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Analyse de candide de voltaire

Commentaire de texte : Analyse de candide de voltaire. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  1 Décembre 2019  •  Commentaire de texte  •  554 Mots (3 Pages)  •  670 Vues

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Candide chapitre 3

I. Une dédramatisation de la guerre

  1. Une esthétisation de la guerre (idéalisation, embellissement) :

La guerre décrite par Voltaire est idéalisée et embellie. Elle est présentée comme un spectacle exceptionnel que rien ne peut égaler.

Candide est fasciné par cette guerre et l’exprime dès la première à l’aide d’adjectifs qualificatifs mélioratifs et élogieux qu’il accentue avec l’adverbe d’intensité « si » : « rien n’était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées », c’est une énumération à valeur hyperbolique.

Mais, ce spectacle n’est pas que beau, il est également sonore comme le montre la longue énumération d’instruments de musique « les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours, les canons formaient une harmonisation ». Cette accumulation de champs lexical nous fait penser davantage à une fanfare militaire qu’à une bataille. Néanmoins, le dernier cité ‘canon’ nous rappelle le caractère grave et le contexte dans lequel nous nous situons.

L’harmonie auditive se poursuit avec les deux rois de chaque camp ui font « chanter des Te Deum ».

Candide utilise de nombreux connecteurs dans la description de la guerre, comme par exemple « ensuite »,   « aussi »...

. Dans les premières phrases du chapitre trois, les virgules sont utilisés pour insister le fait de cette accumulation  (ligne 2). Il fait de cette guerre un spectacle dans le but de la dédramatiser.

 

B) regard naïf de candide :

Candide porte un regard naïf sur cette guerre.

Tout d’abord, il utilise un euphémisme qui atténue  la situation et les conséquences  de la guerre: « ces canons renversèrent ». Les hommes sont justes ‘tomber’ au sol, ils ne sont pas tués, ni morts.

Ensuite, les pertes de cette guerre sont vagues. L’utilisation des adverbes « à peu près six milles hommes » « environ neuf à dix milles coquins» , « quelques milliers d’hommes », mais aussi « le tout pouvait bien se monter à une trentaine de mille âmes » dédramatise la situation. Le nombre de morts importe peu.

La comparaison « Candide, qui tremblait comme un philosophe » montre son regard naïf alors qu’il se cache durant la bataille. L’antithèse « boucherie héroïque » permet de dédramatiser la guerre : c’est à la fois un massacre mais aussi un bel acte qui la rend belle et victorieuse.

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