Métropoles et colonies

Métropoles et colonies

Avant de commencer ce cours sur la colonisation française, nous allons nous remettre dans le contexte historique. Nous sommes en 1870, la France a connu la défaite contre l’Allemagne, un nouveau régime politique est mis en place, la troisième République. Ce nouveau régime repose sous les valeurs de la liberté, l’égalité et la fraternité qui sont elles enseigner à nos générations futur dans les écoles publique et récemment obligatoires. Pourtant, dans les programme, il est aussi enseigné la politique colonial ce qui s’oppose a ces valeurs vivement encourager dans cette nouvel République

Pbq :Comment et pourquoi la Troisième République met en place un système colonial en opposition avec les valeurs qu’elle défend.

1. L’expansion coloniale

                A/ Les motivations qui pousse la République française à se lancer dans « une course à la colonisation »

La France en 1870 est héritière d'un empire colonial déjà existant, qui date de l’ancien régime avec la colonisation des îles Caraïbes, des île de la Réunion et du comptoir en Inde, mais qui date aussi de la monarchie de Juillet avec prise d’Alger en 1830 et également de l’implantation en Indochine qui remonte au Second Empire. C’est à partir de 1880 que cette expansion coloniale reprend. Pour les français, elle est vu comme une compensation de la perte de l'Alsace-Lorraine, permettant ainsi de restaurer la grandeur du pays. L'Allemagne voit d'ailleurs d'un bon œil le fait que la France se détourne ainsi de l'idée de « revanche ». 

                        1- C’est avent tout des motivations politique ...

En effet, la politique française est affaiblie par la défaite de 1871 contre l’Allemagne et leur image a été fortement impactée ce qui résulte du choix de la France avec la reprise des conquêtes coloniales qui va aider à renforcer le régime et fédérer une partie de l’armée et de la population surtout quand le pays et diviser et que le peuple est en désaccord total avec l’état, exemple avec la crise du boulangisme de 1885 à 1889. En addition, Jules FERRY, le ministre de l’instruction qui a rendu possible un enseignement gratuit, laïc et obligatoire pour tous les enfants français est un partisan actif de l'expansion coloniale française. Cela résulte sur un enseignement qui est fait de ses idéaux que nous sommes la « race supérieure » qui doit accomplir son devoir civil comme évoqué lors de son grand discours parlementaire du 28 juillet 1885, « Je répète qu'il y a pour les races supérieures un droit, parce qu'il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures. ». Pareillement, la propagande va aussi être utilisée avec comme argument principal, que c’est un mouvement entièrement civilisateur comme sur cette Illustration de George Dascher utilisée comme couverture des manuels de l’éducation nationale en 1900. [pic 1]

                        2- ...mais également des motivations économiques …

Les colonisations sont des réserves importantes de matière première pour les pays européens auxquels  leur ressource naturelle ne sont plus suffisantes. Les pays industrialisés recherchent de nouveaux gisements de minerais et de métaux précieux qui sont ensuite transformés puis revendus à des prix plus élevés dans les colonies. De plus le climat colonial permet également la culture de certains types de plantes, comme les hévéas qui sont source de production du caoutchouc naturel. [pic 2]

Mais on a aussi les populations indigènes qui servent très souvent de main d’œuvre bon marché dans les mines ou dans les plantations.

                        3- …ainsi que des motivations démographiques et religieuses

L’Afrique est une terre vaste et riche qui peut servir comme élargissement des territoires pour des pays européens qui sont toujours plus avides de nouveaux territoires à conquérir pour plus de pouvoir. Enfin, c’est un devoir pour l’église d’évangéliser ces populations inférieures pour assurer le salut de leurs âmes. Les missions catholiques et protestantes parcourent les empires coloniaux avec comme mission de convertir les autochtones.

                B/Les acteurs de ce développement coloniale

D’abord, nous avons les explorateurs, aperçus par les français semblables à des héros comme Pierre Savorgnan de Brazza (1852-1905) qui a exploré l’Afrique central le long du fleuve Ogooué vers le Congo. Il a fait 4 expéditions majeures qui ont permis à la France de s’implanter dans la région (=l’Afrique centrale). Ensuite, il y a les figures militaires comme le Maréchal Bugeaud (1784-1849) ou le Général Gallieni (1849-1916). Enfin, on perçoit l’élite coloniale qui est en réalité des européens qui sont venu s’installer en Afrique à la fin XIXe siècle. Ce sont le plus souvent des fonctionnaires comme les militaires, les instituteurs, les médecins, les missionnaires, mais aussi la bourgeoisie économique ainsi que les marchands et les représentant des compagnies venue de métropole. Un problème s’observe très vite, c’est la question du logement donc on va redessiner la ville en occidentalisant des quartiers. Même si cette élite est mal vue par les colons et les locaux, elle est au moins utile à la France comme point de relais au service de la politique coloniale

C’est la une d’un journal très célèbre se vantant des exploits de notre cher explorateur, Pierre Savorgnan de Brazza qui pose clairement le drapeau tricolore symbole de la République française sur le sol africain reconnaissable grave au indigène qui entoure nos  voyageurs français.[pic 3]

Ceci est une œuvre de propagande qui est utilisée dans les journaux, qui je le rappelle reste le média le plus utilisé et vue à cette époque.

1. Le choc des impérialismes

[pic 4]

La France, héritière déjà de certaines colonies comme mentionner précédemment est insatisfaite de la location de celles-ci qui se limite aux littoraux. C’est à partir de cet instant, 1880 que la course aux colonies est lancés pour la France, le Royaume-Unis, la Belgique et l’Allemagne. En 1884-1885, la conférence de Berlin a lieu sous l'impulsion de Bismarck, pour une conférence durant laquelle s'opère le "partage de l'Afrique" entre les puissances coloniales. Pourtant, cette rencontre n’a pas découpé le continent, mais a davantage contribué à offrir les conditions pour le faire, ce qui laisse place à encore de nombreuses tensions.

                A/Crise de Fachoda (1898)

En 1898, éclate la crise de Fachoda   qui a failli déclencher une guerre entre la France et l'Angleterre. Ces deux grandes puissances coloniales souhaitaient relier leurs colonies par une grande ligne de chemin de fer.[pic 5]

Mais à la jonction des deux lignes de chemins de fer, se trouve la ville de Fachoda qui devient alors de suite l'enjeu majeur des deux puissances. Le 18 septembre 1898, la mission française de Marchand et l'expédition anglaise de kitchener se retrouvent face à face sur le Haut Nil. Mais la France s'incline et doit reconnaître l'autorité britannique sur la totalité du bassin du Nil, car une ville ne vaut pas une guerre.

Voici une carte illustrant cet crise

                B/Crise du Maroc (1905-1911)

Les crises du Maroc se composent de celle de Tanger en 1905 qui est provoqué par le discours officiel de l’empereur Guillaume II où il parle d’un « Maroc libre qui sera ouvert à la concurrence pacifique de toutes les nations, sans monopole, ni exclusion ». Pour résoudre les tensions créé par ces paroles, il va y avoir la conférence d’Algésiras en 1906 ainsi que la démission du ministre des affaires étrangères français provoqué par les Allemands. Elle oppose les Allemands qui étaient installés, les espagnols présents avec une forte population et la France qui impose sont protectorat 1911. Puis qui s’en suit par la crise d’avant-guerre, celle d’Agadir provoquée par l’envoi d’un bateau de guerre, la canonnière « Panther », en rade d’Agadir par le gouvernement allemand.