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Albatros, les fleurs du mal, charles baudelaire

Fiche de lecture : Albatros, les fleurs du mal, charles baudelaire. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  25 Mars 2023  •  Fiche de lecture  •  360 Mots (2 Pages)  •  317 Vues

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Lecture linéaire 9 : Albatros, Les fleurs du mal, Charles Baudelaire

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Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur
les gouffres amers.[pic 6][pic 7][pic 8][pic 9][pic 10][pic 11][pic 12][pic 13][pic 14]

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A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces
rois de l’azur, maladroits et honteux,
Laissent
piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d’eux.[pic 17][pic 18][pic 19][pic 20][pic 21][pic 22][pic 23][pic 24][pic 25][pic 26]

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Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid !
L’un agace son bec avec un brûle-gueule,
L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait !
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Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l’archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses
ailes de géant l’empêchent de marcher.[pic 38][pic 39][pic 40][pic 41][pic 42][pic 43][pic 44][pic 45]

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Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal, 1861.

Lecture linéaire 9 : Albatros, Les fleurs du mal, Charles Baudelaire

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Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents
[1] compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.

A peine les ont-ils déposés sur les planches[2],
Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d’eux.

Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule[3] !
Lui, naguère
[4] si beau, qu’il est comique et laid !
L’un agace son bec avec un brûle-gueule
[5],
L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait !

Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l’archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l’empêchent de marcher.

Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal, 1861.

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