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Borderline : Le reflet de ma solitude

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Par   •  10 Août 2018  •  Discours  •  9 808 Mots (40 Pages)  •  948 Vues

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BORDERLINE.

Le reflet de ma solitude


PROLOGUE

J'ai su que la maladie avait gagner son combat le 28 mai 2015. Cette soirée fut bien arrosée et je me souviens m'être rendue à la salle de bain à plusieurs reprises pour me poudrer le nez. Je ne me souviens plus exactement quel fut l'élément déclencheur, mais je me souviens que c'est à ce moment que la maladie a décidé de se montrer le bout du nez.  Mon cœur s'est emballé et j’avais le souffle coupé Mes idées tourbillonnaient et j'étais saisie par la panique. J'étais vaincue. C'est alors que ma vie bascula. Je vis défiler l'hôpital, les médecins, les travailleuses sociales et puis mon fils. C'était le début de mon cauchemar. Mon fils fut placé en famille d'accueil. C'est à cet instant précis que j'ai cessé de respirer tellement j'avais mal. J'avais échoué. Je me suis refuser le droit au bonheur à bien des égards et je sombrai de sombrai dans un profond désespoir. Mes mots furent le reflet de mes larmes. La poésie fut mon exutoire. J'ai parcouru un long chemin depuis ce terrible événement et le parcours ne fut pas de tout repos. Aujourd’hui le retour de mon fils dans son milieu familial est imminent. Ma joie est immense. J'ai l'i9mpression de me réveiller après un long cauchemar. Je recommence tranquillement à accepter le bonheur et je retrouve l'envie de vivre pleinement l'instant présent puisque j'ai enfin retrouvé mon enfant.


LA SOCIÉTÉ DE CONSOMMATION

[pic 1]



Chapitre 1

L’injustice sociale

« Comme un somnambule, je déambule, je marche dans l’ombre, j’avance dans la pénombre… »


Humanité

Triste réalité de constater l'ampleur de l'échec de l'humanité, l'erreur d'une nation controversé, une société ratée, seule dans la collectivité, seule parmi 7 milliards d'individus, tellement envahissant et tellement troublant de se savoir seule parmi tant de monde, un monde envahis par trop de gens pressé, obnubilé par leur propre rentabilité, la réussite au dépend de son prochain, la fortune au dépend de son voisin, obligé de posséder plus que ce dernier, l'intelligence fait référence à l'indulgence et à la complaisance, la chance de prospérer plutôt que l'abondance de charité, l'argent devançant l'être humain, la réussite matériel faisant état de la réussite personnel, acheter le bonheur, consommer le malheur, créer un besoin fictionnel afin de succomber à un plaisir artificiel, l'être humain ne pouvant survivre qu'en amassant, acquisitions inutiles et accumulation puéril, posséder pour ensuite jeter, recycler pour se déculpabiliser et donner au suivant, celui qui n'a pas eu de chance, celui qui ne peut se valoriser par l'abondance, produire toujours plus de biens, pour satisfaire un monde en quête d'avoir, la société est un dépotoir.


Amertume

Je me consume dans l'amertume, sous le poids d'un enclume, perdue dans la brume, une fois n'est pas coutume, mais du bout de ma plume, je voudrais monter le volume, pour crier fort dans les tribunes, les injustices qui me répugne, des idéologie que l'on exhume, la famine, la faim, les pauvres sans lendemain, que je croise sur mon chemin, vers qui je tends la main, un être humain dans les yeux d'un gamin, un orphelin né pour un petit pain, la putain des grands chemin, alors que certains les regarde le ventre plein, des spectateurs dans les gradins, sans penser à leur prochain, trop centrer sur leur propre destin, obnubilé par l'appât du gain, une société de pantin, une société en déclin, sur le bord du ravin, le rêve, un souvenir lointain.


Sans abris

Je suis cette personne invisible que personne ne voit, assis dans le froid, je tends la main vers toi, mais tu ne me regarde pas, tu fais comme si je n'étais pas là, je suis un sans-abri, un sans logis, la vile est ma maison, la rue est mon pignon.

Je regarde les gens qui passent sans me regarder, qui s'efforce d'éviter mon regard rempli de désespoir, comme si je n'existais pas, comme si mon malheur n'était qu'une lueur, une lueur abstraite, un rêve, une comédie, ils ne veulent pas y penser parce qu'ils aiment mieux ignorer le malheur qui se trouve si proche d'eux, juste devant leurs yeux.

Ils préfèrent penser que je quête pour pouvoir me droguer alors qu'en réalité je ne cherche qu'à soulager la soif qui tiraille mes entrailles, et qu'à soulager la faim qui fait partie de mon quotidien, je ne cherche qu'un peu de compassion, qu'un peu d'affection, un sourire ou un même un rire, il y a si longtemps que je n'ai pas parler, qu'on ait chercher à m'aborder, que l'on ne m’a pas demandé comment je vais, que l'on se soit intéresser à moi pour de vrai.

