A la douceur de la saison nouvelle - Guillaume IX d'Aquitaine
Compte rendu : A la douceur de la saison nouvelle - Guillaume IX d'Aquitaine. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Christophe Thé-Khang HUYNH • 13 Mai 2022 • Compte rendu • 693 Mots (3 Pages) • 4 743 Vues
Guillaume IX d’Aquitaine
A la douceur de la saison nouvelle
Pour chaque strophe, un thème principal se présente. Pour la première strophe, la renaissance de la nature au printemps, qui désigne la saison nouvelle. Dans la deuxième strophe est évoquée la crainte d’un amour non réciproque. Dans la troisième strophe porte sur les péripéties que représente l’amour (par comparaison avec la nature). La quatrième strophe décrit la nostalgie de son bonheur passé. Enfin, la cinquième et dernière strophe nous fait savoir que l’amant est sûr de lui, qu’il est convaincu que sa dame a aussi des sentiments réciproques.
On remarque que, plus on avance dans le poème, plus l’amant gagne en
assurance; il est de moins en moins craintif envers l’amour.
Le troubadour désigne “sa dame” de manière sous-entendue au travers de la périphrase suivante: “Mon Bon Voisin” (vers 26).
D’autres périphrases comme “Ce dont l’homme a le plus envie” (vers 6) ou encore “Mes mains sous son manteau” (vers 24) désignent sa dame, au travers du thème du désir.
La première strophe a le rôle d’introduire le thème de l’amour, grâce à des comparaisons diverses et variées avec la nature. On retrouvera également ce thème de l’amour dans la strophe n°2 (“Mon cœur n’en dort et n’en rit pas"(vers 9)) mais également dans les strophes qui suivent. La thème de la nature est retrouvé dans la strophe n°3; il compare son amour à une “branche d’aubépine” (vers 14) pour conclure la strophe avec “Jusqu’au matin [...] rameau” (vers 16 et 17). De plus, “le bref discours qui se propage” fait supposément allusion au chant des oiseaux de la première strophe.
On retrouve le champ lexical du discours dans la deuxième strophe, formé des mots suivants: “jargon”, “paroles”, “discours”, “propage”, “se vantent”.
On peut supposer que ce champ lexical s’implante dans ce poème car, Guillaume IX D’Aquitaine, lassé d’entendre son entourage se vanter de leurs amours; il montre ici que, ce qui importe, ce n’est non pas le fait de clamer tout haut tout fort le fait qu’on ait une dame, mais plutôt d’avoir un vraie relation, solide et réciproque, tellement forte qu’il n’y a pas besoin de l’exhiber pour être connue.
Dans la troisième strophe du poème, l’image développée est en fait la comparaison entre une branche d’aubépine et l’amour des amants. On retrouve un champ lexical de la crainte (“tremblante”, “nuit”, “pluie” et “gel”) faisant allusion aux inquiétudes et l’immense peine que peut cause l’amour; à l’inverse, “le soleil” fait référence au côté du bonheur infini que peut procurer l’amour, malgré les obstacles à surmonter.
Style bucolique: relation entre la représentation de la nature et l’amour.
La sapience: la pensée délivrée à travers le récit (ne s’emploie plus aujourd’hui).
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