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Deux points de vue sur les grèves ouvrière (Angleterre 1838 - 1848)

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Par   •  1 Mai 2020  •  Commentaire de texte  •  1 936 Mots (8 Pages)  •  654 Vues

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EXPOSE

Lecture texte

L’Angleterre a, longtemps avant la France de 1789, été le pays des révolutions, une révolution permanente qui change sans cesse de formes, de lutte, de partis politiques, d’alliances ou de combats. Il y a eu la vague des révolutions bourgeoises, celle de Cromwell, mais il y a eu aussi une vague révolutionnaire dans laquelle c’est le prolétariat industriel qui a mis sa marque et qui a duré dix ans, de 1838 à 1848. C’est ce que ce document évoque, La grève ouvrière. Cette vague révolutionnaire se traduit par d’innombrables grèves au sein du pays. Notamment aux alentours de Manchester comme nous explique Richard Pilling et Lord Palmerston. Qui sont d’ailleurs tous deux de camps différents : Mr. Pilling est un ouvrier gréviste et Lord Palmerston est le ministre des affaires étrangère.

Il est alors intéressant que nous nous demandions en quoi ces récits témoignent-il de l’impact de l’industrialisation, d’abord sur l’homme puis sur la politique ou l’économie ?

  • Henry John Temple, 3ᵉ vicomte Palmerston, plus connu sous le nom de Lord Palmerston, né le 20 octobre 1784 à Westminster et mort le 18 octobre 1865 à Brocket Hall, est un homme d'État britannique, souvent présent au gouvernement de 1809 à 1865, il a été deux fois premières ministres.

CONTEXTE HISTORIQUE

Premièrement on va mettre ces récits en leurs contextes historiques :

Tout d’abord il faut savoir qu’A partir de la deuxième moitié du 18e siècle, la révolution industrielle et la concentration des terres entre les mains des grands propriétaires ont complètement transformé la société britannique.

Privée de moyens, la population rurale se ruait en masse vers les villes, ce qu’on appelle l’exode rural. Par Exemple, on peut relever qu’entre 1801 et 1831, la ville de Manchester est passée de 90 000 à 237 000 habitants.

CONDITIONS DE VIES

On va évoquer d’abord le premier thème de ces témoignages, les conditions de vie des ouvriers.

Les ouvriers sont logés dans des conditions inhumaines, victimes d’une exploitation brutale dans les fabriques.

Par exemple, A Manchester, l’espérance de vie dans les quartiers ouvriers était de 28 ans. La moitié des enfants mourrait avant d’atteindre 5 ans.

C’est ce que nous explique aussi Richard Pilling, quand il dit « j'ai à peu près 43 ans. La nuit dernière, on m'a demandé si je n'en avais pas soixante » cette simple phrase témoigne bien des misérables conditions de vies des ouvriers. Par la force des choses, une personne vivant dans de telle conditions « vieillira » plus vite et donc, paraitra plus vieille.

La journée de travail est très longue et Les ouvriers travaillent dans des usines avec des machines. Ils travaillent de 12h à 15h pendant 6jours, environ 72h par semaine, sans vacances, dans des conditions extrêmes. --le bruit-- Les maladies se développent vite comme la bronchite, rhumatismes, tuberculose. =/ accès au médecin, vaccin etc.

Les salaires sont calculés au plus juste pour couvrir les besoins élémentaires et vraiment basiques des ouvriers, c’est ce que nous explique d’ailleurs Lord Palmerston quand il dit « Quand il s'agit du travail, le coût de production est déterminé par le prix des choses nécessaires à la vie » 

J’aimerais aussi rajouter le fait que Jusque dans les années 1880, il n'y a aucune protection sociale (assurance-maladie, assurance-chômage, assurance-accidents du travail, assurance-retraite). Donc L'ouvrier qui ne travaille pas n'a aucun revenu et ne peut subvenir au besoin de sa famille. On était donc obligé de travailler, c’est que nous explique Mr Pilling = « bien que haïssant le Factory System, plutôt que devenir un pauvre vivant des secours de la paroisse, je me soumettais » On voit alors que finalement les personnes n’avaient juste pas vraiment le choix.

