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Dissertation comparative entre l’Ultime Discours de citoyen et la Marseillaise

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Par   •  3 Septembre 2019  •  Dissertation  •  1 175 Mots (5 Pages)  •  582 Vues

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Dissertation comparative entre l’Ultime Discours de citoyen et la Marseillaise

     La fin du VIII siècle donne place à la Révolution française, un combat pour la liberté et l’égalité du peuple qui affectera la littérature de l’époque. En quoi la chanson la Marseillaise et le discours l’Ultime discours du citoyen de Robespierre abordent les valeurs de la devise française « Liberté, Égalité, Fraternité »? Ces deux œuvres véhiculent les vertus de la devise française : le peuple aspire à atteindre  la liberté, en révélant les inégalités sociales tout en faisant appel  à la fraternité des citoyens français.

     Premièrement, les deux textes prisent grandement la liberté collective. D’abord, dans l’Ultime Discours du citoyen, l’auteur fait la description d’un homme ne possédant aucune liberté politique alors qu’il devrait en avoir : « […] changé de chaines, et non de destinées! » (l.5) Ce parallélisme entre « chaînes » et « destinées » évoque le manque de latitude du tiers état qui est sous l’emprise de l’autorité monarchique. Le peuple n’est pas libre, mais vit plutôt sous l’Ancien Régime qui vise à l’exploiter et lui enlever ses droits : « […] une ligue de fripons qui lutte contre la vertu publique, et qui a plus d’influence que toi-même sur tes propres affaires, qui te redoute et te flatte en masse […] ». (l.6-8) Avec cette accumulation, l’auteur insiste sur le fait que les Français ne sont pas libres. Il dénonce ainsi le peu de pouvoir que les nobles confèrent à la collectivité. La roture, malgré sa grande force collective et son rôle clé dans la société, doit se laisser contrôler par une minorité aristocratique. Ensuite, dans la Marseillaise, le texte parle d’une communauté qui désire obtenir son propre gouvernement après des années de soumission et de guerres : « […] Liberté! Liberté, chérie […] voit ton triomphe et notre gloire!» (l.48 et l.53) Cette personnification symbolise l’autonomie et l’indépendance qui seront atteintes après avoir gagné la Révolution. Les Français sont prêts à combattre la tyrannie imposée par l’autocratie pour avoir la pleine indépendance de leur société : « Contre nous, de la tyrannie/ L’Étendard s’est levé !» (l.8-9) Cette inversion met l’emphase sur le mot « contre » montrant  l’hostilité des prolétaires qui se doivent de réagir pour s’affranchir de la servitude. La classe dirigeante a exercé la souveraineté absolue pendant trop longtemps et l’auteur amène la liberté comme étant un droit fondamental pour tous. Bref, les deux textes présentent une nation qui ne veut plus être soumise au pouvoir absolu du régime monarchique.

     Deuxièmement, les deux œuvres exposent les inégalités sociales. D’une part, dans l’Ultime discours du citoyen, Robespierre critique l’écart entre les classes sociales : « […] partout où la justice ne règne pas, ce sont les pouvoirs des magistrats […] ». (l.4-5) Ce chiasme entre les mots « justice ne règne pas  » et « sont  les pouvoirs des magistrats » crée un rapprochement entre les injustices et les abus de pouvoir du régime politique du XVIII siècle, provoquant ainsi la misère et la pauvreté de la population. L’auteur  accuse ceux qui gèrent le système injuste de perpétuer les inégalités sociales. Ce qui entraîne une société hiérarchisée où les gens des ordres inférieurs sont exploités : « […] auteurs de tous nos maux, et seuls obstacles à la prospérité publique! » (l.10-11)  Ce parallélisme établit un lien étroit entre « auteurs de nos maux » et « obstacles à la prospérité » condamnant ainsi ceux qui tirent avantage des injustices et profitent de la classe ouvrière. Leur avarice est l’obstacle à la redistribution du pouvoir. D’autre part, dans la Marseillaise, l’auteur  s’insurge contre le règne tyrannique : «C’est nous qu’on ose […] de rendre à l’antique esclavage! » (l.20-21) La phrase exclamative traduit le sentiment de haine que les Français ressentent envers les nobles parce que ces derniers les réduisent au rang d’esclave.  Les nobles et les rois abusent de la nation pour satisfaire leur rapacité. Le peuple est soumis à la volonté d’une monarchie et c’est ce que le narrateur tente de dénoncer. Puis, le champ lexical de la dictature décrit la domination et l’absolutisme exercés par l’État sur le plus grand nombre : « Tyrannie », « esclaves », « roi », « maîtres » et « tyrans ». Le narrateur démontre que la population émet la volonté d’évoluer vers un système égalitaire.  Donc, les deux textes illustrent les oppressions qui règnent au sein d’une société assujettie au souverain et expriment l’envie de bénéficier d’une société égalitariste.

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