T2 Idéologies et opinion en Europe de la fin du XIX siecle à nos jours

Thème II

Idéologies et opinion en Europe de la fin du XIXe Siècle à nos jours.

100. Socialisme et Mouvement ouvrier en Allemagne

Socialisme, communisme et syndicalisme en Allemagne depuis 1875

Otto Griebel, peintre de la Nouvelle Objectivité, membre du KPD et de l’association des peintres révolutionnaires réalise ce tableau de 1928 à 1930.

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Le mouvement ouvrier trouve des appuis dans les mouvements artistiques. Cela montre un petit pue l’influence communiste

Tableau très individualiste, les ouvriers ont tous des tenues différentes. Forme figurative, cela traduit tout un mouvement de pensée, et cela montre l’évolution des mentalités socialiste et communiste en Allemagne. Plusieurs formes issues d’un courant de pensée qui réfléchies sur la classe ouvrière.

Quelle est l’influence du mouvement ouvrier sur la vie politique et social de l’Allemagne depuis la fin du 19ème siècle ?

En quoi le cas de l’Allemagne est-il représentatif en Europe ?

110. L’essor du socialisme et du syndicalisme : agir pour l’amélioration de la condition ouvrière

Comment le mouvement ouvrier devient-il une force politique ?

111. Une unité précoce du mouvement social en Allemagne : naissance et montée en puissance de la social-démocratie

Karl Marx (+Friedrich Engels) [pic 2]

1848 à Paris lors de la révolution des « 3 Glorieuses » Manifeste du parti communiste 

1864 : statut de l’internationale, qui vise à étendre le communiste au monde entier.

1867 : le Capital (l’accumulation de richesse, et propose une thèse historique, dans l’histoire depuis les romains a eu une lutte entre les classes dirigeantes et dirigés)

Lutte des classes : prolétariat contre patronat (à connotation Marxiste)[pic 3]

                                                   Révolution (le grand soir) pour la mise en place une société communiste[pic 4]

Mise en place de la société communiste, sans classes, aux moyens de production collectivisés et au pouvoir politique détenu par la collectivité

1870 : les idées de Karl Marx vont avoir une grande diffusion à cause du décollage économique de l’Allemagne. Début de l’empire allemand et de cette puissance économique. C’est le 18 janvier 1871, dans la Galerie des Glaces à Versailles, création de l’empire allemand officiellement.

Le communisme : C’est un courant idéologique car il propose une vision du monde ou la propriété privée n’existe pas. C’est une idéologie révolutionnaire, ils veulent faire une révolution. Au départ les socialistes et les communistes se ressemblaient. Ils se retrouve dans la volonté d’améliorer les conditions de vie et d’améliorer la condition ouvrière.

Au fur et à mesure, on est passé d’un monde agricole à un monde ouvrier. C’est l’époque de l’urbanisation. 1882 : 4millions d’ouvriers et en 1907 : 8,5 millions.

 L’industrialisation → naissance du « prolétariat », les ouvriers et les ennemis du patronat.  A chaque âge, Karl Marx voit une certaine dichotomie.

En Allemagne :

1871 : premiers syndicats libre e Saxe, en lien avec les socialistes.

Doc « les premiers ouvriers et syndicats » p62 et « deux programmes proches » p63

1875 ; congrès de Gotha, fusion des 2 partis socialistes existants. [pic 5][pic 6][pic 7]

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Dès 1878, le chancelier Bismarck impose une loi d’exception qui interdit la social-démocratie et les syndicats affiliés. Bismarck pense intégrer les ouvriers à l’empire grâce à sa politique sociale, notamment sur les assurances. [pic 10]

1891 : Congrès d’Erfurt, le parti devient le SPD (Sozialdemocratische Partei Deutschlands) ou parti social-démocrate en Allemande qui existe encore à l’heure d’aujourd’hui.

Socialisme et communiste ne sont pas très distincte à l’époque.

Révolutionnaire/ Réformisme : il permet de participer au pouvoir grâce à des représentants élus et donc de changer la société par des réformes, des lois en faveur des ouvriers.

Doc 1p.67 : le mouvement ouvrier gagne en importance, montrez-le grâce aux documents.

Les syndicats de branche sont autorisés en 1869.

En 1892, rassemblement des syndicats libres en Commission générale des syndicats allemands (GGB).

1905 :

Par l’intermédiaire des syndicats et des nombreuses associations liées, le SPD encadre le monde ouvrier « du berceau à la tombe »[pic 11]

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Cadrillage de la population              

Autorisé à nouveau après 1890, le parti ne cesse de gagner en popularité et en voix aux élections. C’est le 1er parti de masse européen, avec plusieurs centaines de milliers d’adhérents. Son organisation, très structurée, sera u modèle pour les autres partis socialistes européens.

En 1914, un Allemand sur trois votes pour le SPD

112. La contribution des socialistes à l’amélioration de la condition ouvrière en Allemagne.

Affiche pour l’exposition Universelle de Paris en 1900.

Bismarck met en place une législation antisocialiste à partir de 1878, tout en essayant de s’allier les ouvriers par une législation sociale avancée, la première d’Europe.

• 1883 : Loi l’assurance maladie
• 1884 : Lois sur l’assurance accident du travail
• 1889 : Loi sur l’assurance invalidité et vieillesse

Législation sociale qui se renforce sous le pouvoir de Guillaume II, jusqu’en 1914 :

• 1891 : Interdiction d’employer des enfants de moins de 13 ans

Durant la guerre, c’est l’Union Sacrée

La République de Weimar menée par les socialistes fait voter en retour, certaines mesures soutenues par le SPD depuis longtemps

• Journée de 8h, réclamée par les syndicats, dès 1918
• Droit de vote des femmes, en janvier 1919

Autre période d’avancée, ou es socialistes, bien que dans l’opposition, inspirent des réformes, c’est la période des Trente Glorieuses en RFA. A ce moment se met en place la cogestion (1951) : coopération entre syndicats et patronat.

113. Essor et revendications du mouvement ouvrier en Europe : des avancées plus tardives

Des législations qui se mettent en place plus tard :

• Assurance maladie ALL 1883, GB 1911, FR 1928 (pour les ouvriers)
• Assurance accident du travail : ALL 1884, GB 1897, FR 1898
• Journée de 8h : ALL 1918, FR 1936

En GB, rôle du Labour ->1911                                                                                                                                                        En France, rôle du Front Populaire en 1936.

120. Faire la révolution ou participer au gouvernement légal : des divisons parfois fatales…

121. La division du mouvement ouvrier en Allemagne.

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Rosa Luxembourg nait en 1871 en Pologne, dominée à l’époque par la Russie

Elle acquiert la nationalité allemande et s’installe en 1898. Elle milite au sein du Parti social-démocrate (SPD). Elle se veut héritière des idées de Marx contre les réformistes menés par Eduard Bernstein. Dans les années qui suivent, elle se retrouve marginalisés au sein de son parti. Rosa Luxembourg, aux côtés de Karl Liebknecht, s’oppose au vote des crédits de guerre. Elle est arrêtée et emprisonnée pour cela, en février 1915 et reste en prison jusqu’au 8 novembre 1918, date à laquelle elle est libérée par la Révolution allemande. Pendant cette période d’emprisonnement, elle est exclue du SPD et organise de façon clandestine le mouvement révolutionnaire spartakiste (Ligue Spartakus), ancêtre du parti communiste d’Allemagne (KPD).