiens se sont plus attachés au gouvernement, au directeurs des évènements et non sur les soldats. On s’intéressait aux combats eux-mêmes, aux combats factuels. On va s’intéresser aux évènements mais aussi à la manière dont ils ont étés perçus et ressentis par les très nombreux acteurs. En raison de cette dimension subjective, on peut décider de privilégier les documents littéraires. On va observer les trois phases de la guerre.

1/ la guerre de mouvement (le for privé : lettres de poilus).

DU point de vue chronologie, la guerre est lue avec un découpage chronologique basé sur les modalités de l’affrontement et l’issue des batailles. La toute première phase est une phase de mouvement qui s’étende de 1914 à 1915, elle est identifiable par des mouvements de troupes très importants. Formation d’alliance étendues (entente et alliance) l’échiquier est placé ; et les stratégies. On sait en effet que la France, L’Allemagne et les pays les plus importants ont préparés la guerre pendant longtemps, par conséquent la guerre en est issu. L’Allemagne et l’Autriche vont devoir se battre sur 2 fronts : La France et la Russie. Elle va s’attaquer à la France en premier lieu qui lui semble plus menaçante. Pour l’Etat-major, on se base sur les batailles napoléoniennes. On considère cette phase comme moins violente que la guerre de tranchées. Le changement d’identité du civil en combattant est très violent cette phase est tout de suite violente. On peut interroger une lettre d’un soldat qui se nomme Maurice Maréchal dans lettre et carnets du Front de JP Guéno. Lettre qui nous situe au départ de la mobilisation : première chose remarquable, la détermination visible dans cette lettre portée ici par un important patriotisme : « si on touche à la France, je me battrais ». Métaphore de la France en la Cathédrale. On va mobiliser sa foi avec la guerre, réconciliation de l’Etat et de l’Eglise pendant la guerre. Ici notre personnage est déterminé. D’autres éléments sont aussi en jeu dans la motivation de ces hommes : l’attachement à la République. La mobilisation est due aux valeurs qu’ont les soldats en la République. Les lettres de Maurice Marechal nous montrent que cet homme a eu une éducation assez poussée visible à travers la maitrise de la langue, des métaphores de plus il joue de la musique. Ce qui montre qu’il ne représente pas la totalité de la France. Une très grande majorité de la France et des combattants sont principalement des ruraux et surtout des paysans. Il y a des ouvriers, des citadins qui vont partir mais qui vont se voir faire rappeler à l’arrière notamment ceux qui ont des capacités pour la construction militaire et la fabrication d’armes. Une partie des élites culturelles est présente, comme beaucoup de polytechniciens.[pic 4]

B/ la guerre de tranchées.

Assez rapidement, d’un point de vue militaire, les belligérants arrivent au terme de leurs stratégies notamment à l’issue de « la course à la mer » période durant laquelle les troupes allemandes et français semblent courir jusqu’à la mer. Le but une fois arrivé est de tenir la position (s’enterrer dans des trous). Se met en place assez rapidement un système de tranchées. Tout d’abord assez longues puis des zigzag apparaissent pour atténuer les dégâts en cas d’éclats d’obus. Les tranchées sont considérées comme temporaires, soit construites dans le but de ne pas forcement être au confort. A la première ligne de tranchée correspond généralement une deuxième tranchée voire une troisième. Devant la tranchée existe aussi un réseau de fils de barbelés. Il existe la même chose en face. Sur le front Ouest la France et l’Allemagne sont à relative égalité de force. On se bat pendant des mois pour quelques centaines de mètres. La disposition du terrain donne une importance particulière aux armements. Alors que durant la première phase, c’était le mouvement qui faisait la force. 2 ressentis en découlent : le premier c’est que l’on est peu de chose dans la guerre. L’individu est très peu, prise de conscience de la faiblesse humaine face à l’armement. Extrême deshumanisation de la guerre elle-même et de ses méthodes. Les sources littéraire témoignes d’être pris dans une « machine, un engrenage ». Parfois même un sentiment comme quoi les soldats en face en sont aussi victime. Questionnement sur qu’est-ce qu’être un homme. On observe des modifications dans l’armement. Les soldats français portaient un uniforme peu adapté à ces combats. Le français est doté d’un fusil : le fusil LEBEL surmonté d’une baïonnette. Il a des lames dans son équipement. Le  fait de tuer est quelque chose de très difficile a appréhender pour une conscience humaine quel qu’elle soit. La présence de lame et de baïonnette et de lame annonce un combat corps à corps. La barbarie va être décuplée avec les armes. Selon Norbert Elias avec la décivilisassions. Les tanks se développent. L’industrie française s’est renforcée. Les chars Renault sont très rependus. Ce qui va donner de l’importance au combat est l’artillerie lourde : obus avec lesquels on peut tirer de très loin. Expérience qui met en éveil les 5 sens. Les bruits des obus et des projectiles vont être reconnus par les soldats qui vont créer des réflexes pour les soldats survivants. PRO TPIS : ouvrir la bouche lors d’une explosion pour sauver ses tympans. A Ypres en Belgique en 1915, une nouvelle arme arrive : les gaz. Les gaz ont un impact psychologique très fort, ils changent le comportement des hommes touchés par ce gaz. La mort au gaz fait mourir dans d’atroces souffrances. Cette arme a un impact encore plus fort puisque les soldats n’ont pas de défense contre ces armes. Les soldats vont être équipés de masques à gaz. Ces casques les protègent mais leur rappellent qu’ils peuvent se faire gazer à tout moment. Les gaz ne sont pas si mortels que cela. Les gaz créent un moment de panique absolue en tombant. Transformation de l’expérience combattante par les armes. Généralisation de la mitrailleuse qui laisse peu de chances aux hommes. Elles tirent un très grand nombre de coups à la minute avec la possibilité de changer l’axe de tir. Personne ne peut échapper à ce tir de mitrailleuse. Rideaux de balles laissant très peu de chances aux adversaires. L’essentiel de la vie du combattant est constitué de l’attente.

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