Etude de texte sur Un Mariage D'amour d'Emile Zola
Analyse sectorielle : Etude de texte sur Un Mariage D'amour d'Emile Zola. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Yaya M.I.A • 20 Novembre 2018 • Analyse sectorielle • 1 197 Mots (5 Pages) • 41 144 Vues
Etude de texte : Un mariage d’amour de Emile Zola
I-NARRATION ET RYTHME DU RECIT
1) Le narrateur a une place externe dans ce texte car à la fin de l’histoire le narrateur dit « On trouva sur une table leur confession, et c’est après avoir lu ce testament sinistre, que j’ai pu écrire l’histoire de ce mariage d’amour » (ligne 173) ce qui veut dire qu’il n’était pas présent quand tout se passa et qu’il put écrire l’histoire seulement après avoir lu le testament. Le narrateur est donc l’auteur de l’histoire, donc Zola.
2) Le point de vue adopter ici est omniscient car le narrateur sait tous des personnages, de ce qu’ils ressentent et de ce qu’ils pensent « Après la haine, vinrent la crainte et la lâcheté; les deux assassins eurent peur l’un de l’autre » (lignes 148-149).
3) a- Les indices temporels qui structurent cette histoire sont «Michel avait vingt-cinq ans lorsqu’il épousa Suzanne» (ligne 15) «Ils vécurent trois années sans querelles» (ligne 18) «Un jour» (ligne 27) « Lorsque le diner eut été commander » (ligne 28) « Le lendemain » (ligne 48) «Il fallait attendre au moins treize mois » (ligne 53) « Pendant les huit premier jours » (ligne 58) « tous les matins » (ligne 59) « Dix-huit mois s’écoulèrent » (ligne 65) « Quand ils crurent avoir assez attendu » (ligne 75) « Enfin se joua le dernier acte de ce drame poignant » (ligne 147) « Un jour » (ligne 165) et « Ils expirèrent a la même heure » (ligne 171).
b- L’auteur a consacré le plus de temps à la vie de Jacques et Suzanne après le meurtre de Michel car c’est le moment qui déclenche les divers sentiments que vont éprouver les deux assassins et qui vont les pousser à s’entre tuer.
4) Lignes 15 à 20 : Une vie normale, lignes 21 à 26 : Le plan du meurtre, lignes 27 à 45 : Le meurtre, lignes 46 à 52 : Le mensonge, lignes 53 à 74 : L’attente, lignes 75 à 80 : Le mariage, lignes 81 à 111: La nuit de noces, lignes 112 à 145 : La prise de conscience, lignes 146 à 160 : La peur de l’autre, lignes 161 à 171: La morts des assassins et lignes 172 à 173 : La confession.
5) Un mariage d’amour et les récits de ce genre sont appeler des nouvelles réalistes.
6) Le titre du récit «Un mariage d’amour» fait penser à une histoire heureuse avec un mariage entre deux êtres qui s’aiment, une histoire qui finit bien, sans tabou ni tragédie mais en réalité l’histoire nous est en total désaccord avec le titre car il y a meurtre angoisses et suicides qui sont racontés ici.
II-LES PERSONNAGES
1) Le récit compte trois personnages qui sont Suzanne, Michel, Jacques. Les personnages sont peu nombreux car il n’y a pas lieux d’interaction importantes avec des personnes extérieures à leur histoire.
2) Michel épouse Suzanne quand il a 25 ans (ligne 15), il est l’ami de Jacques (ligne 19), il ne sait pas nager (ligne 40). Suzanne a le même âge que Michel (ligne 16), elle est maigre (ligne 16), elle a un visage effilé et de beaux yeux (ligne 17), elle est l’amante de Jacque (ligne 20). Jacques est l’ami de Michel (ligne 19), il est l’amant de Suzanne (ligne 20), il est un excellent nageur (ligne 44). Michel est la victime et Jacques et Suzanne sont les amants et assassins de Michel.
3) a- Les substituts nominaux qui réunissent Suzanne et Michel sont « ils vécurent trois années sans querelles » (ligne 18) « ses compagnons » (ligne 30) « comme des enfants » (ligne 31).
b- Les substituts nominaux qui réunissent Suzanne et Jacques sont « les amants » (ligne 23) « cet homme et cette femme » (ligne 122) « les deux assassins » (ligne 133) « des bêtes fauves » (ligne 134) « soupçonneux et farouches » (ligne 159).
c- Les substituts nominaux qui réunissent Jacques et Michel sont « un ami du mari » (ligne 20), « les deux hommes » (ligne 35).
4) Jacques et Suzanne ressentent l’un pour l’autre de l’amour « peu à peu passionnément amoureuse » (ligne 20), de la passion « la douceur cuisante de cette passion » (ligne 21), de la gêne « ils éprouvèrent un étrange malaise » (ligne 66), de la joie « ils goutèrent un joie nerveuse » (ligne 77), de l’embarras et de l’inquiétude « il s’assirent embarrassés et inquiets » (ligne 82), de l’effrois et de l’irritation « effrayés et irrités » (ligne 108), de l’épouvante « ils étaient tout à leur épouvante » (ligne 123), du désespoir « s’unissaient avec désespoir » (ligne 125), de la haine « puis la haine vint » (ligne 127), du reproche « Jacques reprocha amèrement a Suzanne » (ligne 129), de la colère et de l’angoisse « la colère accroissait leurs angoisses » (ligne 131), de l’âpreté et de la cruauté « plus âpre et plus cruelle » (ligne 133), de la souffrance « dans la vie de souffrance qu’ils s’étaient faite » (ligne 134), de l’horreur « le visage de Jacques était devenu pour elle un objet d’horreur » (ligne 145), de la crainte et de la lâcheté « vinrent la crainte et la lâcheté » (ligne 148), de la peur « les deux assassin eurent peur l’un de l’autre » (ligne 149).
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