Commentaire composé, "guerre", Voltaire

Commentaire composé

Depuis toujours, la guerre fait partis de notre monde et est banaliser mais certains écrivains pacifistes comme voltaire sont contre. Celui-ci écrivain, philosophe et homme d'affaires français, la dénonce dans son article « guerre » sorti en 1774 ou il parle de sa déception face à l’ignorance vis-à-vis de la guerre. Cette œuvre critique ouvertement la guerre, ses coupables et l’indifférence du monde. Nous nous demanderons comment ce texte moraliste, avec une écriture poignante, vise à montrer une sorte d’ignorance de la part des sermonneurs ? Nous verrons d’abord dans quelles mesures ce texte est moraliste, puis nous parlerons de la violence des mots employé par l’auteur. Et pour finir nous montrerons l’ignorance des sermonneurs.

    Premièrement, l’auteur dénonce la guerre de manière précise. il caractérise cela comme un acte atroce, en effet il qualifie cela comme un « crime ».qui est répété ligne 1 et 2.,Ensuite il compare la guerre à une maladie : ligne 11 «  la maladie » et compare justement les humains à des médecins : «  misérable médecin » ligne 10 pour relever cela. Pour finir comme un texte moraliste il a le goût du détail et décrit au maximum la situation : ligne 17 : «  six cent pas » ; ligne 18 «  cinq ou six mille mourants » qui nous font également penser à un récit.

    Ensuite, voltaire arrive à nous faire transmettre des émotions dans son texte afin de nous toucher : il utilise beaucoup de verbes d’actions pour décrire au maximum la situation et nous faire ressentir l’état dans lequel se trouve les gens à ce moment : ligne 10 «  vous criez », « nous déchire » ligne 11 , «  brûler » ligne 12 tout cela nous prouve le mal-être des individus en période de guerre. De plus il utilise une gradation afin de dénoncer les émotions que la guerre lui empêche de ressentir ligne 15 à 16 pour prouver la difficulté de ces périodes.

Le texte est écrit de manière forte, dramatique. L’auteur emploie un champ lexical violent afin d’appuyer ses propos. Durant tout le texte, l’auteur enchaîne les mots liés à la violence : l.5 « abominable », l.7  « brigandages », l.19 « détruite », l.21 « ruines ». Tout ces mots ont pour effets d’appuyer la violence et la gravité du fléau qu’est la guerre, et lui permet donc de convaincre les lecteurs et de ne pas les laisser indifférents. De plus Voltaire nous dit l.12 et 13 « Tant que le caprice de quelques hommes fera loyalement égorger des milliers de nos frères » cette phrase est absurde et nous fait rendre compte du ridicule de la guerre, et d’à quel point cela est choquant de sacrifier des milliers de personne pour les « caprices » de certains Hommes. Finalement c’est comme si la vie ne comptait pas pour eux.

Subséquemment, L’auteur insiste beaucoup sur la mort, qui est le résultat de toute guerre. Il utilise ce sujet pour encore une fois toucher les lecteurs. A la l.20 et 21 il écrit « les derniers sons qu’entendent mes oreilles sont les cris des femmes et des enfants expirants sous des ruines », c’est ici une phrase touchante, choquante et profondément triste qui exprime la fin atroce d’un soldat mourant à la guerre. Il dit également l.16 et 17 « tandis qu’une demi-livre de plomb tirée de six cents pas me fracasse le corps » il fait ici une sorte d’hyperbole pour mettre son propos en relief. Finalement il veut monter l’atrocité de la guerre et nous convaincre une fois de plus.