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Corpus de livre 3 des fables et les caractères

Commentaire de texte : Corpus de livre 3 des fables et les caractères. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  18 Décembre 2018  •  Commentaire de texte  •  356 Mots (2 Pages)  •  732 Vues

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Ce corpus se compose de deux textes, le premier est une fable, intitulée les obsèques de la lionne, écrit par jean de la fontaine, c’est la fable n°14 et un extrait du Livre VIII paru en 1679. Le second texte est un extrait du roman Les Caractères de Jean de la Bruyère, publié en 1688. Ces deux documents ont été publiés sous le règne de Louis XIV (1654-1722). Nous verrons comment chacun de ces auteurs propose une critique déguisée de la cour et, par extension, du pouvoir royal.

Ces deux textent jouent sur la crédulité, du peuple qui est trompé par le roi pour La Bruyère et du roi qui est trompé par un courtisant pour La Fontaine. Ce dernier décrit le roi comme quelqu’un de bête, crédule avec lequel les flatteries, malgré le fait qu’elles soient fausses ont un effet démesuré sur lui. “ le cerf eu un présent, bien loin d’être puni “ montre ce changement d’avis radical suite au mensonge que le cerf a déclamé ” quand je vais chez les dieux, ne t’oblige à des larmes ” dans ce passage, il rapporte des paroles que la lionne lui a soi-disant portées. Ce texte est une fable, écrite en vers, ce sont des alexandrins. La Fontaine utilise des animaux qui sont personnifiés pour jouer le rôle du roi, du prince, etc afin d’impliciter sa critique et de ne pas choquer.

La Bruyère, quant à lui exprime la place que prend le roi dans la vie des courtisans, il se place même devant la religion qui était très répandue : « le dos tourné directement aux prêtres […] et les faces élevées vers le roi » pour décrire ce phénomène, l’auteur de cite jamais la France, il parle seulement de “ contrée ” : “ceux qui habitent cette contrée” (ligne 19) afin de ne pas égayer les soupçons chez la cour. Il déguise la critique en ne parlant que peu du roi et des courtisans, vers la fin alors que le début et généraliste et ne sert pas forcément à planter le décor.

C’est comme cela que ces auteurs émettent une critique déguisée de la cour.

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