Démocratie, tu l'aimes ou tu la quittes ?
Mémoires Gratuits : Démocratie, tu l'aimes ou tu la quittes ?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresses ennemis l’utilisent pour la tuer. Donc, leur donner la parole pourrait nous conduire à sa perte.
Ensuite, si on ne donne pas la parole à tout le monde, on risque nous mener à l’extrême c’est-à-dire un modèle de pensée unique, ce qui va tout à fait à l’encontre de l’idéologie démocrate et qui nous fait balancer dans un comportement justement anti démocrate. Nous l’avons remarqué lors du débat du 7 février 2012 à l’ULB où la parole de Caroline Fourest a complètement été coupée par un groupe de manifestants s’écriant « Burqa blabla » afin de dénoncer ce qu’ils appellent « l’islamophobie » des orateurs. Suite à cela, évidemment beaucoup d’articles dans les journaux et sur les blogs sont apparus, des débats se faisaient entendre partout mais finalement pour appuyer cet argument, beaucoup de phrase dans le même style que celle écrite sur le site du journal 7 sur 7 qui dit : "L'ULB dénaturée par des assassins de la démocratie" en parlant du leader du groupe, Souhail Chichah qui a profité de son droit de liberté d’expression pour empêcher le prise de parole de l’invitée en scandant « Burqa blabla ».
Hors, pour mettre une opposition avec ce point de vue, il important dans un premier temps, de se demander si la liberté d’expression prônée par ce système politique nous permet de dire n’importe quoi comme par exemple Dieudonné qui invite sur scène un négationniste (qui nie la Shoah), et deuxièmement de se rappeler que le fait de ne pas accepter de donner la parole à tout le monde est un droit démocratique. C’est ce que Laurent Ruquier a appliqué dans son émission On n’est pas couché, où chaque semaine il invite un politique mais refuse catégoriquement d’invité une personne du Front National. Il y a seulement lors les périodes électorales où vous verrez quelqu’un d’extrême droite sur son fauteuil, car la démocratie estime que chaque parti politique a droit au même temps de parole dans les médias, c’est donc une obligation à laquelle il est contraint pas la loi.
Dernièrement, le fait de ne pas donner la parole ne nous permettrait pas de pouvoir nous positionner (avec des opinions tranchées), et la richesse des mentalités serait très basse aussi. Imaginons qu’il faille qu’on vote tous pour des partis centristes, ça deviendrait un régime totalitariste. Ce qui prouve bien l’importance de la diversité.
Mais dans le cas inverse, ça nous permettrait d’éviter les soulèvements de foules d’anti démocrates qui pourraient être à l’origine d’un éventuel changement de régime. Hors, dans la société occidentale, encore personne n’a trouvé un système qui fonctionnait mieux que la démocratie. Et soyez lucides un moment, les anti démocrates sont des extrémistes, et nous en avons déjà fait les frais avec le nazisme et le stalinisme, les régimes extrémistes sont des régimes totalitaristes. Ce serait donc un moyen d’échapper à une nouvelle aire d’oppression et de soumission.
En conclusion, on peut en déduire que chaque argument à son contre argument, car effectivement, le concept de démocratie est intrinsèquement paradoxal. Cette politique n’est jamais stable mais tend vers un équilibre, elle est donc en perpétuelle reconstruction.
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