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Les animaux malades de la peste La Fontaine

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s effets de la peste st évoqués au vers 5 par une périphrase et un euphémisme qui signifie qu’elle est très meurtrière et qu’elle tue beaucoup d’être vivant. La peste est personnifié ce qui la rend plus effrayante et elle est personnifié de manière allégorique. Le fléau est comparé au vers 6 à 1 autre fléau qui est la guerre, également craint par l’humanité. La comparaison clos la présentation de la peste par un octosyllabe qui vient brutalement clore le tableau.

Le vers suivant est un alexandrin avec un rythme ample et majestueux construit sur un chiasme (disposé en forme de croix). Le chiasme met en val le pronom « tous » pour montrer l’étendu du mal malgré la nuance entre « mourir » et « être frappé ».

La fontaine, dans les vers suivants décrit le bouleversement qui s’en suit à travers des litotes qui affirme la forme negative ; il énumère tout ce qui s’est perdu et n’existe plus a cause de la peste ; succession rapide d’octosyllabe qui rappelle les octosyllabes. (évocation du travail cf : cigale et fourmi ; évocation du mangé avec appétit = la gourmandise est un thème des fables vers 10)

Au vers 11, La fontaine rappel la lutte pr la vie qui est cruel car c’est la loi du + fort (rappel du loup et l’agneau). Les 2 vers finaux rappelle le caractère traditionnel des tourterelles qui sont les animaux de l’amour. La fontaine met l’accent sur l’importance de l’amour, puisque sans amour il est inutile de vivre « + d’amour…+joie ».

Cette intro sert à montrer la tristesse de la condition humaine mais aussi pour annoncer la suite car la gravité de la situation oblige à prendre des mesures d’urgence et d’autre part pour annoncer un décalage entre le jugement et la gravité du mal ; ce décalage est comique. Au point meme, si à la fin de la fable on se demande si la peste est peut être l’injustice qui n’a pas de solution.

II°) La parodie de justice à travers le compte rendu du conseil.

La sphère se rétrécit car avant c’était la sphère du mythe (très large), de l’universelle, tandis que maintenant c’est la sphère politique et on devine déjà que ce décalage va pas aboutir à pas de solution.

La fontaine met des intervenants de façon théâtrale. La fable a un caractère théâtrale.

1) Le lion

Le lion dans le bestiaire de La fontaine est le roi des animaux et il est injuste, puissant ; c’est le 1er indice qui fait penser à ce qui va se passer.

Il parle le 1er car il est le plus puissant. La décision du lion est politique car il veut « tenir conseil », cela fait penser au conseil des ministres, cours publique, confession. L’accent est mis sur sa parole rapporté plus longuement et au discous direct. Ce qui nous permet d’apprendre les propos direct et de les apprécier.

Les 1er mots « Mes chers amis » sont plein de bienveillance, c’est un préambule amicale, calme, c’est un roi paternaliste. Il semble un roi bon humain, qui traite les autres d’égal à égal ; se sont ses amis ; l’expression qu’il avance rappelle ce qui a été dit au début dans le tableau initial et c’est aussi la teneur meme des serments. Ce qui est écrit au début devient 1 péché, le mot « infortune » a un sens fort, formelle qui signifie « malheurs terribles ». Le lion au vers 19 rapporte aux flèches du dieu Apolon, les flèches qui envoient la peste ; il ajoute la dimension mythologique.

Le lion emploie le vocabulaire de la tragédie pour marquer la gravité du moment et il propose comme dans la mythologie de désigner le bouc émissaire qui se chargera de purifier la communauté.Le coupable doit « se sacrifier », il implique toute la société grâce au nous ; et celui qui se sacrifie le fera pour le bien publique. Le lion à l’air prudent vers 20 « peut être », il n’est pas tranchant mais prudent. Il propose ensuite au vers 23 une confession publique ; cette fois le lion est plus direct il emploie l’impératif ; il utilise toujours le « nous » ; les confessions sont une autre connotation religieuse.

Puis le lion montre l’exemple vers 25 et sa confession se veut transparente, il n’atténue pas ses fautes, il insiste meme sur la gravité « gloutons », « dévoré » il ne minimise pas. Il insiste sur l’ignorance de la victime donc sur sa faute. Le roi est très éloquent, il fait les questions et les reponses et le mot « offense » appartient également au langage religieux. Le détail suprême est qu’il a aussi mangé le berger avec le mouton. Le vers 29 détache d’expression « Le berger ». Le lecteur s’amuse de l’ironie de La fontaine. Le roi se propose au vers 30 en victime de sacrifice mais très habilement il ajoute l’expression qui marque la réticence « si il le faut… ». Puis il invite les autres à faire de meme et fixe les règles du jeu qu’il donne comme quelque chose de conforme à la justice.

