La Peste

nciation : « croit – il convient »(L8), il s'adresse aux lecteurs pour justifier l'état des lieux et il rappelle avec le récit d'énonciation qu'il s'agit d' un récit rétrospectif.

→ verbes d’opinion « croit – il convient » : nécessité de ce bilan

→ connecteurs logiques « ainsi (L1) – voilà pourquoi (L8) » pour exprimer la conséquence, le narrateur intervient en tant que tel.

→ « décrire la situation générale (L9) » : marque le bilan

- Il fait un retour en arrière:

→ « C’est au milieu de cette année –là »(L12)

+ « A longueur de semaine »( l. 1)

+ « Au milieu du mois d’aout » (l.4) il situe l’épisode dans le temps

II LA DESCRIPTION D’UNE APOCALYPSE

Le déchaînement des éléments donne à la description une dimension cosmique et apocalyptique (comme s’il s’agissait de la fin du monde). La ville dévastée par les éléments qui accompagne le fléau de la peste semble frappée de la malédiction divine comme dans l’Ancien Testament.

A)- Le déchaînement des éléments/personnification:

♦ Le VENT déchaîné

→ verbes d’action exprimant la violence dont le sujet est le vent : « se leva – souffla(L12) –s’engouffre (L15) – soulevait (L17)» ,on a une omnipotence du vent : "le vent seul" (l.24)

→ modalisateur adverbial dans « le vent est particulièrement redouté par les habitants d’Oran» (L13) qui sert à souligner son caractère irrépressible : « ne rencontre aucun obstacle » (L14).

→ métaphore traduisant aussi la violence « soulevait des vagues de poussière et de papier qui battaient les jambes des promeneurs »(L17/18) donc les habitants accuse le vent de transporteur de la Peste, il est totalemnt complice de la Peste : la ville est impuissante face au vent

→connecteur temporel exprimant la durée : « pendant plusieurs jours »(l.23)

♦ Le FEU : la chaleur joue un rôle primordial dans l’aggravation de la peste.

→ connotation du mois « au milieu du mois d’août »(L4) + coordination : " à ce moment là" ,"sommet de la chaleur "

♦ L'EAU : "la mer" qui est "soulevée" et "invisible" une menace plus préoccupante de la mer car c'est un ennemi invisible

On a donc 3 éléments qui dominent la ville dans cette vision du Monde qui s'empare de la ville, 3 éléments le feu l'eau et le vent qui s'attaque à la terre : la ville d'Oran.

♦La peste personnifiée:

la peste est sujet elle agit seule

la peste est personnifiée : une allégorie de la mort, la peste qui fait la mort absolue, le décompte total par le bruit de la sirène : appel sonore : référence apocalype

"la peste avait tout recouvert" : le "tout" montre l'omniprésence de la Peste

♦la ville personnifiée:

une ville de deux couleurs : "elle est couverte d'un enduit gris" , "elle est blanchie de poussière" : une ville qui a subit le cataclisme.

"gémissait": meme idée

"la cité empestée" : sous l'emprise de la peste toute la ville semble prisonnière.

B) Effet de la peste

+ « Séparation des amants »l.9 selon le narrateur semble plus important que la mort : touche Rieux et Rambert

+ « promeneurs devenus rares »l.19 isolement chacun reste chez soi pour éviter la contamination

+ « se hâter par les rues »l.19 les habitants sont rarement dans les rues et quand ils y sont : rapidité

III- Une tragédie humaine

A) Accentuée par 4 sens

*Le toucher : + « battaient les jambes » Force du vent

*L’ouïe : + « Poussant des plaintes continues » le vent est personnifié : domination du vent

+ « sonore » Ce sens est cité directement

*L’odorat : + « odeur » renvoie à la mauvaise odeur de la peste

* La vue : « voit » l.43très présent dans le texte : description

MAIS : absence du gout

B) Généralisation de l’homme accentuant le tragique

+oppositions « individuelle » et « collective » l.6 et 7 généralisation de l’homme

+ On ne voit plus chacun mais chacun appartient à un groupe une masse généralisation par le « tous » C’est une histoire collective : omniprésence de la peste

+au début de la peste seulement « des victimes dans les quartiers extérieurs »l.39 puis « s’installer aussi dans les quartiers d’affaire »l.41

C) La fatalité

+ La première