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Croissance Et Inflation

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C’est la production qui donne naissance aux revenus. Ceux-ci sont ensuite utilisés soit pour consommer, soit pour épargner.

La consommation est la destruction d’un bien ou service en vue de satisfaire des besoins. Un ménage peut consommer :

– des biens non durables : ils sont détruits lors de leur première utilisation (par exemple, les produits alimentaires) ;

– des biens durables : ils sont détruits au cours d’une utilisation prolongée (par exemple, le téléphone portable) ;

– des services : il s’agit de biens immatériels (par exemple, une coupe de cheveux effectuée par un coiffeur).

L’épargne est la partie du revenu qui n’est pas consacrée à la consommation immédiate.

L’épargne d’un ménage peut être :

- conservée (thésaurisée),

- placée

- ou investie.

(Rappel !)

La thésaurisation consiste à conserver son argent. C’est le fameux « bas de laine ».

Les investissements consistent pour les particuliers à acquérir des biens immobiliers : terrains, appartement, maison.

B. Plusieurs facteurs conditionnent la décision de consommation ou d’épargne

1. Les principaux déterminants économiques

Le revenu des ménages et le prix des biens sont les deux principaux éléments économiques qui déterminent le niveau de consommation et d’épargne.

Pour mesurer la sensibilité de la consommation d’un produit par rapport aux variations du revenu, on calcule l’élasticité de la consommation par rapport au revenu :

En principe, cette élasticité est positive : quand le revenu augmente, la consommation s’accroît.

Pour mesurer la sensibilité de la consommation d’un produit par rapport aux variations de son prix, on calcule l’élasticité de la consommation par rapport au prix :

En principe, cette élasticité est négative : quand le prix d’un produit augmente, sa consommation diminue.

2. Les déterminants sociaux et culturels de la consommation

La consommation ne remplit pas seulement une fonction utilitaire (elle répond aux besoins primaires) comme la satisfaction d’un besoin physiologique. Elle remplit deux autres fonctions :

– une fonction de communication : elle permet de s’intégrer à un groupe social ou de se différencier par rapport à d’autres groupes ;

– une fonction imaginaire : elle permet de s’évader hors du réel.

De plus, la consommation est fortement stimulée par l’offre de biens et de services des entreprises.

Grâce à la publicité en particulier, ces dernières poussent les consommateurs à acheter des signes de nouveauté, de beauté, de réussite sociale, etc.

3. Les motifs d’épargne

Trois raisons principalement peuvent pousser un ménage à épargner :

• Beaucoup de ménages mettent de l’argent de côté pour faire face à d’éventuels « coups durs » en particulier une perte d’emploi ; cette épargne est une épargne de précaution. [( Ainsi, les cotisations réalisées au titre de la sécurité sociale, mais aussi au titre d’autres assurances privées, constituent une épargne de précaution… D’ailleurs, en France, les prélèvements effectués pour la sécurité sociale constituent de l’épargne « forcée »]

• Les ménages économisent également en vue de l’acquisition de biens durables (voiture, appareils électroménagers, meubles) ou pour acquérir un logement. On parle dans ce cas d’épargne de confort.

• Enfin, les ménages épargnent pour faire croître leur capital : c’est l’épargne spéculative.

C. …. Cela aura un impact sur la structure de la consommation et son évolution

1. La structure de la consommation

La structure de la consommation indique la façon dont les ménages répartissent leurs dépenses entre différents postes budgétaires. Les coefficients budgétaires et les taux d’équipement d’un bien sont des indicateurs permettant d’analyser la structure de la consommation.

(On appelle coefficient budgétaire le rapport exprimé en pourcentage :

(On appelle taux d’équipement d’un bien le rapport exprimé en pourcentage :

2. L’évolution de la consommation

- Le coefficient budgétaire de l’alimentation a beaucoup diminué ; en effet, lorsque les revenus augmentent, les besoins alimentaires sont progressivement satisfaits et les ressources supplémentaires s’orientent vers d’autres dépenses : santé, transports, loisirs, culture.

Remarque : en valeur absolue, les consommations alimentaires ont continué de croître, c’est leur part (ou leur pourcentage) dans la dépense totale qui a diminué.

Loi de Engel :

- Le statisticien Engel a énoncé une loi selon laquelle plus le revenu d’un individu s’élève et plus la part exprimée en pourcentage, qu’il consacre à ses dépenses alimentaires diminue.(cela se comprend au niveau de l’individu… Au niveau « macroéconomique », cela signifie aussi que plus le PIB augmente, plus la part consacrée aux dépenses alimentaires dans le PIB diminue)

- Depuis cinquante ans, l’équipement des ménages en biens durables a connu un essor important. La diffusion de l’automobile et des appareils électroménagers a été le symbole de la « société de consommation ». Certains biens ont atteint aujourd’hui leur seuil de saturation : c’est le cas du réfrigérateur ou de la télévision, dont les taux d’équipement n’évoluent plus depuis quelques années. Par contre, de nouveaux produits comme le téléphone portable ou l’ordinateur multimédia stimulent la consommation et la croissance économique.

En matière d’accès aux biens, des différences importantes existent entre les ménages. Par exemple, aujourd’hui 80 % des cadres possédaient un micro-ordinateur contre 40 % des ouvriers.

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Épargne = Revenu – Consommation.

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