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Charte de la compagnie anglaise des Indes Orientales, 1600

Commentaire de texte : Charte de la compagnie anglaise des Indes Orientales, 1600. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  11 Décembre 2019  •  Commentaire de texte  •  6 154 Mots (25 Pages)  •  1 118 Vues

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Charte de la compagnie anglaise des Indes Orientales, 1600

Par la présente lettre, Nous accordons à ladite Compagnie, pour une période de quinze ans, le privilège de l'entier commerce et trafic dans les îles, territoire, ports, cités, villes et place des Indes Orientales. L-37

        Selon Pierre Chaunu « Dans la première moitié du XVIe siècle, l'expansion européenne a bouleversé le monde ; dans la seconde moitié le reste du monde commence à bouleverser l'Europe ». En effet ce dernier décrit ce siècle comme « la plus grande mutation de l'espace humain ». En moins de 30ans en effet, on assiste à l’ouverture d’une majeure partie des espaces maritimes. Cette grande avancé contraste avec l’évolution assez lentes des XIVe et XV e siècle. On peut néanmoins diviser ce glorieux XVIe siècle en deux partie bien distincts, la période que nous décrivons ici correspond à la première partie du siècle, qui s’achève vers 1540 avec le début des nouveaux accord commerciaux. La seconde partie bien que plus riche est généralement présentée comme moins brillante. Ainsi, au début de notre période, l'Angleterre était un petit état, dont la population ne dépassait pas les 3 millions d'habitant. L'Angleterre était loin d'être une puissance maritime à l'époque puisque son commerce extérieur était pour la majeur partie gérer pas les vénitiens. Ce n'est qu'avec l'arrivée de Henri Tudor que va débuter l'ascension d’une des plus grande dynastie anglaises. En effet, la couronne anglaise va à partir de la mener une politique basée sur deux principaux axes : l'insularité et le commerce maritime. Henri VII va exercer une politique extérieur habile marqué par la saisie de toutes les opportunités lui permettant de diminuer les impérialismes menaçants et le développement des intérêt maritimes anglais. La flotte anglaise va ainsi devenir un instrument politique très important, elle servira par exemple lors de la guerre contre l’Ecosse en 1544. A la suite à la mort d'Henry, malgré une quelques années assez troublé le commerce maritime anglais ne cesse de se développer. En effet, économiquement et commercialement l’Angleterre vit de l’exportation des draps grâce notamment à la situation difficile que traverse le commerce italien depuis la guerre, ils achètent des produits méditerranéens et commercent essentiellement avec Anvers qui est à cette époque le grand entrepôt des épices et place commerciale de l’Europe. Va survenir également une grande croissance démographique à l'époque, avec une Angleterre qui passe de 3 millions d'habitant en 1500 à plus de 4,4 millions en 1570. Elisabeth 1er, qui monte sur le trône en 1558, va profiter de l'état de guerre endémique. En effet c'est le début d'une course commerciale entre l’Espagne et la mer du nord qui atteindra son apogée vers 1570 lorsque l'Angleterre anglicane va soutenir la révolte protestante des pays bas Espagnol contre l’Espagne. Anvers va être défendue par les espagnols qui vont fermer ce port pour toucher l’Angleterre, un embargo sera mis en place en 1569 par le Duc d’Albe qui fermera le port pendant 2 ans. Les anglais vont donc chercher à diversifier leurs débouchées, commercent avec Hambourg. A partir de là ces derniers sont en guerre direct contre l’Espagne bien que les rivalités avec les ibériques, existe depuis 50ans.  