Dans le cadre du thèmes « Les droits de l’enfant », diverses formes d’exploitation de l’enfant.
Dissertation : Dans le cadre du thèmes « Les droits de l’enfant », diverses formes d’exploitation de l’enfant.. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar lou14 • 11 Avril 2016 • Dissertation • 1 373 Mots (6 Pages) • 1 444 Vues
1. Analyse des documents et extraction des idées à retenir.
1.1.
Le premier document est un article de presse extrait du journal Le Monde, datant du 13 octobre 2006, dont l’auteur est Benoit Hopquin. Le type de cet article est narratif avant d’être informatif, comme le titre l’indique « Chronique de clandestins ». Narratif, car l’auteur prend soin de mettre en lumière les témoignages de ces enfants dont il donne une place importante dans cet écrit. Informatif, car ce dernier impose quelques éclaircissements au regard de la situation, dont le but étant de documenter le lecteur sur la nature du sujet.
Ainsi, ce dernier apprend brièvement l’histoire de trois adolescents mis dans un cayuco (pirogue) par leurs parents en direction des Iles Canaries avec l’espoir peut être d’un monde meilleur, mais surtout avec pour objectif d’envoyer de l’argent à leurs familles, en travaillant. Le voyage, comme nous le laisse penser la carte intégrée à l’article, ne peut se faire qu’en traversée maritime, supposant donc une aventure dangereuse. Les enfants partent ainsi en pirogues avec le passeur, livrés à eux mêmes, se voyant traverser les eaux pendant des jours et des jours dans des conditions inhumaines, sans nourritures et sans eaux potables. Ils se retrouvent coincés les uns sur les autres, comme peut nous le raconter Pape Omar, où le nombre de personnes se trouvant à bord avoisine les 110 passagers. Agés seulement entre 13 et 17 ans, Massek, Modou et Pape Omar relatent leur calvaire enduré pendant leur trajet, crânes sous un soleil tapant, forcés à boire de l’eau salée, finissant alors immanquablement malades.
Dans la suite de l’article, l’auteur mêle les témoignages entrecoupés d’explications venant d’institutions qui essaient de faire face aux arrivées massives des cayuco aux Iles Canaries. Une éducatrice exprime justement qu’il existe une réelle pression morale lorsque ces jeunes débarquent, car pour la plupart ils ne sont pas encore majeurs et ne peuvent alors pas travailler, chose qui compte le plus pour eux. Il faut les prendre en main et l’enseignement devient alors un agréable échappatoire. Enfin, la dernière partie de cette chronique, met en avant le fait que le Gouvernement tient une place importante au regard des immigrants mineurs, car ce dernier reste responsable de ce flux malgré tout.
1.2.
Le second document, est une photographie faite par Elisabeth Deliry Antheaume, en 1998. Le titre « Le Cap », nous permet avant même de lire le paratexte dont l’auteur prend soin d’ajouter, que le cliché a été pris en Afrique du Sud. Les renseignements se trouvant au-dessus de la photo nous sont très précieux, car ils permettent de situer cette dernière dans son contexte socio-économique et de comprendre ainsi dans quelle atmosphère l’auteur se trouve.
De ce fait, à la lecture du paratexte, on saisit qu’Elisabeth Deliry Antheaume a voulu immortaliser une fresque peinte par les enfants d’une école primaire plutôt étonnante. Il est relativement rare que des enfants décident de peindre sur un mur des slogans frappants tels que « dites non au viol des enfants ». Le texte nous explique alors que la consigne fut donnée par l’instituteur, souhaitant que ses élèves s’expriment sur ce qu’ils entendaient par les droits des enfants. L’idée directrice de cette photographie est clairement la dénonciation de divers abus que peuvent endurer les enfants, les phrases écrites en majuscules sur la fresque témoignent de la force que veulent laisser ces enfants à travers leurs mots, aux yeux de tous. Laissant cet impact entrevoir une certaine forme de tristesse, de non dits et de dégoûts.
1.3.
Ce dernier document est un article de presse, de type informatif rédigé par Frédéric Strauss, et publié dans le Télérama de septembre 2006. L’auteur s’emploie à présenter le film « La Petite » et le contexte dans lequel le spectateur doit s’attendre à être plongé pendant sa visualisation. Le paratexe nous donne très brièvement des informations sur le réalisateur de ce film, et c’est aux Etats-Unis que le cinéaste français Louis Malle décide de tourner son film Pretty Baby en 1978, titre adapté en « La Petite ». De plus, on y apprend que l’idée directrice de ce film est la prostitution enfantine, un sujet dont il choisit de traiter avec une certaine forme de dé-dramatisation, comme pourra le faire remarquer Frédéric Strauss dans ses écrits.
Par la suite, l’auteur rappel à quel point ce scénario a pu faire grand bruit en cette année 1978 sur le tapis rouge de Cannes, Louis Malle chercha le choc, la déstabilisation de l’opinion publique, et frappa fort avec l’interprétation de Brooke Shields dans la peau de Violet, âgée alors de 12 ans vivant dans un bordel. Pour le moins déconcerté, le lecteur apprend que cette petite fille fut immergée dans ce milieu à l’initiative de sa mère, elle-même prostituée, vivant à la Nouvelle-Orléans en 1917 où vraisemblablement le visage d’une fillette dans cet univers ne choque personne. Frédéric Strauss insiste sur le fait que le réalisateur souhaite à travers son film dénoncer ces actes immoraux qui chaque jour encore fragilisent l’enfance tout en illustrant le doux courage des enfants « qui
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