Dm histoire de seconde sur l' DM d’Histoire « Héros et merveilles du Moyen-Age »

Ishak

Oulfi                       DM d’Histoire « Héros et merveilles du Moyen-Age »

1. Au Moyen-âge les « héros » définissent les personnes qui accomplissent les ordres divins. Ainsi les saints se retrouvent dans ces catégories accompagnées des preux et des rois,comme le justifie la ligne 19-20 « des personnages de hauts rangs et de haute volée qui se définissent autrement que comme des saints ou des rois ».

   Les merveilles quant à elles se définissent par « trois édifices » l38, elles sont :

1. La cathédrale
2. Le château fort
3. Le cloitre

  Ces trois endroits font référence du « jardin clos » et du « paradis » les                                            qualifiants donc de merveilles .  

1. La cathédrale au Moyen-âge est une « merveille » emblématique car tout d’abord elle est l’église la plus importante de chaque diocèse (territoire avec sa population dans laquelle l’évêque du lieu est chef), elle est à la tête de toutes les autres églises . le prestige de la cathédrale se définit aussi par ses dimensions comme le montre bien la cathédrale de Notre-Dame de Paris qui culmine à 69 mètres au  sommet des tours et 35 mètres sous la voute (voir Fin « la cathédrale extraits ») elle est visible de par sa grandeur architecturale par les communautés autres que chrétiennes comme le montre la ligne 34-35 du texte « toujours visible même pour les non-croyants, ou pour les membres d’une communauté religieuse et culturelle autre de chrétienne. » . Ainsi, de nos jours la cathédrale est encore un bâtiment hors normes rivalisant avec certains gratte-ciels qui relèvent d’une prouesse architecturale moderne tant dit que la cathédrale datant du Moyen-âge, on doit cette rivalité à l’art gothique qui accentue cette symbolique de la cathédrale par le « triomphe de la hauteur, mise en valeur de grands espaces internes »        .

1. Au Moyen-Age, le jongleur est considéré comme l'image même du héros ambigu. Le jongleur semble être l'héritage des bardes des sociétés celtiques. Jongleur de "bouche" ou de "gestes" il se produit dans les châteaux seigneuriaux là où il est apprécié et rémunéré. Dans cette société le jongleur est la représentation de l'homme et de sa double nature. Jongleur de Dieu ou du Diable cela dépend de l'interprétation qu'il donne à ses activités. Au début du XIII° siècle, alors que la question du Bien et du Mal est au cœur des réflexions, la profession de jongleur pose problème. Il est comme le héros, au sens défini précédemment, au service de Dieu mais si près de Satan que l'on s'interroge sur l'ambivalence des jongleurs. Bons ou mauvais, licite ou illicite ? Selon Thomas de Chobham, en 1215, un bon jongleur doit savoir reculer devant l'excès pour ne pas tomber dans la bouffonerie. Tout bon jongleur doit rester au service des louanges des princes et des saints, tandis que les mauvais jongleurs séparent le corps de l'esprit, gesticulent et se ridiculisent dans le seul but de faire rire sans faire preuve d'esprit. Malgré le fait que le jongleur soit à la limite de ce que tolèrent la morale et l'Eglise, et qu'il soit souvent un marginal, on en retrouve un illustre dans la Bible. En effet le roi David, joueur chanteur et danseur, reste un golrieux modèle dans la défense du jongleur face à la société médiévale qui tend de les rejeter. De plus, selon Saint-Bernard le jongleur est un exemple d’humilité , il fait des spectacles intelligemment condamnant de même la perversité. Le jongleur libère le rire dans les monastères ; il sera aussi un héros littéraire grâce à l’évolution des mentalités et de plus en plus de jongleurs seront concentrés dans les villes et différents châteaux. La transformation majeure est due à l’apparition du cirque. Effectivement, le cirque a bel et bien spécialisé chaque type de jongleur. Ainsi l'acrobate devint trapéziste, le jongleur de bouche, clown. En Angleterre, le clown est redevenu le bouffon qui fait rire par son ridicule, malgré lui. Mais le clown est l'héritier d'une image du héros médiéval, celle d'un homme partagé entre le rire et les larmes.