Ceux qui ne trouvaient pas de travail mourraient souvent de froid et de faim.

Les usines faisaient aussi travailler des enfants. Ils pouvaient légalement embaucher un enfant de 6 ans et l’exploiter sans limites, jour et nuit, jusqu’à ce qu’il tombe d’épuisement. Les enfants travaillaient dans les mines et dans les usines. Ils grimpaient, grâce à leurs petites tailles, dans les cheminées pour les désengorger, où ils mourraient par milliers, brûlés ou étouffés.

La baisse des salaires encourageait l’emploi des enfants, puisque si les parents gagnent - forcement les enfants qui travaillent peuvent combler l’argent manquant.

Là encore, Richard Pilling évoque cette baisse de salaire, étant donné qu’il explique qu’il est passé de 16 S à 6S et 6pence.

TR : Dans son témoignage Mr. Pilling nous explique qu’il a commencé le métier de tisserand à l’âge de dix ans. Ce métier est loin d’être le plus paisible.

METIER DE TISSERAND

Autrefois, il faut savoir que les fibres synthétiques n’existaient pas. On travaille la laine, le lin et le chanvre. Le tisserand transforme ces fils en étoffes. Cette activité prend de l’essor au XIXème siècle. Les zones rurales sont les plus peuplées là où l’industrie textile est la plus développée, procurant aux habitants des campagnes les ressources complémentaires dont ils ont absolument besoin. Souvent c’est la fabrication des toiles et des cotonnades qui fournit du travail à plusieurs milliers de tisserands. Le métier est pourtant rude 🡺 heures de travail interminable, humidité…

Pour finir sur cette partie concernant les conditions de vie j’aimerais attirer votre attention sur un mot que Mr. Pilling emploi et que j’ai souvent retrouver pendants mes recherches : c’est le mots « maitres ». Personnellement, ça m’a un peut choquer mais au vu des conditions de travail citée plus récemment on peut dire que les travailleurs formaient une classe d’esclaves d’un type nouveau. Dans les colonies, on achetait la vie d’un esclave en un seul paiement. Ici, on achetait la vie de l’ouvrier à l’heure. La différence s’arrêtait là.

  • On meurt du travail

COMMENT LES OUVRIERS SE DEFENDENT-ILS ?

La classe ouvrière a beaucoup de difficultés à s'organiser : les grèves sont durement réprimées par les forces de l'ordre ; les syndicats ne sont reconnus que vers la fin du siècle. Au début de l’industrialisation, la grève était illégale. Peu à peu, avec la constitution et le renforcement des syndicats, et les efforts des militants socialistes, le droit de grève est reconnu. Le premier Etat contraint à cette concession est l’Angleterre, en 1824, suivie de la France en 1864.

LA NAISSANCE DU MOUVEMENT OUVRIER

Les ouvriers ressentent clairement que leur force réside dans leur nombre, leur union et leur résolution. Mais les débuts sont hésitants avec trop de violence et de manque d'organisation.

Premièrement on parle de : Les révoltes luddites : elles se répandent (à partir de 1811). 🡪Soulèvement primitif, les ouvriers brisent des centaines de machines, saccagent les demeures des maîtres...A chaque insurrection, l'intervention de l'armée est immédiate et les révoltes sont rapidement maîtrisées. Tourné contre les machines, ce mouvement disparaît dès 1820.

Ensuite, il y a une succession des tentatives de regroupement : les sectes se multiplient dans les couches déracinées d'ouvriers non qualifiés. L'action politique est tentée : -Lovett et Connor, en GB, dans les années 30, débouche sur la lutte pour le suffrage universel et l'indemnité parlementaire. -->  Echec en 1848.

Plus tard, Robert Owen tente d'organiser une représentation nationale des métiers avec en 1834, sa " Grand National Consolidated Trade's Union ". 🡪 Echec.

Toutefois c’est à la fin du siècle, que le syndicalisme l'emporte définitivement : droit syndical reconnu en 1884 et droit de grève. Le métier de syndicats apparait. Se met en place une solidarité ouvrière.

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