C’est la grande époque des corsaires avec notamment le plus connu d’entre eux Francis Drake, qui est envoyé par les anglais pour s’emparer des bateaux espagnols qui reviennent des Amériques. En 1572 il prend 30 tonnes d’argent aux espagnols avec le pillage du Panama et il fera également le tour du monde de 1577 à 1580 avec le soutien des capitaux de la cour. Grâce à ce type d’expéditions, de guerre et de courses les anglais sont présent sur les mers. Ainsi on observe des rivalités anciennes s’exprime différemment, de manière à faire profiter le commerce. Concernant le territoire asiatique, internationalement les portugais et les espagnols sont installés en Amérique et en Asie et ont le monopole de ce commerce. Durant ces années de guerre, l'Angleterre connait un progrès économique important qui s'assemble avec une aggravation de la misère des plus faible. Le document que nous allons donc étudier aujourd'hui est la charte de la compagnie anglaises des indes orientales de 1600. Tout d'abord, on peut définir qu'est-ce qu'une compagnie des Indes ? Ont peu les définir comme des associations privilégiées de négociant ayant reçu d'un souverain (ici Elisabeth 1er) le monopole des relations commerciales entre un pays d'Europe et des contrés lointaine d'Amérique ou d'Asie. L’Amérique représente les indes occidentales et l'Asie les Indes orientales. D'abord une innovation hollandaise, elle fut rapidement copiée par les anglais qui dès le 16ème siècle tente d'obtenir le monopole du commerce portugais en Asie par l'anciennes route méditerranéennes. Cette dernière ne leurs était pas inconnu car déjà pratiqué depuis 1581 par la Levant Compagny des armateur anglais. Cette dernière, bénéficiais depuis 1581, grâce à plusieurs lettre patentes de la reine Elisabeth 1er, du monopole des relations commerciales entre les îles britanniques et les ports de la méditerranée orientales. Il devait néanmoins, payé tous les ans une redevance à la Couronne et régler les gages des ambassadeurs ainsi que des consuls. L'annonce en 1599 du retour de six navires hollandais des îles de Sonde avec un important chargement de poivres et autre produit hollandais inquiéta néanmoins fortement les anglais qui craignait de perdre le commerce du Levant. Ainsi, en 1599 le directeur de la Levant Compagny demande à la reine Elisabeth 1er l'autorisation de crée une compagnie à capitaux privés.  Il serait question d'une société d'armement composer de plusieurs petits groupes d'actionnaire avec un financement pour chaque expédition. Ainsi, le 31 Décembre 1600 Elisabeth 1er signe la charte de la East India Company qui autorise dans une durée de 15 ans, la création d'une compagnie des Indes orientales bénéficiant du monopole de l'ensemble des régions situé au-delà du cap de bonne espérance. Ainsi, à la suite de l'établissement de notre contexte on peut nous demander dans quelle mesure cette charte nous donne elle à voir la création d'un projet commercial ambitieux de type nouveau, révélatrice d'une politique royale expansionniste ? Nous tenterons de répondre à cette question à l'aide d'un plan en 2 parties, le premier traitant d'une politique royale expansionniste, et seconde d'un nouveau type de compagnie

        Le premier paragraphe du texte commence avec l'énonciation de la demande de création de la compagnie ainsi que les différents acteurs de cette demande : les marchands londoniens. En effet, pour les marchands Londres, l’approche était très différente de celle des politiciens. Dans les années 1590 une campagne des marchands visant à harmoniser la couronne et leurs desseins à l'est ce met en place. Elle s'articule autour de deux éléments principaux, le premier étant la propagande et le second, une culture assidue de relations et d'influence à la cour élisabéthaine. Aux vues de la nature du commerce extérieur, il parait assez logique que l’élément de propagande ce soit concentré sur la valeur monétaire du commerce maritime à l’Est. En effet, lorsque les premières demandes pour une société de commerce de l'Est commencent à arriver dans la salle du conseil de la reine en 1599-1600, elles contenaient des chiffres très précis sur ce que le commerce à l'Est rapporterait à une société anglaise et, par conséquent, à l'État grâce aux taxes prélevées sur les importations. Le message véhiculé est donc très clair : Il existe un important marché en Europe pour les produits orientaux, notamment les épices et son bénéfice pourraient être énormes. En cas de succès, l’État ne pourrait que s’enrichir en participant à