La première guerre mondiale : L’ expérience combattante dans une guerre totale
Cours : La première guerre mondiale : L’ expérience combattante dans une guerre totale. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Abir El Abbassi • 26 Juin 2018 • Cours • 868 Mots (4 Pages) • 871 Vues
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La première guerre mondiale
L’expérience combattante dans une guerre totale
Problématiques :
- Quelle est la nature de la guerre ?
- Quels sont les caractères de l’expérience combattante ?
- Quels sont les effets sur les sociétés européennes ?
- UNE GUERRE INEDITE : LA GUERRE DES TRANCHEES
- Formes nouvelles de la guerre
- L’ensemble des nations européennes mobilise en masse la population masculine. Il y aura 70 millions de mobilisés entre 1914 et 1918, majoritairement des hommes, mais sur le front est (le front russe), des femmes aussi sont mobilisées. Les hommes partent avec enthousiasme à la guerre, persuadés que la guerre ne durera pas longtemps et ils sont tous persuadés du bien-fondé de la guerre.
- Guerre de tranchées : guerre de position, inédite autant pour les soldats que pour les états majors (chaque stratégie se révèle être un fiasco. Au départ, les tranchées sont improvisées, puis progressivement, elles s’organisent et se structurent Elle fait penser à une guerre de siège.
- Une guerre défensive
- La guerre défensive est organisée autour de la tranchée. La première ligne est protégée par des barbelés pour éviter l’assaut, elle est aussi plus en profondeur, pour éviter les obus, les missiles et les balles.
- Des combats d’une violence extrême
- Cette guerre inflige des blessures inédites, notamment à cause des nouvelles armes, en particuliers les obus, l’artillerie et les chars d’assaut. Il y a toujours des combats à l’arme blanche et à la grenade qui se font dans le No Man’s Land.
- Il y a des nettoyeurs de tranchées, leur but est de tuer les ennemies en état de combattre lors de l’assaut d’une tranchée. Ils tuent essentiellement à l’arme blanche.
- Les gueules cassées sont des soldats amputés ou défigurés par les débris d’obus.
- L’utilisation des armes chimiques : gaz moutarde, il est utilisé pour la première fois par les allemands en 1915 à Ypres. Ce gaz est dangereux pour la peau (les masques sont donc peu utiles) et va tuer dans les années 1920 ceux qui auront été exposés à ce gaz.
- Cette guerre a été une guerre d’usure, c’est une guerre marquée par des offensives ayant pour objectif des ressources matérielles ou morales des belligérants.
- L’EXPERIENCE COMBATTANTE
- Tenir au front
- Les soldats ont des conditions de vie terribles, catastrophiques, ils doivent faire face au froid, la boue, la promiscuité ce qui empêche le repos. Ils vivent avec des poux, entourés de rats, d’ordures, y compris des débris humains. Vont apparaitre aussi des troubles psychologiques (obusite) car les conditions psychologiques sont traumatisantes avec l’omniprésence de la mort (la leur et celle de leur camarade), du risque de mourir, de perdre un membre, d’être défigurés. Ils sont troublés aussi à cause de l’incapacité de se protéger eux-mêmes, de la vue et de l’odeur des cadavres.
- Les poilus accomplissent leur devoir, car depuis l’enfance ils sont nourris de patriotisme avec la croyance de que leur nation est la plus forte, et qu’elle est supérieure. Pour tenir au front, l’alcool jouait un grand rôle. Avant chaque grande attaque, les soldats avaient des rasades de vins afin de les désinhiber pour qu’il puisse combattre et tuer l’ennemi.
- Pour tenir au front, le courrier a aussi un grand rôle, que se soit celui qu’ils reçoivent ou celui qu’ils écrivent, cela leur permet d’avoir une occupation quotidienne et de créer un lien avec l’arrière.
- Pendant toute la Première Guerre Mondiale se développe toute une culture de la guerre ensemble d’idées, de représentations, d’attitudes contribuant à entretenir la haine de l’ennemi et à justifier la guerre). Le refus d’aller au combat est rare, les déserteurs et ceux qui font exprès de se mutiler sont poursuivis par l’Etat Majeur et sont fusillés pour l’exemple.
- Tenir à l’arrière
- Il n’y a que les hommes qui font la guerre, mais les femmes aussi y participent en prenant la place des hommes dans les usines. Elles sont aussi réquisitionnées pour travailler dans les champs. Les populations coloniales sont aussi réquisitionnées, soit pour faire la guerre soit travailler dans les usines (les empires coloniaux réquisitionnent des soldats dans leurs colonies pour combattre devant l’ennemi comme les tirailleurs sénégalais et les spahis marocains).
- La presse et le courrier sont censurés, c’est une volonté des autorités pour deux choses : contrôler les populations et leurs opinions et le maintien de l’effort de guerre.
- Se souvenir
- Le deuil : cette guerre est la plus meurtrière jusqu’alors, 10 millions de morts, dont 60% sont âgés entre 20 et 30 ans (la majorité des mots sont des hommes). S’en suit des veuves (600 000) et des orphelins (760 000) de pères (=victimes de la guerre). Le deuil est très difficile car parfois on ne rend même pas le corps (impossible de l’identifier ou bien corps introuvable).
- On surmonte le traumatisme en construisant des monuments aux morts dans les communes « Morts pour la patrie ». Des collectifs de pacifistes se forment (anciens combattants) qui veulent que veulent que cette guerre soit la « der des der ».
- Les sociétés européennes ont été à la fois bouleversées et traumatisées. C’est très difficiles pour les soldats démobilisés de se réinsérer (certains rejoignent des groupuscules politiques extrêmes et d’autres sombrent dans la folie).
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