Prosper Mérimée
Fiche de lecture : Prosper Mérimée. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar smokwaavelski • 28 Novembre 2022 • Fiche de lecture • 685 Mots (3 Pages) • 270 Vues
I) Biographie
Prosper Mérimée est né le 28 septembre 1803 à Paris dans un milieu bourgeois. Ses parents tout deux artistes l’envoient au lycée Napoléon devenu depuis Henri IV. Il poursuit ensuite des études de droit mais les lettres l’intéressent davantage. A partir de 1822 à l’époque des grands salons littéraires de Paris, il fait la connaissance de Victor Hugo, Alfred de Musset ou encore Stendhal qui devient son meilleur ami. Il écrit quelques pièces de théâtre, un roman et surtout des nouvelles. En 1831, d’abord pour des raisons financières, il obtient son premier poste dans la haute administration, directeur de cabinet du ministre de l’économie. En 1834, il est nommé inspecteur général des monuments historiques par Adolphe Thiers alors ministre des affaires étrangères. Quelques soit les régimes politiques qui se succèdent et qu’il sert, dans ces fonctions qui le passionnent, il marque à jamais de son empreinte la politique française de protection et de restauration du patrimoine.
II) La naissance des restaurations de grande ampleur
En 1834, Mérimée se lance sur les routes de la France à la découverte de son patrimoine architectural. Ce qu’il y découvre est accablant. Il établit une liste des monuments en péril, on y trouve le pont du Gard, les arènes d’Arles, de nombreux châteaux de la Loire dont Chambord. 40 ans après la Révolution Française, la plupart des monuments qu’il visite sont en ruines, ou pillés. Il porte d’abord son attention à l’ouest de la France. Parmi ses trésors, le petit baptistère de Saint-Jean de Poitiers est sur le point d’être raser par la municipalité. Mérimée se bat pour la survie de cet édifice et obtient son rachat par l’Etat. C’est la première fois que l’Etat acquiert un bien sur le territoire français dans cette intention. Seulement, Mérimée l’a bien compris, l’acquisition et le diagnostic des désordres du bien ne suffisent pas. La nature et la qualité de la restauration sont pour lui essentielles afin de retrouver l’esprit et la vocation du monument. C’est pourquoi, de haute lutte, il impose une vision respectueuse de l’histoire des monuments et l’emploi des architectes et des artisans les plus qualifiés de son temps. Ainsi Eugène Viollet-le-Duc son ami d’enfance se voit confier d’énormes responsabilités. Il restaure entre autres la basilique de Vézelay, la cathédrale Notre-Dame de Paris ou encore la cité de Carcassonne que Prosper Mérimée avait décrit ainsi : « Il y a deux villes à Carcassonne : La Cité, sur le haut de la colline, encore enceinte de murailles, est la plus ancienne […] Ses rues sont irrégulières, ses maisons tombent en ruines, tandis que la ville neuve est aujourd’hui l’une des mieux bâties de France. ». En 1842, l’inventaire général au plan national reste
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