Nul ne sera tenu en esclavage

Diapo 1 Article 4 : Nul ne sera tenu en esclavage

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Nous avons choisi de vous parler de l’esclavage.

Nous donnerons d’abord une définition de ce terme, puis dans une seconde partie nous expliquerons comment cette pratique perdure. Enfin, nous verrons comment la lutte contre l’esclavage est difficile.

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 I. Définition

      1) Qu’est-ce que l’esclavage ?

L’esclavage est un système juridique où un être humain est soumis à exécuter les ordres de son maître. L’esclave devient la propriété de son maître.

     2) Un peu d’histoire :

L’esclavage apparaît aux États-Unis en 1687, avec le commerce triangulaire qui consistait à échanger avec le monde entier différentes marchandises dont des hommes.

Un maître avait la possibilité de louer, de vendre ou d’acheter une personne qui se trouvait sous sa dépendance. Les africains étaient ainsi utilisés comme esclave, la main-d’œuvre était alors moins chère. La plupart du temps ils travaillaient dans les champs de coton.

Ce que dit le droit

En France, l’esclavage a été aboli le 27 avril 1848. Selon les considérants de ce décret, « l'esclavage est un attentat contre la dignité humaine ; [...] en détruisant le libre arbitre de l'homme, il supprime le principe naturel du droit et du devoir ; [...] il est une violation flagrante du dogme républicain : Liberté, Égalité, Fraternité. »

Selon l’article 4 de la déclaration universelle des droits de l’homme (1948), « nul ne sera tenu en esclavage ».

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 II. L’esclavage, une pratique qui perdure

Malheureusement cette pratique est encore très répandue dans le monde mais de façon illégale. Amnesty International recensait encore en 2017, environ 21 000 000 personnes victimes d’esclavagisme.

Nous allons prendre l’exemple de la Mauritanie. Parce que, pays d’Afrique du Nord-Ouest, il est réputé comme un pays dont une bonne partie des Droits Humains ne s’appliquent pas.

1. Quelques chiffres 

En ce qui concerne l’esclavage, il y a été aboli en 1981 mais on y comptait en 2018, selon Amnesty international, près de 1000 à 43000 esclaves, ce qui représente 1 % de la population.

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1. Types d’esclavage et motifs  

L’esclavage peut être traditionnel, c’est-à-dire qu’on naît esclave et les tâches évoluent selon l’âge. Les esclaves sont obligés de suivre les instructions de leur maître (ex : se marier). Ils appartiennent à la famille dont ils étaient esclaves.

Mais, on parle aussi d’esclavage moderne : esclaves sexuelles, victimes de mariages précoces ; souvent utilisé dans les travaux clandestins : esclaves urbains, domestiques maltraités et non payés ou ouvriers dans le secteur de la construction ; en zones rurales, des familles entières réduites au travail forcé pour cultiver les terres de leurs maîtres.

L’une des principales causes est la pauvreté qui pousse des personnes à s’engager ou à engager leurs enfants à travailler pour de longues durées indéterminées (il est même possible que ce soit à vie).

En Mauritanie, les harratines et les afro-américains, castes inférieures, sont les premières populations victimes d’esclavages. Ils n’ont pas d’accès à la santé ni à la justice et à l’éducation.

1. Témoignages

Nous allons vous passer un extrait d’une vidéo publiée par Amnesty international en octobre 2018, qui reprend le témoignage d’une ancienne esclave.

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Après avoir vu que l’esclavage perdurait encore, nous allons montrer comme lutter contre s’avère extrêmement dangereux.

III. La difficile lutte contre l’esclavage

           1) L’écart entre les discours et les actes

Alioune Tine, directeur du bureau régional pour Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale à Amnesty International déclarait que « Les autorités mauritaniennes font preuve d’un mépris honteux pour les droits humains, alors qu’elles ont aboli l’esclavage il y a près de 40 ans, en continuant non seulement de tolérer cette pratique mais aussi de réprimer les personnes qui la dénoncent ».

En effet, les autorités ont pris des mesures contre l’esclavage :

1981 : abolition de l’esclavage

2007 : criminalisation de l’esclavage

2012 : l’esclavage est élevé au rang de crime contre l’humanité

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Mais dans les faits, le gouvernement cautionne l’esclavage et essaye de faire taire toutes les voix qui s’y opposent.

De nombreuses groupes se mobilisent pour lutter contre l’esclavage depuis plus de 20 ans, mais sont réprimées par les autorités.

Les autorités instaurent un système de terreur pour réprimer et censurer le travail des défenseurs des droits humains. Ils utilisent la violence, les détentions arbitraires mais aussi le dénigrement, les agressions, la torture, les menaces de mort, le harcèlement en ligne.