une telle entreprise. Pour ce faire, les marchands demandèrent l’avis de Richard Hakluyt un éditeur et diplomate anglais de l'époque également reconnu comme l’un des plus ardents propagandistes de l'expansion de l'Angleterre outre-mer. Pour la rédaction du dossier pour une société de commerce de l'est situé à Londres. La poussée de leur argumentation devant la Couronne portait évidement, sur la valeur de ce commerce pour l’État en période de difficultés avec les routes terrestres traditionnelles. Ces derniers insistèrent également sur la nécessité d'agir rapidement pour éviter que le marché européen des produits de l'est ne tombe sous le contrôle des néerlandais. La nouvelle société devait être une émanation de la Levant Company. Effectivement les pétitionnaires visaient à ce que la société du Levant continue à importer des biens dit durables comme les textiles, les pierres précieuses, les soies, etc… depuis les routes terrestres traditionnelles. Les navires de la nouvelle société eux se rendraient directement dans les îles des Indes orientales afin d'avoir un accès direct aux marchés des épices. Dans l’ensemble, c’est une proposition assez puissante qu'expose les pétitionnaires ici, d'autant plus à un moment où il est désormais connu de tous que les flottes néerlandaises ont battu les Anglais jusqu’au bout. En effet le retour des six navires néerlandais des îles des Indes orientales en 1599, chargés d'une vaste gamme de marchandises orientales, déclenche la panique parmi les commerçants londoniens liés au Levant et à ses produits. Ainsi, sous la direction du Lord Mayor of London, à l'automne de 1600, les marchands londoniens et leurs alliés politiques décident de mener une action collective pour faire face à la menace néerlandaise qui pèse sur leurs projets. Ils décident alors de demander à la Couronne de soutenir la lutte contre les Néerlandais et d'établir le commerce britannique à l'Est. Après plusieurs réunions entre septembre et décembre 1600, ces organisations de marchands ont présenté une grande pétition à la reine Elizabeth, demandant la création d'une nouvelle société de négoce. Le motif et l’intention derrière ces actions, ainsi que les résolutions éventuelles était directement destinée à contrer les prétentions néerlandaises à l’Est. C'est donc sous cette pression immédiate ainsi que pour faire face aux aléas financiers qu'Elizabeth et ses ministres, accorde cette charte de la compagnie anglaise des indes orientales qui répondait également à une volonté d'expansion de la part de la couronne anglaise.                                                                                                                                                    En effet, la reine avec cette charte donne certes une autorisation mais surtout une construction politique. Elle est d’accord pour lancer cette politique d’expansion avec l’Asie comme espace visé au nom du refus du traité de Tordesillas. Le 7 juin 1494, la Castille et le Portugal signent un traité destiné à fixer les limites de domination respective des deux puissances coloniales dans l'Atlantique. Ce qui se trouve à l'est de la ligne de démarcation établie à l'ouest des îles Cap-verdienne, revient au Portugal et ce qui est à l'ouest, à la Castille. C'est notamment en vertu de ce traité que le Brésil va revenir au Portugais et le reste de l'Amérique du Sud aux Espagnols. Les autres puissances et notamment l'Angleterre contesteront ce traité qui ne les inclus pas dans le partage. Ainsi avec cette nouvelle compagnie, l'état anglais se sent prêt pour se lancer dans ce projet et affiche une volonté de concurrencer les ibériques. Cette volonté et ici exprimer L-16 avec « Nous, désirant grandement augmenter l'honneur de notre nation et le bien-être de notre peuple, et soucieuse de favoriser nos bien-aimés sujets dans leurs entreprises pour l'accroissement de la navigation et du commerce légitime profitable à l'ensemble de l'Etat ». Néanmoins, il est tout de même logique de se questionner sur les raisons qui ont poussé la reine Elizabeth à soutenir l'idée d'une organisation dépendant d'une voie maritime pour accéder aux marchés de l'Est. Du point de vue de la cour en effet l’attribution de monopoles au commerçant était plus que bénéfique, car elle fournissait le capital nécessaire à une monarchie au bord de la faillite. L'économie anglaise traversait en effet une phase difficile et la création de sociétés commerciales monopolistiques s'avère être un moyen peu coûteux de stimuler l'activité économique et les entreprises.  