Le populisme
Dissertation : Le populisme. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Patricia Garwood • 12 Juin 2023 • Dissertation • 582 Mots (3 Pages) • 189 Vues
Le populisme progresse dans plusieurs pays, les États-Unis, l’Italie, le Mexique... Qu’en est-il au Québec? J’ai parcouru 2 articles et 1 dossier pour essayer de me faire une idée.
Dans l’article « Un populisme québécois? », Bouchard se demande si le populisme pourrait se développer au Québec comme ailleurs dans le monde. Deux facteurs vont dans ce sens. Premièrement, une majorité de Québécois se sentent exclus, décrochent de la société et se méfient des politiciens, des médias, des gens d’affaires et des scientifiques . Deuxièmement, l’influence des médias sociaux, source de désinformation qui encourage souvent l’intolérance et la radicalisation. Par contre, le risque diminue parce qu’il n’existe pas ici de partis politiques populistes ou d’extrême droite, que nous n’avons pas la menace des « fake news » et que nos conditions de vie sont relativement bonnes.
Fabien Deglise, se questionne sur un populisme distinct qu’il qualifie de plus « soft » ici qu’ailleurs dans le monde. Il explique la réalité du Québec par le plein-emploi, les mesures sociales, les institutions démocratiques qui laissent parler les opposants ainsi que par la dualité entre l’élite et le peuple beaucoup moins présente ici. Le fait que nous ne remettons pas en question les institutions, mais demandons plutôt la transformation de celles-ci. Il se penche sur l’avenir politique, car cette demande de transformation des institutions par le populisme de droite ou de gauche pourrait s’essouffler. L’arrivée des millénariaux de plus en plus politisés qui sauraient créer de nouvelles formations politiques en réponse à ce que le peuple indigné demande aujourd’hui pourrait éliminer l’utilisation du populisme.
Mme Villeneuve-Siconnelly et M. R. Dubois, se demandent s’il y aura un mouvement populiste de droite en 2022 dû à la gestion de la pandémie. Ils prétendent que l’électorat québécois se complexifie et que les enjeux, telle la pandémie, ouvriraient la porte à de nouveaux joueurs. Une partie importante de la population est déçue et hostile face aux actions du gouvernement, mais aussi face aux positions des différents partis. Selon eux, les citoyens qui décrochent de la politique traditionnelle se rattachent plus aux discours qui contiennent des éléments du populisme. Un parti sort du lot, le Parti conservateur du Québec (PCQ). Avec un chef charismatique, Éric Duhaime, figure médiatique connue aux idées polémiques et avec un discours contre les mesures sanitaires, les critères du populisme sont présents.
Pour ma part, je suis partagée entre la réflexion de Deglise et celle de Bouchard. L’utilisation du populisme ne sera pas, voire peu, présente au Québec. D’une part, je suis d’avis que les millénariaux risquent de faire changer le courant politique présent. Ce sont des jeunes qui se tiennent plus informés, qui veulent participer et faire
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