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Corpus l'Incipit de La condition humaine d'André Malraux

Commentaire d'oeuvre : Corpus l'Incipit de La condition humaine d'André Malraux. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  3 Novembre 2017  •  Commentaire d'oeuvre  •  784 Mots (4 Pages)  •  2 259 Vues

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Vous montrerez comment la descrpition de la nature intervient dans les trois extrait

Le corpus qui nous est proposé est composé de trois textes qui sont des scènes de meurtres. Ces trois textes apartiennent donc à un registre tragique. Le premier est l'Incipit de La condition humaine d'André Malraux, publié en 1933, le deuxième est un extrait tiré de L'Etranger d'Albert Camus parut en 1942 et le dernier est issu de Thérèse Raquin d'Emile Zola publié en 1867.

Il serait intéressant de se demander comment la description de la nature intervient dans les trois extraits.

   Nous allons dans un premier temps montrer que la nature est présente dans les trois textes mais à des moments différents. En effet chez Malraux et Zola la scène est plutôt nocturne. Chez Malraux le scène se déroule à miniut et demi, il n'y a pas beaucoup de lumière “électricité pâle” l.6 et cet  éclairage provient du paysage extérieur “la seule lumière venait du building voisin” l.6. De la même manière, chez zola la scène se déroule dans un cadre peu éclairé, au “crépuscule d'automne” (ligne 5). La lumière est déclinante, comme le montre les personnifications de la ligne 5 “les rayons palissent” et ligne 6 “la nuit descend”. Cette description de la lumière donne l'impression d'un paysage froid et angoissant, contrairement au texte de Camu qui fait la description d'une scène qui se déroule en plein jour “lumière” l7, “plage vibrante de soleil” l. 13.

    Tout comme le moment durant lequel se déroule l'action et la lumière, le silence à aussi une importance puisqu'il est présent dans les trois textes mais avec des variations. Chez malraux c'est le vacarne extérieur de la ville “quatre ou cinq klaxons grincèrent” (ligne 8) qui est suivit du silence “la vague de vacarme retomba” (ligne 11). A l'inverse chez Camus, c'est le silence qui est rompu par la détonation du coup de feu “le bruit à la fois sec et assourdissant” (ligne 33). Enfin Chez Zola, la montée du silence se fait au fur et à mesure du déclin de la lumière : plus le décor d'assombrit, plus la scène est silencieuse :“on entendait, derière l'une des îles, les chants adoucis d'une équipe de canotiers” (ligne 23-24)

    De plus la nature offre un cadre différent à l'action. Chez Camu et Zola l'action se passe au coeur de la nature. Chez camu la scène se déroule dans un paysage maritime “le bruit des vagues” (l.6), “le sable” (l.8). De même chez Zola elle se déroule dans un paysage naturel mais cette fois montagnard, aquatique et végétale “les arbres vieillis” “feuilles” “campagnes” l 6 “la Seine, le ciel, les îles” l13. Avec une description précise d'un cadre aux couleurs de l'automne “rougeâtre” “brun” l.2 “gris” l.3 où le vocabulaire de la mort est présent “sent la mort” l.7 “linceuls” l.9

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