De plus il est nécessaire afin d'expliquer l’apparition de la Compagnie des Indes orientales sur la scène du commerce international en 1600 de la replacer dans la période de gloire de l’ère élisabéthaine. En effet L'avènement de la reine Elizabeth I en 1558 et décrite par les générations suivantes d'écrivains et d'érudits comme le moment ou disparaissent toutes les contraintes de l'expansion anglaise à l'étranger. Après le partage de Tordesillas au début du XVIe siècle, les anglais était effectivement exclus de l'Est tout au long des route maritimes empruntées par les espagnoles et portugais. En l'absence à ce moment de ressource financières et navale en Angleterre, l'état soutient le projet de découverte d'une route maritime à l'Est en naviguant dans des eaux non fréquentées par les espagnols et les portugais. Le but était ici de tenter de découvrir une nouvelle route vers les marchés de l'est, ce qui permettrait de perturber le monopole ibérique sans attaque direct contre les pouvoir Espagnol et Portugais largement dominant à l'époque. Les Anglais étaient ainsi obsédés par la découverte de cette nouvelle route menant vers l'est, à l'abri des influences espagnole et portugaise durant plus de soixante-quinze ans après l'avènement d'Henry VII en 1485 en vains.  Ainsi, au milieu du XVIe siècle, les Anglais avaient certes évité un conflit majeur avec l’Espagne et le Portugal, mais leurs objectifs de longue date d'un accès direct aux marchés de l'Est n'était lui pas plus avancé. C'est donc dans ce contexte d’expansionnisme anglais que la période élisabéthaine qui s'étend de 1558 à 1603 représente une importance particulière car elle met un terme aux frustrations nationales causer par le contrôle exercé par les puissances ibériques sur le commerce oriental. Sous le règne de la nouvelle reine Elisabeth, l'État anglais se transforme et ses habitants trouvèrent les ressources et la puissance maritime pour faire face à la menace espagnole et portugaise. L'apogée de cette période Elizabetienne arrive en 1588 avec le 8 août, devant le port de Gravelines la victoire des canon anglais qui dispersent la flotte espagnole qui avait pour but de conquérir l'Angleterre. Cet évènement sera renommé plus tard de manière ironique « l'invincible l'Armada ». Dès lors, L'Angleterre envoie ses marins et ses marchands dans les eaux orientales contrôlées depuis si longtemps par les Portugais. Les actions royales à cette période incarnent un nouvel esprit d’entreprise et une entreprise nationale témoin d'une volonté d'expansion de la reine Elisabeth. La couronne soutiendra deux circumnavigations du globe : celle de Francis Drake dans les années 1577-1580 et celle de Thomas Cavendish en 1586-1588. Des chartes ont été accordées aux marchands qui souhaitent commercer en Méditerranée et en Afrique, et un encouragement royal a été donné aux aristocrates qui souhaitaient établir des colons anglais en Amérique. On voit bien ici les volontés d'expansion d'une dirigeante et de son peuple qui s'accordent parfaitement afin écarter les incertitudes des précédentes époques et propulser l'Angleterre dans les structures commerciales européenne et mondiale. Elisabeth ne souhaite donc pas se laisser distancer ni par les ibériques ni même par ses alliés Hollandais.                                                                                                                                                     L- 13 : « Ce qui va bénéficier à l’honneur de la nation ». En effet peu après le moment de la création de la société de Levant tout le commerce semble être au bord de la ruine.  