Le génocide juif
Étude de cas : Le génocide juif. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar lolololol2809 • 23 Avril 2017 • Étude de cas • 525 Mots (3 Pages) • 946 Vues
I/La Propagande
Tout cela commença lorsque Hitler le 30 janvier 1933 devint le chancelier allemand, en effet un climat déjà hostile de l’Allemagne d’après-guerre voyait en lui le sauveur. Il commencera d’ailleurs avant sa prise de pouvoirs à prononcer des discours antisémites. En 1933 donc, la propagande commence, avec un antisémitisme déjà présent depuis 1918 et une impression des juifs comme des corps étrangers dans la nation ne possédant que des positions influentes dans la société. Donc dire que la haine des juifs n’apparut que grâce à Hitler est fausse, on peut dire qu’il a su tirer parti d’une situation déjà existante.
La propagande passait par des affiches mais aussi avec la radio, sur le lieu de travail ou encore à l’école, la population était encerclée, oppressé, obligé de voir en les juifs des ennemis de la nation.
Les lois de Nuremberg de 1935 scellèrent le destin des juifs et de la population allemande les désignant « citoyen de Reich » ou encore « sujet de l’état » ce qui leur conféra de grandes responsabilités. Le fait que cette politique repose sur des bases légales avec des lois etc. permet à la population de ne pas se sentir coupable des mesures prises contre une minorité suspecté depuis la 1ère guerre mondiale (en effet ils remettent en doute leur patriotisme durant la grande guerre).
La nuit de cristal de novembre 1938 fut d’une violence sans pareil et montra un peuple indifférent hypnotisé par une propagande constante. Soumis à des messages et à des idéologies émient en permanence par le pouvoir c’est une propagande frontal, publique et massive rendu d’autant plus efficace car après 1939, les juifs sont marginalisés et exclus.
L’industrie de la dénonciation est d’ailleurs très importante par exemple en basse Franconie, région allemande qui n’était pourtant pas décisif dans les votes favorables au partie nazis, 60% des affaires criminelles de l’époque se résumaient à une relation sexuel ou même amical entre juif et non-juif dénoncée par un voisin la plupart du temps. D’ailleurs 13% seulement des dénonciations venaient des gens du partie le reste venaient de cette population devenu acteur de ce génocide.
Les soldats notamment ce de Wehrmacht, qui étaient formés d’anciens civils ne faisaient pas exception, dans les correspondances privées retrouvée on remarque bien une déshumanisation totale des juifs, ils étaient aveuglés et pensait faire des crimes soi-disant légales, pour eux les juifs n’étaient que des menaces pour leur pays et ils se devaient de les éradiquer. Ce conditionnement idéologique a permis de préparer l’anéantissement physique, les crimes étaient accomplis sans aucune émotions pensant être légale et rationnelle et voulait satisfaire le Führer. Cette décivilisassions c’est faites par plusieurs étapes rendu possible par un climat économique et sociale critique après la première guerre mondiale et l’utilisation d’un vocabulaire codé remplaçant des mots lourds de sens comme « traitement spéciale » « éloignement » ou encore « installation spéciale » pour parler des camps.
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