Medee

hef d'un choeur composé de femmes corinthiennes semble comprendre Médée et excuser ses fautes. Il insiste en effet sur ses souffrances et son malheur.

Pourtant, comme la plupart des héros tragiques grecs, Médée est coupable d'hybris, de démesure. elle n'accepte pas le lot qui lui est échu et cherche à franchir les limites de l'humanité. C'est pour ce la qu'elle doit nécessairement être punie. elle, la magicienne, s'arroge un pouvoir presque divin. Elle agit comme si le meurtre de ses enfants était un sacrifice rituel. (retrouvez l'expression que l'indique).

Une mère blessée

Euripide, néanmoins, ne s'attarde pas sur la monstruosité de Médée dans ce passage. Il la peint d'abord comme une mère souffrante.

A côté du registre lyrique, on trouve aussi les registres lyriques et pathétiques, lorsqu'il est question des jeunes enfants (à démontrer)

Le chant de Médée, auquel l'intervention du coryphée fait écho, est aussi une méditation douloureuse sur la maternité, ses souffrances (à commencer par celles de l'enfantement) et ses joies. Analysez avec précision cette dimension du texte.

Chez Euripide, Médée n'est pas tout entière portée par l'amour de Jason, elle est aussi une mère aimante qui choisit d'épargner à ses enfants un statut social peut enviable, celui d'enfants d'un premier lit. De ce point de vue, c'est Jason le seul coupable, et Médée apparaît presque comme une femme humaine, victime de son époux. Il ne faut pas oublier néanmoins l'hybris qui la dévore et le caractère monstrueux du crime qu'elle s'apprête à commettre. C'est bien une héroïne tragique.