La transition démocratique en Egypte

Bonjour aujourd’hui, je vais vous présenter la transition démocratique en Egypte. Nous allons aborder plusieurs sujets comme l’organisation de la vie politique, comment les Egyptiens participent à la vie politique de leur pays aujourd’hui et comment ils s’informent. Nous évoquerons ce que pensent les Égyptiens de l’Union Européenne.

La vie politique en Egypte a connu de nombreux changements ces vingt dernières années. De 2011 à 2013, il y a une intensification de l’activisme politique. Depuis 2013, l’Egypte est présidée par Abdel Fatahal Sissi, ancien maréchal de l’armée, qui a mené un coup d’Etat ayant conduit au départ de l’ex-président. Les résultats des élections avec 97,08% ressemble plus à des résultats dans un régime autoritaire que dans une démocratie. La vie Egyptienne va radicalement changer après cet espace de liberté, ils doivent suivre le président et accepté une restriction de leurs droits politiques (il supprime de multiples formes de participations civiques) comme les manifestations qui sont aujourd’hui limitées et rares, et les ruelles sont silencieuses. Cette forme de gouvernement s’appelle l’autoritarisme. En 2019, le parlement fait une modification de la constitution pour prolonger le mandat d’Al-Sissi jusqu’en 2024 et en fonction jusqu’en 2030. Ce fait prouve que la démocratie recule dans ce pays. Les Egyptiens s’informent principalement sur les réseaux sociaux mais aussi la radio, la télé et le journal. Des sites internet ont été supprimé en Egypte pour ne pas influencer le peuple. Nous pouvons constatez que la liberté d’expression et la capacité de s’informer reculent aussi fortement.

La région Mashrek est mieux informée sur l’Union Européenne que l’Egypte, pays dans lequel seulement 19% de personnes qui connaissent l’Union Européenne. Ce sont principalement les jeunes entre 15 et 24 ans instruits, cultivés qui s’intéressent au monde extérieur dont l’Union Européenne. Les Egyptiens pensent que l’Union Européenne devrait être moins engagée sur la démocratie, les droits humains, l’agriculture mais qu’elle devrait être plus engagées sur le tourisme, le commerce, la santé, l’égalité des sexes et la promotion de la paix et de la stabilité. Ne pourrait-on pas supposer qu’il existe de la propagande et une menace sur la liberté de penser qui justifient ces choix ?

Nous avons terminé avec la transition démocratique échouée en Egypte, Merci de m’avoir écoutée.