La société n’avait pas les ressources nécessaires pour protéger ses produits lors du voyage entre l’Asie du Sud-Est, l’Inde et la Méditerranée. Néanmoins, le problème le plus préoccupant était que dans les années 1580 et 1590, les Néerlandais avaient commencé à sécuriser une route maritime menant aux îles d’épice orientale aux dépens du Portugal. Sans contrôle, ce ne serait qu'une question de temps avant que la Hollande ne prenne donc le contrôle du marché européen des produits de l'Est. De plus, la technologie de la marine et les organisations financières néerlandaise était nettement supérieures et pourraient donc leurs garantir un monopole total à l’Est. Ainsi, les choix envisagés par la couronne anglaise face à cette montée de l'hégémonie néerlandaise à la fin du XVIe siècle étaient casis nuls.  Il devint dès lors primordiale de mener la lutte contre une autre époque d'exclusion. Au début, au sein des milieux gouvernementaux, éviter les dépenses et l'hostilité étrangère semblait être la meilleure option. Néanmoins, à la fin du siècle, il n'y avait plus de choix sûr, les passages du nord-ouest et du nord-est à l'est avait été mis de côté pour entreprise terrestre, malgré les efforts des sociétés de Moscovie et du Levant. En 1593 sera tenté une réorganisation tardive de la compagnie du Levant pour remédier à ces lacunes. La reine publie ainsi une nouvelle charte, accordant à la société l'autorisation d'accéder directement aux marchandises du commerce de l'Est, par terre ou par mer, dans des zones déjà sous l'influence d'autres Européens. La logique de la situation montrait donc l’abandon des remèdes traditionnels et l’acceptation de la nécessité de concentrer les efforts Anglais sur le développement d’une longue route maritime menant à l’Est, avec toutes les difficultés économiques et diplomatiques que cela pouvait entraîner. Cette logique a d'abord impressionné la communauté marchande qui étaient en effet plus favorable à l'adoption d'une nouvelle approche concernant le commerce en orient. En effet, fort de leur expérience pratique et notamment de leurs nombreux échecs passés, ils prennent conscience du fait qu'un effort concerté entre l'État et ses commerçants était la seule politique envisageable afin d’éviter l'exclusion. Au moins deux petites flottes ont été aménagées par des marchands londoniens impliqués dans la société du Levant pour le commerce à l'Est, les deux aboutirent à une catastrophe. Parmi elles le voyage de James Lancaster en 1591 est le plus connu, car il existe de nombreux documents prouvant qu'il a effectivement commercé dans les Indes orientales. Cependant, aucun de ses trois navires ou équipage n'est revenu, à part Lancaster lui-même après un voyage tumultueux qui prit fin dans les Antilles où un navire de corsage français le ramena en Angleterre en 1594. L'autre flotte, dirigée elle par Robert Dudley part vers l'est en 1596. Aucun navires ou membres de leurs équipages ne retournera en Angleterre, à l’exception d’un homme sauvé par les Néerlandais en 1601. De tel résultats convinrent les marchands londoniens qu'une organisation unique, disposant de ressources considérables, était désormais nécessaire. Il était maintenant question de convaincre la couronne de l'efficacité de cette façon de procéder. En effet, ce que les marchands voulaient pour établir une société de négoce pour l’Est par charte royale était une déclaration de guerre économique contre l’Espagne et la Hollande. Du point de vue royal, cela paraissait la meilleure manière pour des dépense éternelle et un dénouement diplomatique. Néanmoins, les marchands réussirent à convaincre la couronne et au dernier moment cette dernière renonce à un siècle d'attachement à des politiques sûres et prudentes dans le cadre d'un effort de dernière minute visant à briser son exclusion des marchés de l'Est, et autorise dans une durée de 15 ans, la création d'une compagnie des Indes orientales, une compagnie de commerce de type nouveau, bénéficiant du monopole de l'ensemble des régions situé au-delà du cap de bonne espérance.                                                                

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