Est-ce que échapper à soi est une bonne chose ?

I/ Accepter sa nature propre.

A) Exprimer sa sensibilité.

Exprimer sa sensibilité est un moyen de se retrouver et d’accepter qui l’on est réellement. Dans plusieurs romans, les personnages expriment leurs émotions ce qui aident le lecteur à mieux les comprendre et à peut-être se retrouver en eux.

C’est le cas dans Tous les matins du monde de Pascal Quignard, où Monsieur de Sainte-Colombe utilise la musique et son art de jouer du violon pour exprimer ses émotions. C’est grâce à sa musique qu’il arrive à supporter le décès de sa femme.

B) Permettre son évolution.

Accepter qui l’on est c’est aussi accepter d’évoluer. C’est avec nos expériences passées et futures qu’on apprendra de nos erreurs et qu’on arrivera à être pleinement nous même. Dans les livres, les protagonistes sont toujours confrontés à des situations, des péripéties qui les feront prendre des décisions, qui les feront évoluer. On peut prendre l‘exemple de Candide écrit Voltaire, où il y a une réelle évolution entre le début du roman, où il apparaît naïf et dépendant de son maître, et à la fin où il a mûrit grâce à son expérience et son vécu.

II/ Essayer d’échapper à soi.

A) Les relations aux autres.

C’est souvent lors de relations sociales que l’on essaye d’être différent et qu’on joue donc un rôle qui n’est pas le notre. Souvent par peur du rejet, où d’être moqués par les autres. On retrouve cela dans Le livre de ma mère d’Albert Cohen. Ici, l’auteur fait référence à un de ses souvenirs d’enfance où il a eu honte de l’accent de sa mère et s’en ai donc pris à elle par peur d’être jugé. On remarque donc bien que le regard que les gens portent sur nous peut avoir un impact sur nous, et même essayer de devenir quelqu’un d’autre.

B) Montrer sa liberté.

En s’échappant de qui l’on est au quotidien permet aussi un sentiment de liberté intense. Nous pouvons prendre l’exemple des comédiens ou des acteurs. Pendant un instant, il ne sont plus eux mêmes, ils jouent un rôle et dépasse donc leur identité propre. Ils sont alors libre d’interpréter, et de laisser leur vie de côté. Par exemple, il y a l’œuvre de Diderot nommé Paradoxe sur le comédien où il réfléchit au jeu du comédien.