Je suis triste de constater que nous vivons dans une société insensible, impassible et ostensible, dans une société qui semble oublier que je suis un être vivant, que j'ai un cœur et des sentiments, que j'ai déjà aimé et que j'ai même des enfants, ces enfants qui m'ignore et qui ont honte de moi, ces enfants à qui j'ai tout donné, mais qui m'ont abandonné, laissé à mon triste sort, qui aime mieux me voir mort que dehors.


Itinérance

Assis au pied de la Gare, le regard hagard, il attend la mort, victime d'un mauvais sort, la pauvreté en héritage, prisonnier dans l'engrenage, il est incapable de tourner la page.

Déchiré par son pèlerinage, il refoule sa rage, tel un chien dans une cage, sur son visage, le temps a fait des ravages, à contrecourant, il nage, perdu parmi ses bagages, sa vie est un carnage.

Tel un mirage, il vit dans l'indifférence de ceux qui le dévisage, de ceux qui sont perdu dans leur ignorance, ignorant le chemin qui mène vers l'itinérance, ignorant le destin de celui qui n'a pas eu de chance.

Mais lorsqu'on lui tend la main, son sourire brille de mille feux, une étincelle illumine ses yeux, l'espace d'un instant son malheur s'éteint, l'espace d'un moment, il redevient humain.

Chapitre 2

La prospérité

Le pardon est le premier pas vers la guérison

 


Société de production

Société de production, société de consommation, civilisation en quête d'efficience et d'efficacité, favoriser la prospérité au dépend du travail acharné de la collectivité, enrichir l'État au détriment de la communauté, gouverne mentalité dénué de rationalité, politique du mensonge, démocratie qui nous ronge, extorsion et corruption, déficit budgétaire et investissement éphémère, municipalités contaminées et ministères austères, berner la population, ridiculiser la congrégation, société qui se déculpabilise, société qui se déresponsabilise, la société est déficiente et absente, grugée par l'imposition et la taxation, une communauté qui obtient que trop peu de bénéfice et qui doit en tout temps faire des sacrifices, travailler pour manger, pour s'habiller et pour se loger, travailler pour essayer d'envisager des jours meilleurs, travailler pour vaincre la peur, cette peur constante de ne pas être capable de continuer d'avancer dans cette vaste société, la peur de ne pas arriver à bien vivre, trop occupé à essayer de survivre, toujours en train de compter, de calculer combien on peut se permettre de dépenser, et espérer être capable d'éventuellement se gâter.


Péchés capitaux

L'avarice, le vice de la calculatrice, une conception idéaliste et frénétique, les cicatrices d'une société consommatrice, un caprice démocratique et un préjudice gratis.

 L'envie, une maladie, le symptôme des incompris, la jalousie est une comédie, une vie de calomnie et de menteries, je sombre dans l'ennui et dans la mélancolie.

La colère, pour faire face à ma misère, une rage meurtrière, un sentiment éphémère, j'ai un goût un amer, j'ai hurlé son nom dans mes prières, le cri de l'enfer, le bruit du tonnerre et la lumière d'un éclair.

La luxure, un monde obscur, un monde de censure et un monde impure, accablée par l'usure, je murmure mes blessures, c'est une torture, cachée dans mon armure.

L'orgueil, la larme à l'œil, je ferme ma gueule, seule sur le seuil, au pied de mon cercueil, j'accueille le deuil, j'accueille les péchés de mon aïeul, je déverse ma détresse sur cette feuille.

La paresse, une faiblesse, l'abandon de nos promesses, une tendance perverse, une attitude qui blesse, nos rêves que l'on délaisse, la colère me traverse, je suis accablée par ma tristesse.

La gourmandise, une tendance maladive, je m'enlise, je suis conquise, sous l'emprise des friandises, des besoins qu'on improvise, je suis captive, prise de vertige, une hantise.

***

 


Chapitre 3

Les conflits raciaux

« Les blessures et les cicatrices du passé ne restent que pour nous éviter de répéter les mêmes erreurs… »


Avarice

Dans les coulisses de la société résonnent les préjudices de la criminalité, les gouvernements sont complices d'une société dominatrice, la population glisse dans le vice, le vice de la calculatrice, idéaliste frénétique, les cicatrices d'une société consommatrice, un caprice démocratique, un préjudice gratis, le supplice de la nation, les cicatrices de la corruption et des sévices de la pollution, victime du sacrifice de la ressource, le peuple souffre, accablé par la misère, en quête d'un monde prospère, l'argent rend les gens intolérant, indifférent et concupiscent, l'intégrité se vend sur le marché de l'austérité, séraphin poudrier, emblème sacré de la pauvreté, triste humanité.

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