Le vers 33 nous glace le sang, on dirait une condamnation, une sentence. Le lecteur qui n’est pas naïf sait que le roi échappera à cette sentence.

2) Le renard

Le renard lui aussi est connu du lecteur ; dans le bestiaire le renard reprend la ruse, la flatterie. Il parle en 2ème comme étant peut être le 2ème personnage du royaume ; son discours est également rapporté. Le renard parle franchement et ne prend aucune précaution, par des flatteries directes, il disculpe le roi et le rétablit dans sa place de bon roi. Son vocabulaire est choisi, il parle de scrupule et de délicatesse, et il utilise les répétitions. Le renard est artificieux. Le renard parle avec vivacité vers 36 « Eh bien… » et il efface le péché en une phrase. Il fait les questions et les réponses de façon très affirmative. En disant cela il montre le mépris du peuple representé par les moutons et l’insulte de « canaille », « sotte espèce ». Le bas peuple est fait pour être dévoré et il renverse la situation en disant que le roi leur a fait de l’honneur. Pour le berger il trouve un moyen d’innocenté le roi, en faisant la satire des hommes, les proies des bêtes sauvages et que les hommes s’imaginent avoir un pouvoir sur les animaux.

Les hommes se servent des moutons, il rétablit donc la justice.

Au vers 43 la narration reprend ; le renard à la fois innocenté le roi et aussi réussi à esquivé sa confession. Le renard a sut retourner l’assemblé en faveur du roi. Ainsi les autres confessions vont être raccourci.

3) Le groupe des puissants

A ce moment là La fontaine résume ce qui se passe, il ne donne plus la parole au tigre… vers 46 à 47. Il y a là un consensus des puissants. Il nomme le tigre car il est barbare, cruel… l’ours représente la laideur, le grossier mais il est dangereux ; les mâtins sont des chiens dangereux et La fontaine ironise encore car le « pardon des offenses » c’était tellement grave qu’il ne méritait pas le pardon. Il termine par une exp familière et ironique « des petits saints ».

4) L’âne

L’âne est isolé, c’est le plus faible, on le sent isolé car il vient après le groupe des puissants qui ont fait bloc et on sait qu’il est faible, seul et la victime faite désigné. Le discours direct est accordé à l’âne pour comparer la naïveté du perso et le comique de situation.

Vers 49, la tournure de l’âne est vieillote, ridicule, il est ringard « J’ai souvenance… » ce qui lui donne un caractère charmant mais naïve.

Le discours direct permet de le comparer avec le lion. L’âne fait comme le lion, il avoue ses fautes et les empire.

Vers 50, l’âne avoue avoir volé des moines, circonstances aggravantes. Au vers 51, il accumule les raisons et au 52 egalement. L’occasion fait le Laron ; l’herbe tendre reprend la gourmandise, un péché et le diable reprend le mal ; il acédé à la tentation. L’âne repousse à la fin de la phrase l’avare du délit

La révélation est comique ; car en plus il en a mangé si peu « la largeur de la langue » ce qui fait rire le lecteur. Le passé simple donne un autre air vieillot. Au vers 54 il imite le lion (v 27) il insiste sur ses tords. L’âne joue le jeu comme il a cru en voyant faire le lion.

Au vers 55, à ces mots l’âne est désigné comme victime par l’assemblé, l’assemblé reconnaît « l’imbécile ».

La fontaine dévalorise l’âne « bourdet » qui insiste sur le caractère sot. L’assemblé tout entière a reconnu le coupable animal.

5) CCL de la fable

Le loup intervient ; tel que l’on connaît d’après le bestiaire, le loup se pique de justice. Le loup est connu pour sa cruauté. Ici il essai démontrer la justice de la sentence. D’où le verbe « prouva ». Le sort de l’âne est d’être dévoré (v 22), c-a-d un sacrifice à la divinité. La désignation de l’âne se fait par un discours indirecte libre, se sont des connotations très péjoratives. « Pelé et galeux » sont familier. Au vers 59, le narrateur juge de « peccadille », il reprend l’idée mais l’atténue ce qui fait un contraste avec « cas pendable » à chaque bout du vers. Par ce procédé, La fontaine s’indigne, se désolidarise du mouvement de l’assemblé. Les exclamations qui suivent sont aussi du discours indirecte libre. Le

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