Philosophie
Commentaires Composés : Philosophie. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresemier pêché en chassant Adam de l’Éden, l’obligeant ainsi à cultiver : « Tu mangeras ton pain à la sueur de ton front » lui dit Dieu. Tout au long de l’histoire, les progrès techniques ont révolutionné le travail. Ceux –ci ont permis à l’homme de « dompter » la nature en lui donnant les moyens pour transformer la matière, pour ainsi la connaître peu à peu et pour arriver à se rendre « maître et possesseur de la nature » dit Descartes. C’est ainsi que l’homme de Neandertal a découvert le feu et a appris à le maîtriser et à l’utiliser pour cuire ses aliments, créer le feu à partir de deux pierres qui de même lui permettaient de faire ses outils pour chasser ; c’est comme cela que les outils sont devenus le prolongement ou l’extension de l’homme. Dans les sociétés industrielles contemporaines, la technique est ce qui a permis –en apparence- de supprimer les tâches les plus dures, les travaux les plus lourds étant dorénavant réservés aux machines. En portant le fardeau des hommes et en amoindrissant leur fatigue, la technique semble libérer l’esprit de ceux –ci. Les progrès techniques ont aussi permis aux hommes de faire des choses qu’ils croyaient impossibles dans le passé comme par exemple arriver jusqu’à la lune ou faire une opération à cœur ouvert, événements qu’on n’envisageait même pas il y a cinquante ans. Les progrès techniques constituent un instrument de libération pour l’homme dans la mesure où ils l’invitent à dépasser sa condition. Les objets techniques sont devenus pour l’homme leurs médiateurs avec le monde. Plus on avance dans le temps et plus ces techniques deviennent importantes pour notre bien être. Mais est ce que cela est toujours vrai ? Le progrès technique peut –il être aliénant ? Dans la société moderne, l’instauration du machinisme a augmenté la puissance de l’homme vis-à-vis de la nature mais cela n’empêche pas que la mécanisation du travail ait des conséquences. Dans la société artisanale, l’artisan utilise un esprit de créativité pour fabriquer un objet dont il est maître et propriétaire et se caractérise par l’usage de l’outil qui est considéré comme une extension de son corps tandis que dans la société moderne, l’ouvrier travaille en fonction d’outils (machines) qui ne sont pas les siens, donc qui sont extérieurs à lui. Ce qui fait qu’il participe seulement à une partie de la construction d’un objet dont il ne sera pas le propriétaire. L’ouvrier devient seulement le maillon d’une chaîne de production, il est « transformé en mécanisme automatique d’un travail partiel » expose Marx dans son œuvre, Le Capital. Ce système de travail créé à partir de progrès techniques font que l’homme comme ouvrier soit aliéné par son travail sans jamais pouvoir visualiser son existence étant dépossédé des fruits de son travail. Dans ce cas les progrès techniques font que l’homme ait une relation problématique avec le travail puisque répéter une même tâche mécanique tout le temps dévalorise psychologiquement l’individu et, économiquement, le travail de celui –ci. Même dans son temps libre, l’ouvrier, à cause de sa tâche, ne fait que reproduire sa force de travail en mangeant et en se reposant pour finalement recommencer à travailler. Il n’a pas les moyens de penser autrement le temps libre que par le temps de travail. Le progrès technique peut être aliénant dans la manière où il est utilisé par une minorité qui maîtrise et possède les machines pour déposséder le travailleur de ce qui le constitue (force de travail) pour l’asservir ainsi à travers la machine ou le progrès technique comme c’est le cas du travail à la chaîne créé par Ford et Taylor. Cette fois –ci, au lieu d’amoindrir la pénibilité du travail de l’homme,
la technique la renforce, déshumanisant ainsi l’homme. De même, des progrès techniques qui étaient censés être des instruments de libération comme les portables ou des sites web comme « Facebook » deviennent problématiques car tous les moyens de communication sont utilisés aujourd’hui par ceux qui détiennent le pouvoir à travers les satellites et les réseaux Internet comme instruments de contrôle de ce que l’on est et ce que l’on fait. Y a –t-il alors une possible solution aux contraintes posées par les progrès techniques ? L’homme a une tendance naturelle à chercher à travailler le moins possible en obtenant le plus de profit possible, c’est pour cela qu’il a créé la technique. Donc l’homme étant l’inventeur de la technique a en soi le pouvoir de la faire disparaître ou de la penser autrement. Le problème à traiter serait comment mettre d’accord tout le monde pour éliminer la mécanisation du travail ou les moyens de contrôle par exemple, en prenant en compte les conséquences positives et négatives que cela provoquerait. En plus, l’habitude d’utiliser la technique fait que nous ne pouvons nous imaginer sans elle, tout comme un enfant ne s’imagine pas sans sa « game-boy » ou un adolescent sans son « ipod ». De même, on peut espérer que l’inhumain travail à la chaîne soit un jour totalement effectué par des machines, délivrant ainsi l’homme de cette tâche pénible et répétitive ; le progrès technique pensé à nouveau comme un instrument de libération pour l’homme. Donc l’homme n’aurait qu’à user de son intelligence pour inventer, contrôler et réparer les machines. Cependant, si cette situation se réalisait,
...